Bonjour,

Je suis en couple depuis 2 ans avec un homme bien sous tout rapports. Nous sommes jeunes, beaux, à l'aise financièrement, complices, bref l'image du couple parfait. Cependant j'ai découvert il y a quelques jours son profil sur un site de rencontres coquines. Acte manqué de sa part il n'avait pas fermé la page alors qu'il avait utilisé mon ordinateur ! Je l'ai appelé illico et il est arrivé de suite pour s'excuser, admettre les faits. J'ai demandé à lire les échanges, notamment les derniers avec une fille en particulier. J'ai appris qu'ils s'étaient envoyé des photos (elle nue) et se sont laissés des messages vocaux. J'ai toujours su qu'il était fortement penché sur le sexe et toutes les expériences possibles. Sans pour autant tout accepter (notamment l'intervention d'un deuxième homme : son fantasme !) J'essaye de trouver parfois des compromis : endroit coquin, hammam libertin, mais juste avec lui. Nous parlons beaucoup, sans pudeur, je n'ai pas de blocages, si ce n'est le désir de respecter ce que j'estime être de l'ordre de ma dignité. Ce penchant pour les sites ne date pas d'hier. Avec son ex (relation de 9 ans) il continuait de tchater avec des filles, jusqu'à ce qu'il se fasse "griller". Avec moi le tchat a monté d'un cran puisqu'il s'agissait de site sexuelle. Après le choc de me perdre, la prise de conscience, la honte et la culpabilité, il m' a juré de cesser. Il met tout en haut de ses valeurs la fidélité physique. Un baiser représente pour lui une plus grande infidélité que les contacts virtuels. Soit. Mon souci n'est pas dans le pardon que j'opère actuellement. J'observe bien son repenti et le croit. Mais j'aimerai traiter le fond plus encore que la forme. Je ne veux pas être une gendarmette qui vérifie que tous ses sites soit rayés, qu'il ne passe pas trop de temps sur internet etc...A savoir faut il consulter qq un ? Qui ? Est ce nécessaire ? Ce penchant est-il lié à un vide qu'il est possible de combler autrement ? Mon angoisse est qu'il recommence un jour, passé la peur de perdre l'autre, quand le quotidien aura repris, forcément, un peu de sa place.

Merci.