Élever une petite pensée — 26-12-2009 13:53

J'ai une organisme qui fonctionne sans aucun dollar, je vous envoie l'article du soleil et la description du fonctionnement. Pour le montrez autour de vous qu'ont peux faire du bien avec peux. Denis Paré (retraité en santé mentale)
Publié le 28 janvier 2009,         Dans le journal  LE SOLEIL.          Lise Fournier.

Cartes de vœux pour les oubliés.

Retraité du domaine de la santé mentale, Denis Paré a créé un service d'envoi de cartes de voeux destinées aux personnes âgées ou malades.

Recevoir une carte à sa fête ou à Noël peut transformer la journée, la rendre plus gaie. Savoir qu'au moins une personne pense à vous, c'est réconfortant. Or, des centaines de Québécois qui vivent en maisons de retraite ou en foyers supervisés n'ont pas ce genre d'attention. Soit parce qu'ils n'ont plus de famille ou qu'on les a oubliés.

Sensible à la solitude des gens, Denis Paré, un retraité du domaine de la santé mentale, a décidé de mettre en place un système d'envoi de cartes de voeux pour les oubliés de la société. L'initiative est originale, car elle fonctionne avec des parrains qui s' engagent à envoyer par la poste deux ou trois fois par année une carte de souhaits à la personne qui leur est jumelée. «C'est un bénévolat de partage que j'ai créé», explique M. Paré au téléphone. Pour devenir parrain, vous n' avez qu'à écrire à une adresse courriel. Vous saurez alors le prénom, la date d' anniversaire et le lieu de résidence de votre «protégé». Denis Paré fait le lien entre les personnes seules et les écrivains bénévoles. Les responsables des maisons d'hébergement ou des foyers supervisés acheminent ensuite les cartes de voeux aux destinataires.

Grâce à sa grande connaissance du milieu de la santé, M. Paré a pu obtenir la collaboration des directions d' établissements pour personnes âgées ou handicapées, qui ont accepté de remettre les cartes de voeux aux bénéficiaires. Ce qui rend le système parfaitement sécuritaire et confidentiel, dit-il.

Denis Paré a mis son projet au monde après qu'une dame âgée lui ait dit : «Tu sais Denis, ce n'est pas drôle de voir plein de monde recevoir des mots tendres, surtout quand on n'a plus personne pour nous témoigner de la tendresse. Aussi, parfois, j'aimerais mieux mourir.»

D'après M. Paré, il y a actuellement des dizaines de personnes en quête d' affection qui espèrent, un jour, recevoir une pensée affectueuse d'un ami. Pour devenir parrain, vous n' avez qu'à écrire à:
                                                eleverunepetitepensee@hotmail.com
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