lebilly1 — 04-12-2009 19:45

Bonjour,
je lis actuellement un livre de Jean Oury "à qu'elle heure passe le train" et il y a un passage que je ne comprends pas bien.
Pouvez vous m'éclairer?
"Si on dit à un schizophrène qu'on l'a compris il ne lui reste plus qu'à crever.
Il faut sacrifier le matériel. On a en face de soi un corps crevassé, il faut essayer de mettre des planches sur les crevasses c'est tout."
Merci pour votre aide

Thérapeute — 05-12-2009 13:25

Bonjour,

a écrit:

Il n’y a plus d’événement pour un schizophrène, sauf un unique et non transformé, dont son existence est le ressassement ; il a un penser fait d’impensable . Ce qui n’a pas été vécu et éprouvé, ce qui échappe à toute possibilité de mémoration, est au creux de l’être [2]. » Le transpassible fait défaut au schizophrène, incapable de passer dans un monde nouveau, il reste coincé dans les débris de l’ancien, qu’il tente de rafistoler par son délire.

la partie en gras pourrait éclairer votre questionnement..