moonheart — 20-12-2009 02:34

Bonjour!

Ça fait un bon bout que je ne suis pas venue sur ce forum. Encore une fois, tout allait merveilleusement bien après m'être cogner la face dans un autre mur vers la fin 2008, une grosse rechute qui a duré jusqu'à il y a quelques mois. Pendant cette rechute, je me suis prise en main malgré tout et j'ai continué mes projets d'avenir. J'avais entrepris une psychothérapie qui n'a durée que quelques semaines à cause d'une clinique qui ne tient pas ses promesses... Malgré tout, j'ai remonté la pente et j'ai vécu 3 beaux mois jusqu'en octobre passé environ. Tout allait super bien et j'étais fier de ce que j'entreprenais et mon entourage aussi. Pourtant, malgré tout cela, j'ai commencé à me sentir plus fragile. J'en parlais à l'infirmière qui me suit au lieu de mon psychiatre et j'en parle encore, mais tout ce qu'elle me dit, c'est que c'est moi qui est la cause de mes états d'âme, que je donne le pouvoir à mes downs de m'affaiblir et prendre le dessus. Elle m'a dit aussi que c'est parce que je voulais me mettre des bâtons dans les roues parce que j'étais sur le point d'accomplir quelque chose. Cette chose est accomplie maintenant Ma session est terminée, mais je ne me sens pas mieux pour autant. Je sais que j'ai des capacités et une facilité d'apprentissage, mais ce n'est pas ce qui me fait sentir bien pour autant.

J'ai toujours ce mal être en moi que je déteste et qui ressort toujours quand je ne m'y attend pas. Même si on me dit que c'est moi qui a le contrôle, je ne vois pas du tout sur quoi j'ai le contrôle. C'est comme si mon cerveau tournait à "ON" et qui n'arrêterait pas de faire dérouler une cassette remplis de mauvaises choses. Entre autre des images et des pensées d'automutilation qui me hantent. Avant que je me prenne en main, on me disait que c'est parce que je ne m'activais pas et que je me laissais envahir, que je n'occupais pas assez mon cerveau pour me défaire de ses mauvaises pensées et maintenant que je m'active, on me dit que c'est parce que je fais des trucs et que je veux me mettre des bâtons dans les roues.

Par contre, je sais que je fais des efforts, je sais que j'ai des capacités et je suis contente et fière de moi quand je réussi à entreprendre et finir des trucs pour moi et améliorer ma vie, comme ma démarche d'orientation en début d'année et cette session que j'ai faite et réussie. Mais c'est mon état que je n'aime pas, que je veux tuer, extirper de mes entrailles puisqu'elle me pourrit la vie. Je peux aller super bien pendant un bout, je suis heureuse et progressivement cette malédiction ce pointe, petit pas fesant, jusqu'à ce que je sombre complètement.

Quand je me retrouve entre deux (une bonne période et le commencement d'une mauvaise), comme je vis présentement, j'ai l'impression de me débattre comme un esturgeon dans un litre d'eau. Je ne sais plus quoi faire, j'ai juste le goût de me blesser, comme si ça me prennais ma dose. Puis je le dis à mon infirmière, j'essaie de comprendre le pourquoi du comment de mon état, mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas de piste mis à part de me faire dire que je suis la cause de mon état. Puis j'ai la trouille en plus, car j'ai peur de retomber complètement et de me laisser engouffrer totalement dans la noirceur qui essaie de me tuer comme un poison qui tue par son effet à long terme. Je finis toujours par faire des tentatives de suicide qui sont de plus en plus dangereuse, car je suis écoeurée de toujours faire face à cette partie de moi qui se cammoufle jusqu'à ce qu'elle ressorte ses dents vénimeuses et m'empoisonne.

Bref, je lutte énormément contre moi en ce moment comme plusieurs fois auparavant. Je me débats le mieux que je peux pour ne pas arriver encore à la seule et unique solution de m'enlever la vie. Mais mis à part l'infirmière, je n'ai pas de thérapie en tant que tel, car à la fin du printemps passé. J'ai été hospitalisée et le psychiatre de l'hôpital ma suggérer sa clinique en me disant que je serais mieux traité patati patata. Donc j'ai laissé tomber ma thérapie en CLSC pour aller à la clinique. Ils m'ont suivi pendant 6 semaines à l'hopital de jour en me disant que j'aurais ma place à la thérapie à long terme par la suite. Donc j'ai fini l'hopital de jour au mois d'aout et je viens seulement d'avoir, il y a quelques jours, mon RDV d'évaluation pour la thérapie. Puis on m'a dit à la fin qu'à cause des fêtes, il me rappellerons en février et que je devrais être bonne pour débuter ma thérapie au début du printemps 2010... Si j'avais su, je n'aurais jamais laissé tomber celle du CLSC comme il me l'ont suggéré... Vive la burocratie! Je sais, j'ai l'air de m'appuyer beaucoup sur la thérapie malgré que je suis la cause de mon mal être, mais j'ai essayé tout ce qu'on m'a dit pour finalement revenir toujours au même point et c'est de ça que je suis écoeurée...

J'ai d'l'air d'être dans la mauvaise section avec un message de désespoir comme ça, mais mon but premier de ce message était de parler du goût de l'automutilation qui revient toujours, comme une drogue. Une dépendance qui me manque, qui me trouble et qui me crée des ennuies et de la honte. Je sais qu'il n'a rien de bon à ce comportement, mais je sais aussi que c'est soulageant de le faire. Une vieille habitude qui revient au galop aussitôt que ce voile noir réapparaît. Je déteste cette partie de moi, je suis tannée de toujours revenir au même point, je suis tannée d'être seule à essayer de régler cette partie qui souhaite ma mort, même si je commence à savoir qui n'a personne qui peut m'aider sauf moi, comme mon infirmière me dit à chaque rencontre... mais je ne sais plus comment et je suis vraiment tannée de toujours devoir retomber à ce stade et de me voir agoniser sans savoir quoi faire.

Merci de faire exister encore ce forum, car j'avais grandement besoin de m'exprimer ce soir, car mon castor à perdu sa force je crois

Moon

moonheart — 02-02-2010 02:45

Sisyphe.. oui ça pourrait être moi! Est-ce que je vais décidé l'absurdité de la vie ou une fin absurde? Le choix reste absurde, oui! Ça doit être pour cette raison qu'on peut appeler ça une crise existencielle... Lexistence ou un ciel qui n'est pas. Le pire c'est que j'y crois, je ne veux pas me cacher derrière une croyance absurde, mais je vie dans l'absurde tout de même, encore une fois, mon choix est absurde, puisqu'il n'a rien de plus que l'absurde. Tout fonctionne comme un cycle, tout tourne et moi je veux aller en ligne droite voir de l'avant, mais l'avant est rataché à l'arrière par le centre qui est maintenant. Il n'y a pas de naissance sans mort, tout comme il n'y a pas de mort sans naissance. Le cycle de la vie, le temps qui roule, le serpent qui se mord la queue comme une ligne droite qui revient à son point de départ, puisque la terre est ronde et qu'elle tourne. Pourtant c'est la roue qui fait avancé, non? Mais on avance à quoi au juste? Combien de temps faut-il insister dans ses conneries pour enfin se dire qu'on a essayé et finalement tourner la page? Comment peut-on oublier ce qui nous est conscient, afin d'essayer de vivre machinalement les cycles par choix?

Pourquoi la mort c'est mal, pourquoi l'automutilation est autant considéré comme étant le mal si ça peut soulager? Pourquoi la vie c'est bon, pourquoi se caliner c'est bien si ça crée de la douleur?

Sincèrement, j'aimerais arrêter de me poser des questions de la sorte et me dire tout simplement de vivre ma routine de prendre ce qui est bon et laisser ce qui est mal. de m'accrocher au bien et de ne pas le laisser fuire derrière ce qui est absurde et sans aucun sens. Arrêter de me questionner sur le pourquoi du comment et de seulement me dire parce que. Trouver l'équilibre en fait. Mais ou est l'équilibre dans un cercle en mouvement? Au centre?? donc il faut que je fasse quoi? que je laisse tout tourner autour de moi, que je laisse tout passer devant, derrière ou à côté de moi?? La réponse, elle est où? on dit que c'est moi qui là, naturellement... Alors qu'est-ce que je dois me répondre? Vie le bien qui fait souffrir, mais te fait pas souffrir pour être bien.

Non mais sérieusement, je suis écoeurée de toujours vivre dans l'ambivalence, d'avoir toujours une pensée contraire à ce que je pourrais comprendre, je voudrais mettre à OFF mon cerveau parfois. Quand ça fait 4 mois qui divague comme ça, je n'arrive plus à rien et je m'épuise. Je n'ai pas de réponse à lui offrir continuellement, car je réussis toujours à voir le bien dans le mal et le mal dans le bien. C'est là que j'ai le goût de me blesser, car c'est plate à dire, mais c'est là que je sais réellement que ça fait mal tout en faisant bien!?!

Merci je devais me défouler encore une fois!

Moonheart

moonheart — 13-02-2010 06:35

Combien de temps faut-il qu'une personne tienne le coup pour ne pas être considérée impulsive?? C'est quoi la norme? Quand ça fait plusieurs mois qu'une personne essaie de ne pas passer à l'acte, qu'elle met le stop qu'on lui dit de mettre et qu'elle essaye de passer à autre chose, mais que ça se termine toujours par un passage à l'acte, est-ce qu'elle est toujours impulsive? Cette personne, cette elle, c'est moi. C'est immanquable, je ne peux pas passer à autre chose. J'essaye, j'essaye encore et pourquoi pas une autre fois, encore...

Mais le cycle ne change pas, il faut toujours que j'aille touché le fond et hop, j'ai le corps qui saigne. Pourtant, ce n'est pas parce que je n'essaie pas. Je ne sais plus quoi faire. Les gens ne savent pas, les livres ne savent pas, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que l'automutilation est le seul truc qui soulage. Voir mon sang couler me calme. Temporairement, mais c'est au moins ça. Ce n'est pas comme le fameux stop qui ne fait qu'étirer le mal de seconde en seconde pour finir en mois que je n'ai pas vécu, que j'ai seulement survécu. Sur vivre, normalement, ça serait sensé être mieux que vivre, puisque c'est sur, non? Sur vivre, c'est sur qu'il faut que je le vive, car sinon, je vais étirer cette periode pendant des années sans vivre. C'est stupide je sais, mais on dirait toujours qu'il faut que j'aille toucher le fond, pour pouvoir vivre réellement quelques bons mois. C'est pathétique, absurde comme la vie.

Je crois que je suis blasée. Le pire c'est qu'il faut que je persévère pour finalement mourir anyway. Pourquoi faut-il s'entêter et insister dans la connerie perpétuelle? Parce que ce n'est pas bien de s'automutiler, ce n'est pas bien d'essayer de s'enlever la vie. Le pire, c'est que je ne suis même pas capable. Ça aussi, ce n'est pas parce que je n'ai pas essayé. Sans doute parce que ce n'est pas mon destin. Le destin de quoi?? C'est sur que c'est la mort anyway, je l'ai déjà dit. Mais ce n'est pas bien, faut pas y penser, faut pas la créer, blablabla...

Ohhh! Elle semble colèrique. Oui, c'est certain puisque je suis TPL, ça c'est écrit dans les livres, je le sais. Elle a du être traumatiser dans son enfance. Oui, tout à fait! Ça aussi c'est écrit dans les livres, mais en plus, c'est que je le savais déjà. C'est pour cette raison que ça ne tourne pas rond. Ah ben là... Non pas vrai, c'est justement parce que ça tourne trop rond que ça ne va pas mon affaire. Mais il est plus évident de me traiter de folle que de changer le système, n'est-ce pas? Viens on va te protéger, tu n'est pas coupable, mais on te met sous la protection de l'enfance... 2 ans de centre d'acceuil parce que tu es victime, faut te protéger.

Ok, je suis majeur qu'est-ce que je fais maintenant?

Ah ben c'est toi qui le sait!

Ok pas de job, pas d'appart, pu d'amis, pas d'argent... Pas le choix, retourne chez ton père cotoyer ton agresseur.

Ah ben ça ne va pas encore? Bien sur qu'on va t'aider!

Va en centre de réinssertion sociale en santé mentale.

OK et ensuite?

Parle pas de ci, ni de ça, on est pas là pour ça.

Ok je me la ferme...

Tu ne t'impliques pas assez, bye!

Toc, toc

Tu t'automultiles, bye!

toc toc

tu t'automutiles, bye!

toc toc

Fais quelque chose, porte plainte.. oups automutilation, bye!

Bonjour je viens porter plainte.

Remplisser ces documents, décriver le plus de détails que possible.

Ok merci!

On fait l'enquete et on te rappelle.

Ok merci!

Je suis désolé, on te croit, ton histoire a été entendu, mais ta mère à dit ci

Elle a menti

Ton frère à dit ça

Il a menti

Le procureur à décider de ne pas porter plainte, mais on te croit.

Ok

On sent une colère dans tes propos. je le sais. Automutilation, c'est toi la pire si tu le fais. Je le sais, je le sens, c'est pas pour rien que je le fais... J'ai le goût de me venger. ça sera toi la pire. Je le sais, mais je fais quoi alors?? C'est toi qui le sait. Ah ok, dommage, j'aurais bien aimé le savoir, ça m'aurais éviter tout ces problèmes depuis toujours.

Mais pourquoi je me blesse finalement, ça c'est clair que je le sais maintenant. Parce que c'est la seule solution que j'ai trouvée dans ce que je savais....

Merci encore!

moonheart — 13-02-2010 08:44

J'ai beau gueuler après la société, mais ça ne me renforcira pas mes balises. Je vie dans l'ombre de mon frère, j'ai toujours vécu dans son ombre. C'est toujours moi qui a passé pour la méchante. Je l'ai senti, je le ressens encore, la société me le fait sentir et ma famille aussi. C'est moi qui a coupé les ponts, c'est moi qui qui doit se reconcilier, c'est moi qui est puni, c'est mon frère qu'on attend lorsque je suis là. On ne me demande que rarement ce qui se passe dans ma vie et ce entre la question ton frère ne vient pas? Tu ne trouves pas que ça assez durée? Et à moi de répondre, ce n'est plus moi, c'est lui maintenant qui ne veut plus rien savoir. Encore une fois, il me garoche la culpabilité dans la figure celle que j'avais réussi à mettre de côté. Pour qu'elle raison? Parce que j'ai osé portée plainte, parce que j'ai osé exprimé ma colère, parce que malgré tout j'ai osé parler. Mais parler est plus dangereux que toucher pendant 5 ans. C'est moi qui passe encore pour la méchante, c'est moi la coupable, c'est moi qui brise tout. C'est moi qui est laide, c'est moi qui souffre, c'est moi qui n'ose plus parler. C'est moi qu'on essaie de changer, c'est moi qui ne peux pas être moi. Pourtant c'est sur moi qu'on s'appuie lorsque ça va mal, car mon frère dans ce temps là, n'est pas là. Pourtant, je m'accroche à la famille, car je les aimes pareille, pour moi ça la une signification, pour moi ça un sens. Mais lorsque je regarde cette famille, je me dis que je serai la dernière de cette lignée. Je ne la continuerai pas, parce que c'est héréditaire d'être croche dans ma famille. De génération en génération le mal se transmet comme la peste. Je deviens importante lorsque je peux servir d'arme à ma mère contre son chum, je suis présente lorsque je peux lui servir de défaite pour une abscence. Mon père, n'est pas mieux. Je suis présente lorsqu'il est temps de me narguer que je lui ai couter cher pour ci ou pour ça. Il me renote sans cesse lorsqu'il a du débourser, pour des soins ou parce que le gouvernement avait décidé de me protéger. Je fais des efforts, mais il est jamais content, il en veut toujours plus. Mais malgré tout, je m'accroche à eux. Pourquoi? parce que c'est ma famille et que c'est tout ce que j'ai eu et que j'ai, car peut importe par ou je suis passé, j'ai toujours eu de mauvaise relation. dépendant, alcoolique, manipulateur, drogué et blablabla... Pourtant, je ne consomme pas, mais ils utilisent tous ma bonté. Et les personnes bien, ben ils passent tous droit car c'est moi la folle, la débile, la laide. Pourquoi, c'est parce que c'est ça qu'on m'a appris et c'est ce que je suis. Sans blague, je suis laide, j'ai seulement de beau yeux. je n'ai pas de personnalité parce que je joue au caméléon, car si je serais moi, je ferais tout sauter, je serais violente et je me vengerais de m'avoir fait vivre la haine, la honte, la culpabilité et le désespoir que je vis.

Je pourrais tout laisser tomber et de vivre ma vie que pour moi, mais je n'y vois pas d'intérêt. J'ai personne de significatif autour de moi, personne que je pourrais dire, je vais essayer pour moi, pour toi et pour nous. Je pourrais dire que je le fais seulement pour moi, mais à quoi bon?? je vais crever anyway... Y'a plus d'intérêt. Je n'ai plus d'ancrage et je n'en veux plus, parce que de toute façon, c'est vouer à l'échec puisque la réponse c'est moi qui là. Tout s'emboite et se tient et tourne en rond. Je ne sais pas ou est le commencement ni ou est là fin, mais la réponse pour sortir de se merdier, c'est moi qui là.... Réellement, ça pas de sens, ça doit être pour ça que ça tourne toujours...

moonheart — 13-02-2010 08:55

je ne sais même pas pourquoi, je m'obstine à venir écrire ici. Je pourrais ouvrir mon journal, me créer un blog, écrre dans word, mais bon j'ai peut-être une petite espérance de trouver la réponse que je ne trouve pas. Ou d'avoir la fausse impression de ne pas être seule dans ce calvaire. mais je crois que c'est pour immortaliser la seule chose qui est immortel, puisque je ne peux pas déchirer, supprimer. Le seul hic, serait un bug qui serait un absurde hasard...

moonheart — 18-02-2010 04:57

Wahouuuu!!! ben me voici me voilà!! Toujours la même vie, mais ça va bien! Je vais en profiter au max!! Est-ce que c'est parce que j'écris?? na! mais pas grave, je suis  heureuse d'être heureuse dans mon coeur!! Mais il reste que j'essaie de me demander pourquoi, pour savoir pour la prochaine fois, mais je ne sais pas, comme à toutes les fois!

Je voulais en faire part, car je me dis si j'ose partager quand ça va mal, ben faudrait bien que je partage aussi quand ça va bien, non? Mais bon je ne sais pas quoi dire d'autre! hihi

C'est bref, court et touchant, n'est-ce pas?

Merci et bonne fin de soirée!

Moon

georgesN — 18-02-2010 07:26

Et pourquoi après Auschwitz, 40 ans après,Levi se tue alors que Semprun vit ?

moonheart — 18-02-2010 09:21

supposément parce qu'il a écrit.

Je ne dis pas que c'est rien d'écrire, même je trouve ça bien, car j'adore écrire. J'écris tout le temps. D'ailleurs, c'est une de mes passions avec le dessin. Mais ce n'est pas ça qui aide à stabiliser mes up and down. Le jour où je ne me raterai pas lors d'un down, ce ne seront pas mes écrits qui me sauveront... Pour l'instant, je suis revenue sur terre, j'en profite, je suis contente et la vie reprend. À la seule différence que cette fois-ci, je ne croirai plus qu'il est possible que ça l'aille toujours comme ça, comme tout le monde essaie de me faire croire depuis 13ans, que l'écriture, l'art, la parole et l'occupation de tout genre aide à aller mieux. C'est une distraction que j'aime bien, mais ça règle rien, ça fait seulement repousser.

Mais bon, ce n'est pas le temps de rentrer là dedans, car je veux profiter du temps, pendant que ça va bien! mdrr Peut-être un ti peu moins demain, puisqu'il est 3h25 chez moi et que je me lève à 5h45 pour aller à mes cours. C'est fou, comme un cerveau peut faire à sa tête quand il veut!! hihi

Bon bien, bonne journée à vous, moi je vais aller tourner au cas où mon cerveau déciderait de dormir un peu! hihi

Peut-être qu'il écoutera puisque je l'ai écrit?? mdrr

georgesN — 18-02-2010 09:31

primo levi Et g.semprun ont écrit tous deux!
C'est au Québec qu'il y a des castors? Je les croyais diurnes!...

moonheart — 18-02-2010 11:03

Oui, mais c'est pas Semprun qui dit avoir survécu grâce à la fiction mélangée à du vrai dans ses écrits et qui a engendré des discussions sur la relation de l'écrit et de la vie?? Mais bon, j'en connais pas plus que ça et Lévi, je ne le connais pas inculte que je suis.

Mdrrr pour ce qui est du castor, je crois qu'effectivement, ils vivent de jour, malgré que j'en ai vu qu'en fin de soirée... hihi À bien y penser, je crois qu'une chauve-souris serait peut-être plus adaptée au moment présent, surtout que je vais fonctionner au radar aujourd'hui! hihi J'ai déclaré forfait puisqu'il reste moins d'une heure!

Merci pour ces messages ça m'a fait rire! hihi

moonheart — 18-02-2010 21:54

Bon ben la journée est passée, sans péripétie quelconque. Il faut croire que mes radars ont bien fonctionnés! hihi J'ai hâte à demain, je participe à mon premier marathon d'écriture. Drôle de coincidence tout de même avec la tournure de la discussion! hihi Tout ça pour dire, que je ne suis sans doute pas à la hauteur des autres candidats sur le plan de la qualité du français écrit, mais mon but ultime ce n'est pas la compétition, mais seulement d'assouvir  mon désir de participer, d'avoir le plaisir de jouer avec les mots et l'imaginaire dirigé. Bref, d'essayer quelque chose de nouveau et de vivre l'expérience tout simplement! :) Puis avec le délire d'un manque de sommeil, ça va être de toute beauté et ce, dans le bon sens du terme! hihi

georgesN — 18-02-2010 21:59

faudrait voir à changer de titre.
Ou alors elle descend pour prendre un sacré tabernacle d'élan! (pas the moose!)

moonheart — 18-02-2010 23:21

mdrrr heureusement pas de moose, car il y en a pas de sacré ici... mdrr et de toute façon, même s'il y en aurait je crois pas que je serais intéressée! nihiii Pour l'élan, pas vraiment, c'est mon rythme habituelle. Ce sont les descentes dignes d'une compétition olympique canadienne qui apparaissent quand elles veulent. Bref je ne sais jamais quelle température il fera, quelle rapidité j'aurai et je ne sais encore moins, si je vais finir en un morceau pour pouvoir prendre le remonte pente! hihi

moonheart — 20-02-2010 03:08

Je suis de retour de ce marathon. Vraiment, c'était super! dommage qu'il n'en fasse pas plus souvent. Le prochain, l'an prochain. Les 3 gagnants, eux, pourront aller participer au marathon régional dans un peu moins de trois semaines. Je crois que j'aurais aimé gagner seulement par le fait que j'aurais apprécié de participer à un autre. J'ai vraiment savouré ma journée. Elle fut belle et je ne la regrette pas, loin de là. :)

Je commence à être plus que hors sujet maintenant! mdrrr

moonheart — 08-05-2010 17:48

Je ne désire pas comparer mon passé avec celui des autres. Surtout dans ce cas-ci, car la comparaison pourrait porter à la confusion sur ce qui c’est produit dans ma vie, comment je l’ai vécu, perçu, ressenti, minimisé ou aggravé. Bref je ne cherche qu'à me comprendre et c'est pour cette raison que la lecture du livre «L’écriture ou la vie» de Jorge Semprum, le seul que j’ai trouvé de lui jusqu’à présent, m’a troublée. Je ne suis pas une revenante de ma mort occasionnée lors de ces camps concentrations et je encore moins Jorge Semprum, mais pourtant, je me suis reconnue tout au long de ma lecture de ses écrits. Ses descriptions de la souffrance, de la survie par l’oubli et le silence; ses constatations sur l’écriture, la vie, la mort; ses questionnements lancinants sur la façon adéquate de poursuivre malgré tout, sont venus me chercher. J'ai fait un petit retour sur ma lecture à partir de quelques citations que j'ai retenues lors de ma lecture.

Par exemple, lorsqu’il écrit « [Mon corps] me demandait de capituler devant la torture, il l’exigeait. Pour sortir vainqueur de cet affrontement avec mon corps, il me fallait l’asservir, le maitriser, l’abandonnant aux affres de la douleur et de l’humiliation. [...] Mais c’était une victoire à chaque minute remise en question et qui me mutilait, de surcroit, en me faisant haïr une part de moi essentielle [...].», je me suis dit qu’il avait lu dans mon subconscient et qu’il a écrit ce que je ne croyais pas penser et cela, d’une façon si minutieuse, que je n’aurais jamais pu me le dire aussi clairement. La douleur et l’humiliation, je l’ai vécu répétitivement par mon agresseur et non par des tortionnaires du totalitarisme nazi. Puis la haine d’une part de moi essentielle m’a tout simplement mener à devenir mon propre bourreau par la suite. Plus besoin d’agresseur autour de moi, je m’agresse moi-même.

La solution? L‘écriture! Tous et chacun me suggérèrent l‘écriture pour m‘extérioriser, puisque j‘étais renfermée. Donc par réflexe, lorsque la noirceur s’empare de mon esprit, le crayon revient au galop sur mes feuilles. J’écris, je réécris et j’écris de nouveau, mais «Le bonheur de l’écriture, je commençais à le savoir, n’effaçait jamais ce malheur de la mémoire. Bien au contraire: il l’aiguisait, le creusait, le ravivait. Il le rendait insupportable. [...]  Je ne puis vivre qu’en assumant cette mort par l’écriture, mais l’écriture m’interdit littéralement de vivre.», Alors je subissais une métamorphose de personnalité. De la noirceur à la lumière, je réalisais qu’«Il me fallait choisir entre l’écriture et la vie j’avais choisi celle-ci. J’avais choisi une longue cure d’aphasie, d’amnésie délibérée, pour survivre.»  Mais l‘amnésie ne dure pas. Il y a toujours un souvenir qui nous rapporte au passé. Donc, «En me réveillant de ce rêve qu’était la vie, je me sentais pour une fois coupable d’avoir délibérément oublié la mort. D’avoir voulu l’oublier, d’y être parvenu. Avais-je le droit de vivre dans l’oubli? Les yeux bleus, le regard innocent de la jeune Allemande me rendaient insupportable cet oubli. Pas seulement le mien: l’oubli général, massif, historique, de toute cette ancienne mort.» Qui est dans ma situation l’oubli général de la famille qui désire que rien ne se soit produit et qui s’amuse à l’autruche, en espérant que la mauvaise Moonheart soit exorcisée et pardonne à son agresseur.

Et Splash! Détrempée par leur eau bénite, tout va miraculeusement bien, j‘oubli de pardonner, j‘oublie mon vécu, j‘oublie d‘écrire, je m‘oublie. Par contre, «malgré les détours, les ruses de l’inconscient, les censures délibérés ou involontaires, la stratégie de l’oubli; malgré les fuites en avant et le brouillage du souvenir; malgré tant de pages déjà écrites pour exorciser cette expérience, la rendre au moins partiellement habitable; malgré tout cela, le passé conservait son éclat de neige et de fumée, comme au premier jour. [...] Personne ne peut se mettre à ta place, pensais-je, ni même imaginer ta place. Ton enracinement dans le néant, ton linceul dans le ciel, ta singularité mortifère. Personne ne peut imaginer à quel point cette singularité gouverne sourdement ta vie: ta fatigue de la vie, ton avidité de vivre [...].»

Fatigue... Avidité!!! Fatigue... Avidité!!! Les cycles de mon trouble de personnalité limite s‘accumulent et voilà que j‘arrive bientôt à 30 ans et que je n‘ai toujours pas vécu et je m‘aperçois que même si «La mort était une expérience vécue dont le souvenir s’estompait. Je vivais dans l’immortalité désinvolte du revenant. Ce sentiment s’est modifié plus tard, lorsque j’ai [lu Jorge Semprum]. La mort était dès lors toujours dans le passé, mais celui-ci avait cessé de s’éloigner, de s’évanouir. Il redevenait présent, tout au contraire. Je recommençais à remonter le cours de ma vie vers cette source, ce néant originaire.»

Ce qui engendre de mon côté...

Ra...

Hey oui... L’oubli, la vie..

Heureusement que je suis en thérapie maintenant!! mdr

merci pour l'idée de lecture! :)

moonheart — 08-05-2010 20:18

Pour répondre à la question, je crois que Primo Levi s'est suicidé parce qu'il ne s'identifiait qu'au camp et s'accrochait aux émotions et à l'angoisse qui en découlaient. Tandis que Jorge Semprum se considère comme un revenant et qui élabore avec plus de difficulté sur les sujets du camp, car il a l'impression de côtoyer à nouveau la mort et la souffrance. Bref je me permets de donner mon opinion, sans dénigrer leur vie, mais je pourrais dire que Jorge Semprum refuse de s'identifier à la mort et de s'y accrocher, il en a peur on dirait, tandis que Primo Levi s'y attache, s'identifie à elle et en fait son centre d'intérêt.

De mon côté, je crois que je m'identifie davantage à Primo Levi, du moins c'est de cette façon que j'ai mené ma vie jusqu'à la seconde près... mdrr

C'est comme si je m'accrochais à tout le mal que j'ai vécu, parce que c'est tout ce que je connais et que c'est tout ce que le monde tente d'oublier, que je n'ai pas été comprise, que je n'ai pas été aidé et que je n'ai jamais su qu'est-ce qui étais bien ou pas jusqu'à tard, puisque tout ce que j'apprenais, c'est que je l'apprenais ailleurs qu'à la maison et par moi-même avec mes bonnes et mes fausses perceptions. Bref, je m'accroche à l'injustice de ma vie, en espérant faussement, qu'un jour elle sera rendu. Malgré ma peur de la mort, je m'accroche à elle, car c'est une bonne porte de sortie. Ça va pas, tu te suicides. Ça va bien, tu vis. Plus besoin de souffrir l'injustice, le mal, surtout lorsque l'agresseur est rendu en toi et qui tape sur la tête de la petite. Mais j'ai réaliser jusqu'à il y a peu de temps, que dans ma vie, il n'y a pas seulement la petite et l'agresseur, il y a moi avec ma personnalité indéfini, flou, avec une faible estime, sans rêve, sans désir. La seule chose qui est défini c'est le caméléon ou le miroir qui reflète ce que les autres sont. Je réalise tranquillement et légèrement qu'il y a une réelle possibilité que je puisse me former adéquatement, puisque je ne vois plus ce que j'ai à perdre, peu importe par où j'ai à passer, je crois que ce sera toujours moins pire que la mort. De toute façon, la seule chose qui est définitive, c'est la mort!

moonheart — 21-05-2010 05:30

C'est fou comme la vie parfois peut avoir des petites situations subtiles qui passent inaperçues dans notre vie, même si c'est moi qui les vie ces situations! En fait, ça fait deux semaines que je stagne en thérapie et que je joue à la poule et l'oeuf pour essayer de comprendre ce qui se passe, d'essayer de trouver la raison pour laquelle je me laisse succomber à des fantaisies qui frôlent la douleur sans toute fois me blesser physiquement. Des fantaisies que j'ai honte qui me semblaient totalement inapropriées puisque j'allais bien. Mais est-ce que j'allais réellement bien?

Bien sûr je savais que la réponses était non, mais le pourquoi me restais sans réponse et aussi flou qu'un nuage vu à travers d'une paire de lunette trop forte. Mais voilà qu'un petit tour sur le net me transmet le déclencheur de cette situation qui m'a lancé sur cette pente descendente de façon plus ou moins contrôlée.

une situation qui me semblait futile, habituelle dans ce qui m'arrive fréquemment dans la vie. C'est du moins ce que je croyais. Maintenant je réalise que cette situation est venu me chercher de manière inconsciente, que je me suis mise en mode protection pour ne pas disjoncter devant le sentiment d'être naïve et d'avoir encore cru en une personne, une amitié de longue date perdue de vue depuis un certain temps et qui faisait apparition de nouveau, comme par enchantement et qui finalement, n'a débouché absolument à rien... Une semaine d'excitation et d'attente de retrouver cette bonne vieille amie et de savoir ce qu'elle est devenue, une semaine de stress en me demandant  si j'avais la capacité ou tout simplement si j'allais être à la hauteur de ce qu'elle pouvait penser de moi, depuis tout ce temps...

Le jour était fixé, l'heure et l'activité eux aussi depuis une semaine lorsqu'elle me dit la journée même, qu'elle était désolée, mais que pour tel raison, une raison qui était assez prévoyable d'avance, elle ne pouvait plus venir... Ça m'a frustré, j'ai fait comme si rien était en me rassurant de façon rationnelle. Que depuis le temps que je l'avais pas vu c'était pas si grave, qu'au fond c,était un stress de moins pour moi, que j,avais des choses à faire de mon côté et blablabla. Mais je refusais de m'admettre que ce simple espoir que je m'étais fait pendant toute la semaine, le désir que j'ai eu de croire que le vent tournait, le désir de rencontrer une acienne amitié qui me rappelerait de bon moment que j'ai eu dans des années de calvaire, de revoir une personne qui a été significative dans ma vie pendant de nombreuses années... bref tout ça pour dire que j'ai finalement compris ce soir en revoyant son message sur le net, que cette annulation de dernière minute m'a atteint au coeur comme un poignard l'aurait fait. J'ai passé d'un état fébrille à celui d'une frustration intense, une colère que j'ai aussitôt refoulée rationnellement pour ne pas revivre les sentiments d'avoir été naîve en espérant, de m'être permise de m'approprier un petit bonheur placer sur ma route à l'improviste, mais qui était finalement qu'un mirage.

J'ai recontacté ces émotions ce soir, lorsque je suis retombée par erreur sur son message que je n'avais pas supprimer en croyant qu'elle me relançait l'invitation. Une belle preuve que j'aime me martyriser et croire encore malgré que je ne fait que me torturer... Mais je peux au moins affirmer que je suis contente de finalement comprendre mon état de ses deux dernières semaines. Je ne sais toujours pas si c'est la poule ou l'oeuf, mais je comprends au moins un peu plus qu'auparavant!

moonheart — 22-08-2010 05:58

L'absurdité de la vie reste bien trop flagrante pour que ma rationalité s'aveugle d'émotions positives envers la vie... Puis mon corps tant qu'à lui, ne s'ancre pas du tout à la vie qu'on lui a insufflée. J'ai souvent l'impression d'être contentionnée à l'intérieur de ma propre enveloppe corporelle. Assez bizarre comme sensation. À tel point que je commence fortement à croire que j'ai un esprit en plus de mon amas de cellule, ce que je n'ai jamais cru de ma vie...

moonheart — 05-09-2010 05:40

Comment fait-t-on pour apprécier les bonnes choses de la vie? Je vais au Cegep dans un domaine que j’aime; j’ai une panoplie de talent qui m’est reflétée quasi quotidiennement; j’ai des capacités intellectuelles, artistiques; j’aime apprendre, observer, découvrir et c’est ce que je fais et que j’apprécie lorsque ça va bien dans ma vie. Je sais parfaitement que la vie ne peut pas être que du bonheur, mais pourquoi, ce qui me parait comme étant mon bonheur pendant une période ne me permet pas de voir la vie du bon œil, lorsque je me retrouve dans cette période? Pourtant je suis la même: le même corps, le même cerveau, les mêmes facultés et les mêmes talents.

Il y a une période où je crois en moi, une autre non. Une où je crois en la vie et une autre, non. Une où le sens de la vie ne me préoccupe pas en autant que j’en profite avant de crever et une autre où au contraire, je ne vois pas l’utilité de faire les choses vu l’absurdité de la vie. Je crois toujours ce qu’on me dit lorsqu’ils me disent que j’avance, que je chemine et que ce n’est pas parce que je vie une rechute que je retombe au point de départ, patati et patata. Je les crois toujours jusqu’à ce que je retombe toujours dans mes vieux patterns par épuisement mental et physique. Normalement, je suis orgueilleuse. Je refuse de me laisser abattre et de m’avouer vaincu. Donc, je me répète toujours que c’est moi qui a le contrôle et que je ne retomberai pas dans le gouffre. C’est ce qu’on me dit et je m’entête à croire que c’est vrai, jusqu’à ce que je me replante et que je me rends compte que je n’avais pas encore trouver le bon interrupteur, causant ainsi l’obscurité du gouffre que je connais dans les moindres racoins.

Oui je suis écœurée de toujours retomber à pieds joints dedans et non, je n’en retire aucune utilité ou plaisir comme bien des thérapeutes tentent de me faire comprendre. De down en down, je me dénigre toujours de plus en plus, car je me trouve de plus en plus nulle de ne pas être capable de l’éviter depuis le temps que je vie ces cycles. La honte s’amplifie elle aussi, je n’ose même plus demander d’aide dans les ressources, parce que je tombe toujours de haut et que je crois toujours que ces ressources étaient du passé. Je sais que c’est du clivage, qu’il faut que je réussisse à avoir une pensée intégrée. La théorie, je commence à la connaitre sur le bout des doigts. C’est la pratique qui ne fonctionne pas. Non c’est pas vrai. Elle fonctionne, c’est la persévérance qui flanche je crois. Le maintien de la pensée intégrée. Quand ça fait 2 mois que tu tente de contrôler ta pensée pour la garder intégrée et de ne pas perdre le bon cap de vue, je crois que c’est normal que je m’épuise. Alors quand le maintien devient un combat, je crois que c’est normal que la vie tangue vers l’absurde, puisqu’il n’a plus rien qui équilibre la balance. Je peux me dire 100 fois par jour et pendant plusieurs jours en ligne que c’est seulement un autre down tel que je les connais et qu’il va finir un moment donné comme tout ceux auparavant. C’est normal je crois que je me dise que ça ne vaut pas le coup de se battre de la sorte de façon périodique pour finalement toujours retomber dedans anyway. Parce que le temps que je lutte, le temps que je down est beaucoup plus long que le bon temps. Je ne veux plus vivre comme ça.

J’ai beau gardé mes objectifs en tête et d’agir en fonction d’eux afin de minimiser les dégâts au cas où je pognerais une autre bonne période. Je vais au Cegep et je continue de faire du bon travail, même si j’en retire plus de plaisir. Je me présente à tous mes cours, même si je n’ai pas fermer l’œil de la nuit parce que j’avais le cerveau hyperactif. Je continue à faire les loisirs et les activités que j’appréciais, de voir mes amis et de sortir, pour ne pas rester cloîtrer chez moi à ruminer mes bibittes intérieurs. J’essaie d’occuper mon cerveau pour ne pas le laisser diriger ma vie comme bon lui semble. Bref j’essaie de tout faire pour ne pas me laisser abattre, mais je suis vraiment fatiguée, découragée et écœurée.

On dit que j’ai le pouvoir, mais je ne sais pas du tout où il se trouve. Pourtant, je me rends compte que je n’attends que le hasard. J’attends impatiemment qu’il face son œuvre en me glissant du bon temps pour que je puisse reprendre des forces. On me dit que j’ai le contrôle, par contre j’ai vraiment l’impression que j’en ai aucun. Ce n’est pas une question de manque de volonté ou encore, parce que je ne veux pas essayer. J’ai vraiment l’impression de subir ces cycles et j’en ai vraiment ras le bol depuis tout ce temps, malgré ce qu’on peut me dire. C’est pas pour rien que je veux crever lorsque je me retrouve dans cette période. Je crois que si j’en retirerais une quelconque satisfaction, j’en profiterais et je me crisserais bien de cette état.

Mais c’est pas le cas. Je me sens sous contention dans mon corps inapte à vivre normalement. Je sens que mes talents, mes capacités, mes facultés sont séquestrés, puisqu’ils ne sont pas libres de pouvoir exister et s’épanouir comme je le désire. Je me sens condamnée à être pendant une période et à végéter en espérant de pouvoir revivre...

Le pire, c’est qu’il n’y a aucune évolution dans ma vie depuis tout ce temps, quoiqu’on dise. Si j’avais le courage de feuilleter tous les écrits que j’ai fait dans ma vie depuis mon diagnostique, je retrouverais sans doute plusieurs propos redondants. Ma vie radote, donc je radote... Je ne peux pas faire autrement. Heureusement, je n’ai pas garder tout mes écrits et de toute façon, je ne vois pas l’utilité, puisque ce que j’ai écrit, je l’ai vécu, revécu et rerevécu. Donc je ne désire pas le lire, le relire et le rerelire....

moonheart — 13-09-2010 04:19

o_0

non.. mais... vraiment... J'ai l'impression qu'il faudrait que je m'enrobe dans un gros cocon lorsque je ne vais pas très bien mentalement. Que je m'enferme dans un espace douillet et que je ne bouge plus. bref que je ne fasse plus rien pour ne pas m'irriter d'avantage. Je navigue sur le net tout bonnement pour me distraire et v'là qui arrive toujours quelque chose qui vient me chercher et me torturer l'esprit. Quand ce n'est pas une chose c'est un autre.. mais ce soir, j'avoue que c'est le comble

J'étais sur facebook et un contact a signalé une page à dénoncer. Normalement, c'est des photos de vieux exhibitionnistes que je m'amuse à envoyer chier avant de dénoncer. Une pierre deux coups. Ça défoule et ça nettoie facebook pour les plus jeunes. Mais là, c'était tout autre chose et j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à voir ce que j'ai vu... de la pornographie infantile... deux petits gars, tout frêle... J'ai resté tétaniser devant l'écran. Mon regard rivé sur le leur... Un regard terne, souffrant et lointain... Je n'arrive pas à comprendre la raison pour laquelle des choses de ce genre arrive encore dans la vie. Ça me surprendrait que c'est deux jeunes s'en sortent indemnes et ça me bouleverse, ça me révolte, ça me répugne. J'ai beau me dire que la vie se retournera vers ceux qui bousillent la vie des enfants, mais il n'en reste pas moins que je voudrais aller les venger car souvent la vie tarde à le faire et que les prédateurs ont le temps de récidiver...

Une bonne grosse dose de rage pour moi ce soir. Et je ne peux pas dire que ma tite est restée insensible à la vue de cette page. Je lui ai taper sur la tête pendant longtemps en l'accusant d'avoir tout fait pour paraître correct au lieu d'essayer de se défendre et de s'affirmer. Mais je me rends compte que les yeux ne mentent pas. Même si j'avais un sourire forcé sur les lèvres, les yeux ne mentent pas... Je ne sais pas pourquoi des gens arrivent à ressentir un plaisir devant des jeunes yeux éteints...

Ma leçon de la journée, c'est que je ne dénoncerai plus de page sur facebook.. De toute façon, il y aura d'autres personnes qui le feront et je ne tomberai plus sur des cochonneries de ce genre.... Mais pour eux il est trop tard tout comme ma petite...

:,(

moonheart — 22-10-2010 04:40

me v'là rendu bipolaire maintenant... comme si les diagnostics allait m'aider à mieux me comprendre. Maintenant au lieu qu'on me dise, ça c'est toi qui le sait, c'est toi qui a le contrôle ou toutes autres conneries que je suis habituées d'entendre, on me dit: « ça, c'est la maladie et les médicaments t'aideront à être plus stable»......

Je me fous du diagnostique en fait.... tout ce que je veux, c'est de ne plus vivre ainsi et être un peu plus stable... Je ne veux pas être la fille qui va bien que quelques mois par années et qui déprime le reste du temps... Je ne veux plus attendre de vivre que lorsque ça va bien parce que le reste du temps je rame pour rien. C'est décourageant et j'hais la psychiatrie. Ils se foutent de nous et tout ce qu'ils cherchent à trouver c'est un diagnostique qui résume toute ma vie dans une description de leur dsm. Est-ce que je remplis les critères??? oui?? ok et après?? une bonne dose de pilule et ça t'aidera.... Oui c'est ce que vous me disiez lorsque j'étais supposément TPL et que je gobais des pilules supposées m'aider aussi... Donc, si je résume, j'ai pris pendant 13 ans des médicaments pour rien et maintenant on me dit qu'ils m'aideront encore? est-ce que c'est normal que je n'y crois plus?? Si ça ne fonctionne pas, est-ce que je deviendrai schizophrène avec d'autre médicament??

Après ils s'amusent à monter des études qui déplore l'usage abusif des médicaments. Que les québecois sont les plus grands consommateurs de pilules antipressives, patati et patata... C'est normal, puisque c,est la seule aide disponible pour la majeur partie de la société industrielle, la psychiatrie... c'est la seule disponible lorsqu'on est écoeurée et qu'on n'arrive plus à rien. Pas le choix, sinon faut que tu débourses un montant que tu n'as pas ou ben tu prends les services gratos où se sont des minables qui travaillent et qui n'arrivent à rien avec moi, parce que c'est moi qui a le contrôle... Là je pognes un down, y'a plus rien à faire, puisque ça fait un bout que je lutte pour ne pas arriver là et tout ce qu'on me dit c'est que je suis bipolaire, on me garde de force à l'hôpital et je dois gober des pilules pour les contenter et pouvoir enfin sortir... normal que la consommation augmente et soit autant allarmante dans la province.... Est-ce qu'elle change ma vie présentement?? non... Je n'ai plus le goût de rien tout de même... Oui mais ça prend du temps à agir.... connerie... Ça jamais rien changé dans ma vie et c,est pas parce que j'ai un autre diagnostic que ça changera...

Non, mais quand même, on m'a tout de même suggéré de continuer ma thérapie et de m'accrocher au bonne periode de ma vie, en me disant qu'il y en aura d'autres. Wow!! merci je n'y avais pas pensé! La superbe thérapie qui nous suggère à tolérer la détresse en mettant un stop avant d'agir et de ce changer les idées.... ouais c'est ça... Je tombe de la fille qui allait à l'école et qui écrivait et lisait à tour de bras à celle qui a de la difficulté à lire une page et à passer son temps à faire des mots cachés et écouter de la musique, parce que ça ne fonctionne plus dans sa tête depuis une couple de mois... Je sais qu,il faut que je m'occupe et c'est ce que je fais normalement lorsque je suis capable. C'est ce que je faisais il y a trois mois lorsque je commencais à dire que je retombais tranquillement, que je me sentais dégringoler, mais qu,on se foutait de moi, parce qu'une TPL est sensé avoir le contrôle en mettant un stop et en tolérant la détresse. la crise du 12hrs pis ça passe... Moi, le stop il devait durée pendant des mois... je leur disais.... mais ils ne m'écoutaient pas... j'étais TPL et une TPL à seulement de la difficulté à gérer et manipule et blablabla...

Là je suis bipolaire supposéement, je suis crissement down et tout ce qu'on me dit c'est la médication t'aidera... accroche toi... lâche pas... c'est la maladie....

Non mais sérieusement... Est-ce vraiment la seule aide qu'on peut avoir lorsque ça va mal?? J'en ai vraiment ras le bol de tout ça... Pis avec l'hospitalisation, je dois annuler ma session en plus... connerie....

moonheart — 23-10-2010 08:04

Je me demande comment des gens peuvent m'aider à m'orienter dans ma quête s'ils ont tous cru en un diagnostic éroné... Depuis le temps qu'ils me connaissent et qui m'identifient avec une étiquette, des comportements, des pensées supposées typiques à mon diagnostic, qui finalement ne l'est plus. Dans le fond, ils n'en savent pas plus que moi sur ce qui ne tourne pas rond avec moi... Alors comment peuvent-ils m'aider à trouver la bonne piste? Je sais que c'est ma vie que je dois être celle qui guide, mais si je cogne aux portes pour demander de l'aide, c'est parce qu'il y a un brouillard sur mon chemin et que je n'arrive plus à rien seule. Mais s'ils m'aident en croyant tous que je suis ce que je ne suis pas, c'est qu'ils n'en savent pas plus que moi et qu'ils ne pourront m'aider mieux que je puisse le faire moi-même, non?? Donc je me retrouve au même point à croire en une aide qui n'est pas mieux que ce que je peux faire!?

Quand je vais bien et que j'aime la vie est-ce du clivage comme on me l'a toujours dit parce que je vois seulement le blanc?? est-ce parce que je suis dans un high ou est-ce tout simplement que j'apprécie la vie? D'un autre sens, si je suis dans un down comme en ce moment. est-ce parce que je refuse de vivre les réussites et que je me contente de voir le noir de la vie parce que je clive et que je dévalorise pour me protéger? Est-ce tout simplement une maladie affective et que les molécules chimiques m'aideront réellement? ou encore est-ce seulement parce que la vie est merdique?

pourquoi ils s'entêtent à nous catégoriser avec des étiquettes et à nous aider selon celles-ci, s'ils ne savent pas exactement ce qu'on a? Pour ma part, cette annonce brouille encore plus mon chemin depuis. Je me sens perdu dans mon propre cheminement. Je trouve que j'ai tellement été traitée strictement comme les manuels le disaient, que je me suis conformée à être comme on me le disait que je me suis encore plus perdue... À chaque fois que je cognais à une porte, on me demandait mon diagnostic, on me dirigeait et on me disait que j'étais comme ci comme ça... Je pognais les nerfs contre eux parce que je sentais que je devais m'obstiner à éclaircir le tout, puisque j'avais l'impression qu'on me ridiculisait avec leur théorie. Je me suis dit: « après tout tu n'as qu'une rétisance à admettre tes vérités.» Des blocages par exemples ou je ne sais quoi d'autres et je me suis plier à ce qu'ils m'ont dit. Par contre j'avais toujours une tite voix qui se révoltait contre eux et qui finissait par éclater à chaque creux. D'où leur impression de colère mal gérer peut-être. Parce que je ne l'exprime pas toujours de la bonne façon. Sur ce point, je sais que j'ai cheminé. Je peux au moins leur donner ça. Mais il reste que je me retrouve toujours avec les mêmes symptômes et une panoplie d'interrogations qui éclot avec ce nouveau diagnostic... Je ne sais même plus quoi penser de tout ça, de moi. De plus, je ne sais même plus à qui faire confiance et vers qui me retourner.

Est-ce que je me retourne vers le psychiatre qui me donne le nouveau diagnostic? Il m'avait cru TPL départ et avait pris en charge mon dossier en cas d'hospitalisation parce que j'étais TPL et que c'était le spécialiste. Est-ce parce que je vais à sa clinique pour les TPL et qui ne veut plus de moi pour je ne sais quelle raison? Est-ce que je me retourne vers mon psychiatre habituel qui m'a toujours dit TPL depuis que je le connais? Qui sait peut-être qu'il n'a pas tort. Je suis peut-être TPL et tout ce qui va avec et que celui qui me dit bipolaire a sorti ça de je ne sais trop où...

Et moi, qu'est-ce que je suis dans tout ça?? Suis-je une TPL qui vient de regresser au plus bas niveau et qui refuse de s'admettre qu'elle est TPL? Suis-je vraiment bipolaire, mais que je refuse de m'admettre que je suis malade?

Vraiment, je ne sais pas si ma nouvelle médication m'aidera réellement, donc je me garde une petite gêne pour dire que l'annonce de ce diagnostic à été la pire tournure de tout mes downs... en plus de lutter pour vivre et ne pas faire trop de conneries, je me ramasse avec plein de questions et j'ai l'impression que tout mes pièces assemblées se sont encore éparpillées. Comme si tout ce que j'avais fait comme travail c'était enfouie dans la nappe de brouillard, loin devant moi. Comme s'il faudrait que je recommence à rassembler toutes les pièces, mais qui fallait encore que je les trouves d'abord et que je refasse le tri. Puis qui pourra m'aider à remonter le tout, à qui je ferai confiance?

Je ne sais même plus quoi penser de ce que j'écris présentement. Est-ce que c'est normal que je vive cette nouveauté ainsi? est-ce que c'est mon hypersensibilité de TPL qui fait que je vois gros une chose qui n'est pas plus compliquer que ça. Est-ce que c'est mon down de bipolaire qui fait que je vois tout noir et qui complique tout ou est-ce que je suis dans la normal et que plusieurs personnes réagiraient de la sorte?

Je ne sais vraiment plus... j'ai hâte que tout ça se termine!

moonheart — 23-10-2010 08:22

J'aimerais seulement pouvoir vivre et arrêter de survivre dans ces putains de downs qui n'en finisse plus. Dire que je nie et j'oublie que je peux descendre aussi creux à chaque fois que ça va bien. Comment peut-on réussir à nier ça et croire qu'on a menti quand je sais parfaitement que je suis en train de le vivre présentement? En fait c'est ce qui a fait pencher le psychiatre vers ce nouveau diagnostic je crois. Ce sont des cycles. je ne crois pas en mes downs quand ça va bien et au contraire quand ça va mal je n'espère que ma bonne période arrive. Est-ce possible d'être TPL à temps partiel?? C'est vrai, peut-être que du clivage!

pfff....... dire que je trouvais que mon cerveau allait trop vite, qu'il se posait trop de question et qui réflichissait trop! Me voilà avec le jack pot! Comme quoi le corps humain est toujours capable d'en prendre plus quand on le croit rendu au bout...

Je tenais à préciser que je sais que je suis sur un site de psychanalise et non de psychiatrie... je sais aussi que je suis encore dans la section dépendance et que je m'éloigne encore plus du sujet que lorsque j'ai commencé le topic avec le but d'évacuer sur l'automutilation, mais ça me fait que du bien d'évacuer comme ça! Ça me permettra de pouvoir dormir avec la tête un peu plus légère!

moonheart — 09-12-2010 01:18

Quel genre de thérapeute est-il? je veux dire ça profession en tant que tel? Puis de quel région exactement ?(je ne me rapelle pas avoir dit ma région précisément, mais j'ai tellement écrit de truc qu'il se peut que je ne m'en souvienne pas! mdrr) Je peux bien prendre l'information, mais je ne crois pas que je pourrai par rapport à mes finances... je suis aux études et je n'ai pas d'assurance ou quoi que ce soit... ça toujours été mon problème par rapport à la thérapie. C'est pour cette raison que je prends les services gratuits, mais bon... j'ai rencontré plus d'intervenant que de mois de thérapie à cause des changements d'employés..

Merci et bonne fin de journée!

moonheart — 10-12-2010 02:33

ok il est peut-être bien je ne le connais pas.. par contre je ne sais pas ce qu'il offre comme service en tant que psychologue... voici ce qu'il marque sur son site internet!

«Bonjour,

Si vous êtes à la recherche de conseils à propos de votre situation personnelle, je ne pourrai pas vous répondre. Je n'offre pas de conseils psychologiques par courrier électronique et je ne pratique pas la psychothérapie en cabinet privé.

Si vous voulez communiquer avec moi pour toutes autres questions relatives à mes réalisations sur le Web, mes publications ou autres projets professionnels, je me ferai un plaisir de donner suite à votre message dans les plus brefs délais.»

Je ne sais pas s'il offre une thérapie par chattage je n'ai pas osé lui écrire... mdrr De toute façon, tant qu'à faire une thérapie par le net, j'aime mieux prendre les services gratos de mon milieu et me défouler sur le net comme je fais!

Merci tout de même de l'intention!

Thérapeute — 10-12-2010 11:46

oups ,alors il a changé de méthode, avant il recevait.. ;(

moonheart — 12-12-2010 03:32

pas de problème! C'est la bonne intention du geste qui compte! :) De toute façon, je doute que j'aurais pu me payer ses services! Donc, le résultat serait revenu au même! mdrr De plus, je suis plutôt en forme dans ce temps-ci! Ça sera mon premier Noel depuis de nombreuses années que je me sentirai bien comme ça! Normalement je déteste les fêtes parce que je suis toujours dans une mauvaise période à ce moment de l'année et que les sorties, les rencontres familiales et tout me puent au nez et me demande un gros effort. mais là c,est vraiment différent et je suis contente et j'apprécie! puis surtout, j'ai hâte de voir tout mon monde! Alors je ne me vois pas aller cogner à une nouvelle porte pour demander de l'aide en disant que tout va bien! mdrr

Thérapeute — 12-12-2010 09:16

alors passez de bonnes Fêtes.. ;)

moonheart — 13-12-2010 04:22

merci beaucoup! Et vous aussi passez de belles fêtes! :)

Thérapeute — 10-01-2011 16:10

Comment se passe ce début d'année?

moonheart — 10-01-2011 19:18

oui, ça se passe bien! Merci! Par contre, je tourne un peu en rond en ce moment et j'ai hâte que les cours recommencent! Plus que 2 semaines! :)

Et vous, elle débute bien?

Thérapeute — 11-01-2011 09:23

çà va merci, combien de temps durent les vacances chez vous?

moonheart — 11-01-2011 19:03

Normalement, il y a un peu plus d'un mois! Dans mon cas, c'est depuis le mois d'octobre, car je me suis replanter et j'ai du mettre fin à ma session. Donc l'occupaton habituelle est devenu redondante depuis! C'est pourquoi j'ai si hâte au début des cours! hihi J'ai hâte de pouvoir remettre mon cerveau en action au profit de mon futur! :)

Thérapeute — 18-01-2011 12:51

a écrit:

J'ai hâte de pouvoir remettre mon cerveau en action au profit de mon futur!

penser positivement au futur est déjà un grand pas ..
continuez !! ;)

moonheart — 18-01-2011 19:21

merci pour l'encouragement! :)

Thérapeute — 13-02-2011 12:53

c'est vous qui avez fait ce grand pas..

a écrit:

De toute façon, je doute que j'aurais pu me payer ses services

à l'époque de votre consommation vous trouviez bien les moyens $ pour .. alors pourquoi aujourd'hui vous ne pourriez en trouver pour aller bien? ;)

moonheart — 14-02-2011 02:07

Je n'ai jamais eu de problème d'argent avec la consommation, car je ne consomme pas! Ma dépendance est l'automutilation. Elle part et elle revient tout dépendant si je vais bien ou pas! c'est pas ce qui coute le plus cher monétairement! ;)

Thérapeute — 14-02-2011 16:16

oui je sais.. mais il fallait bien vous soigner..  les toubibs et les points de sutures..

moonheart — 14-02-2011 17:38

je ne sais pas si je peux dire que c'est un avantage ou un désavantage, mais tout est déboursé ici pour ce genre de service! Assurence Maladie... une belle merde sournoise!

Thérapeute — 15-02-2011 12:45

a écrit:

mais tout est déboursé

sauf les soins psy?

moonheart — 15-02-2011 16:25

exactement! Les psy, les dentistes, les orthèsistes, les ophtalmologistes, les physiothérapeute... bref, quand tu as un prob en santé mentale, c'est la psychiatrie qui prend le relais... ils te forcent à prendre des médicaments avec un suivi qui n'a rien de thérapeutique.

Il y a quelques services gratuits de psychologue, c'est ce que j'ai fait pendant un certain temps... mais le personnel change fréquemment et je n'avais pas le temps de m'habituer à un qui fallait que je recommence. Sinon, je fais une thérapie pour les TPL, mais pour l'instant elle est sur la glace, puisque je suis peut-être bipolaire...

Ce que je trouve le plus stupide, c'est que j'avais eu une subvention de IVAC qui déboursait les frais de psychologue. Après un temps, ils ont refusé de renouveller ma demande sous prétexte que mon diagnostic était TPL et qu'il avait une clinique spécialisé qui offraient des soins gratuitement. Donc que je n'avais qu'à y aller. Bon OK, ce n'était pas dit de façon aussi drastique, mais c'était sous entendu. Puis voilà que cette clinique suspend le suivie parce qu'ils croient que je suis bipolaire. Donc il ne me reste qu'à retourner vers le public si je veux débuter une autre thérapie.

Par contre, pour l'instant je vais bien et je ne vois pas l'utilité d'une autre thérapie où je devrai continuellement recommencer en changeant de thérapeute. C'est pour cette raison que je profite de ma bonne période!! :)

Thérapeute — 30-07-2011 19:53

a écrit:

C'est pour cette raison que je profite de ma bonne période!!

so?

moonheart — 31-07-2011 17:45

c'est la catastrophe!! :( j'imagine que ça va passer comme d'habitude

Thérapeute — 31-07-2011 20:50

humm.. mais est ce qu'au moins les périodes de bon/pas bon cata.. s'espacent un peu les unes des autres?
et est ce que les "pics" sont toujours aussi intences ou moins forts?

moonheart — 01-08-2011 04:49

Les vagues ne sont jamais pareilles. J'essaie justement de les rationaliser pour tenter de comprendre leur aspect "cyclique", mais rien n'est semblable. La durée de la crise ou entre les crises n'est jamais la même, ça ne se passe jamais à la même période de l'année ou des mois... Bref, rien de stable dans mon instabilité.... hihi Il n'y a rien qui s'améliore ou qui se détériore puisqu'une crise peut être moins ou plus intenses que la précédente. Puis la médication ne semble jouer aucun rôle malheureusement.

Pour les pics, ils ont toujours été modérés et ils le sont toujours. Pour eux aussi la durée n'est pas fixe. Elle varie.  Ils ne sont pas très pénibles à vivre, au contraire. J'aime les vivre, puisque je me sens vraiment bien dans cette période et que je me sens revivre. Mais je ne suis pas certaine que ça vaut le coup!

Merci de prendre le temps de vous informer! :)

Thérapeute — 02-08-2011 09:14

a écrit:

Ils ne sont pas très pénibles à vivre, au contraire. J'aime les vivre, puisque je me sens vraiment bien dans cette période et que je me sens revivre.

en ayant écrit avant:

a écrit:

c'est la catastrophe!!

?? vous aimez les cata? ;)

moonheart — 02-08-2011 14:26

Non! tout au contraire!!! Je déteste lorsque je suis dans un creux et j'envie mes pics! Ce sont les pics qui sont intéressants à vivre!

mais il y au moins une amélioration dans mes downs. Je ne me blesse plus! :)

moonheart — 02-08-2011 23:41

Je lis présentement un livre long et pénible, que je suggère à personne en fait... Je m'entête à le lire que pour le principe de finir les livres que j'ai commencés et que c'est ma cousine qui me l'a suggéré. Il est écrit:

"Pierre a toujours été convaincu que le moment le plus atroce pour l’homme qui tombe en bas d’une falaise ou d’un gratte-ciel doit être ce bref instant où il vacille et tente de reprendre l’équilibre. Pendant la chute, le sentiment prédominant est sans doute le fatalisme, ou l’abandon, ou les deux. Mais les quelques microsecondes durant lesquelles cet homme se demande s’il va basculer ou non doivent être saturées d’une terreur pure." - Patrick Sénécal, Le vide "2. Le flambeaux", Alire, 2008, p.229

Je crois que cette phrase décrit bien le moment où je lutte pour ne pas sombrer complètement! Bref, je n'aime vraiment me sentir comme ça! Mais si vous me posez la question, est-ce parce qu'il y a des personnes qui aiment se sentir ainsi??

moonheart — 03-08-2011 06:37

Je vais sembler psychotique, mais je suis normal....

Comment faites-vous pour savoir que tout est réel? Vous allez me répondre que j’ai écouté trop de film, lu trop de livre ou je ne sais trop, et c’est vrai! Mais ça ne répond pas à ma question! Je ne suis pas en colère et je ne veux pas dénigrer le métier de personne, mais comment font les spécialistes, les psys, les intervenants de tout genre pour dire ce qui est de la folie ou non, le bien ou le mal, la réalité ou le rêve? Qui juge la norme, comment et pourquoi?

Qui me dit que le voisin existe vraiment, que je ne suis pas toute seule dans mon monde  à me faire manipuler par des miroirs; que ce que je fais est vraiment bien ou mal, puisque ce sont des hommes qui me l’ont appris?

Peut-être que le psychotique qui s’imagine surveiller par de nombreuses caméra n’a pas tort... Le nombres de caméra, de iphone, de n’importe quoi qui enregistre est immense autour de moi, qui dit que le psychotique n’est pas sur mon chemin pour que je m’aperçoive de cette réalité? Peut-être que c’est un signe ou un manigance...  Je suis peut-être réellement surveiller ou on essaie de me faire croire que je suis surveiller pour qu’on m’interne. De plus, peut-être que le psychotique a tort ou a raison, mais personne ne connait la réponse! Et est-ce qu’il existe vraiment? Pourtant, peut importe la réalité, on se permet de dire que quelqu’un est fou, même si on ne sait pas ce qu’est la vie et la réalité de notre propre personne!

Parmi toutes les possibilités qu’offre une chose, comment faites-vous pour vous en tenir à votre décision et savoir que c’est juste dans votre réalité si elle est?

Parfois, j’ai vraiment l’impression qu’on me teste et que tout ça n’est rien de plus qu’une analyse scientifique pour savoir combien de temps je vais endurer les inepties de tout genre, les signes, les manigances, etc.. Je trouve que tout le monde sonne faux. Je me rationnalise et me dis que je suis trop égocentrique pour croire que toute la planète ne tournerait qu’autour de moi.

Ce n’est pas qu’une question de bien ou mal, mais tout à plusieurs sens, plusieurs possibilités... Et tout ça pour quoi? Pour revenir inlassablement sur mes pas?? C’est vraiment ça la réalité ou si c’est ma folie tout ça?

Thérapeute — 12-08-2011 20:09

et que pesnent vos soignants de tout ceci?
et surtout vous quand vous êtes en période ou tout va bien? comme il y a quelques temps?
quand vous écrivez (un mois environ):

a écrit:

Par contre, pour l'instant je vais bien et je ne vois pas l'utilité d'une autre thérapie où je devrai continuellement recommencer en changeant de thérapeute. C'est pour cette raison que je profite de ma bonne période!!

...

moonheart — 12-08-2011 21:14

Mes soignants n'en pensent pas grand chose! Du moins, il ne me font pas de réflexion précise sur mon cas... Ils se contentent de me retourner la question... Il y a quelques semaines, j'ai eu un RDV avec mon psychiatre. J'aillais bien et depuis plusieurs mois. Alors il m'a justement posé cette question : "Comment expliques-tu que tout va bien présentement?" Je ne sais pas, ça va ou ça va pas... pourquoi, je ne sais pas malheureusement! Pourtant, j'aimerais bien le savoir! Depuis que ça va moins bien, je ne l'ai pas vu et je n'ai pas le goût de le voir!? Mais je sais que ce sera une chose à faire malgré tout.

Alors qu'est-ce que j'en pense moi-même? je ne sais pas! Alors, je ne peux pas répondre autre chose que cette réponse plate à entendre. Qu'est-ce que j'en pense lorsque je vais bien?? Que tout est mensonge dans ma vie. Je ne peux pas croire que je puisse être autant différente et être autant opposé à ce que je suis dans une phase ou l'autre. Dernièrement, j'ai lu une phrase dans "Ainsi parlait Zarathoustra" de Nietzsche. "Qui ne croit en lui-même, ment toujours" (p.172) Je ne crois pas qu'il ait tort... En tout cas, cette phrase est venu me chercher. Ou encore: "Tout ce qui est droit ment [...]. Toute vérité est courbée, le temps lui même est un cercle." (p.220) Bon, je laisse parler les autres à ma place encore une fois, mais je trouve que ces mots sont soutirés de mon cerveau. D'ailleurs c'est pas trop rassurant de voir que des personnes, qui partagent parfois les mêmes pensées que moi, sont devenues folles, se sont suicidées ou se sont cherchées toute leur vie!

Comment faites-vous pour voir une pomme comme une pomme seulement?

Thérapeute — 13-08-2011 13:05

a écrit:

Comment faites-vous pour voir une pomme comme une pomme seulement?

... cela dépend de l'instant , je laisse jouer l'imagination de ma gourmandise... je la voie en pomme, en tarte, compote, cidre, caramélisée avec de la "whipped cream" avec un léger filet de sirop d'érable...etc ;)

moonheart — 13-08-2011 17:44

miaaammmm... Je prendrais bien la dernière SVP! ça semble très bon! hihi

Thérapeute — 15-08-2011 09:44

voyez... la projection d'une image gourmande vous ramène le sourire et l'envie d'un plaisir.. simple à réaliser.. un petit truc à garder en mémoire ;)

moonheart — 16-08-2011 06:36

Oui! Certainement, car ça fait toujours du bien de bouffer nos émotions! hihi

moonheart — 01-09-2011 12:32

"Il répète tout ce qui, émané des sources du refoulé, imprègne déjà toute sa personnalité: ses inhibitions, ses attitudes inadéquates, ses traits de caractère pathologiques. Il répète également, pendant le traitement, tous ses symptômes."

"Certains individus répètent invariablement au cours de leur existence les mêmes réactions nuisibles, ou bien ils semblent poursuivis par un destin implacable; une observation plus minutieuse montre qu'ils sont les propres auteurs inconscients de leur malheur."

Concrètement, comment on fait pour casser cette redondance?

moonheart — 02-01-2012 04:58

Bonne année à tous!

moonheart — 02-03-2012 04:11

Je suis heureuse ce soir. Après 6 mois de dépression, ça fait du bien! hihi

J'ai rencontré une nouvelle thérapeute ce soir, au privé. Je n'ai jamais ressentie ce que j'ai sentie ce soir. Écouter, comprise et une aide future pour démêler le tout. Je lui ai raconté mon vécu, d'un ton neutre, mais j'ai tout de même parler contrairement à mes séances de blocage et de mutisme. Elle en a su plus que quiconque dans ma vie, en une seule rencontre. Je me suis sentie à l'aise avec elle dès le début. Elle m'aidait de questions et c'était constructif pour moi, je sentais une capacité de répondre.

Je ne sais pas pourquoi j'ai pris un ton neutre, par contre. Ça été naturel pour moi de raconter ainsi. Mais la thérapeute m'a dit: «tu me parles de ton passé et ça me touche, ça me fait vivre des émotions et ce n'est pas le mien. Alors pourquoi, toi, tu restes neutre?»

À vrai dire, je ne sais pas pourquoi je me bloque ainsi. Je ne ressentais strictement rien lorsque je parlais. Un robot. Pourtant, je sais que je me pète des dépressions à cause que je vis mal avec mon passé et là, j'en parle et je reste indifférente. Mais je suis heureuse tout de même, car j'ai réussi à parler de tout ça autrement que par le net. Ça fait du bien de se sentir écouter et de parler devant une personne qui veut et peut t'aider.

Voilà, je suis contente et j'ai un autre rdv la semaine prochaine!

Merci!