chile87 — 04-12-2007 01:26

Bonjour à vous

Je suis une jeune fille de 20 ans et je suis souvent suggète à des rechutes dans la dépréssion. J'ai affronté à l'age de 16 ans une trés grosse dépression (je suis allé en clinique pour adulte pendant environs 6 mois puis j'ai intégré un établissement psychiatrique et pédagogique de la fondation des étudiants de france pendant 1 ans). Depuis ces épisodes je vais beaucoup mieux (car j'étais vraiment tombé trés bas : prise d'alcool, subutex, scarifications, troubles du comportement alimentaire, bref c'était trés complet!), je suis suivie trés régulièrement mais je retombe régulièrement en dépréssion et de plus cela devient de plus en plus fréquent avec des retours en clinique, mais ceux là vraiment beaucoup plus courts. A l'époque où je suis sortie de cette institution je pensais réellement que tous ces épisodes de ma vie appartenaient au passé même si je savais trés bien que se ne serai pas évident toujours, loin de là!

Donc ma psychiatre, lorsque je lui ai demandé de quoi je souffrais réellement m'a dit que j'avais un trouble du comportement qui s'appelait la cyclothimie; quelle est la différence avec la bipolarité?
De plus je pense ne pas avoir vraiment de comportements maniaques.

Cela fait depuis que j'ai 15 ans que je prend des médicaments au départ Zoloft, puis divers anxiolitiques et sommnifères (surtout des hypnotiques), car j'en ai besion, de plus je viens de commencer à prendre un régulateur de l'humeur.

Voilà donc (enfin, on y arrive) non pas que je remette en question le professionalisme de ma psy mais j'ai un peu peur qu'elle puisse se tromper sur le diagnostic de ma maladie ( j'ai eu droit à plusieures interprétations dont la plus fausse ( se sont les termes de mon ancien psychiatre, que j'aimais beaucoup pour entre autre m'avoir reconcillier avec le milieu médical)) a été borderline.
Sinon,  en société , je suis souriante, polie et j'essaye d'avoir de l'humour et peu d'esprit mais j'ai tendance à être (comme me l'avait balancé suptilement toujours ce monsieur cité ci-dessus) enjoleuse.

Voilà je vais en rester la pour ce matin car il est trés tard et ce n'est vraiment pas serieux pour quelqu'un qui à de gros problèmes de sommeil et qui doit sur le conseil de son médecin retrouver un rythme et puis j'en ai marre d'écrire car en plus je suis trés longue à taper.
A bientôt pour la suite car mon histoire et particulièrement complexe et volumineuse et doi être précissée.

Bises

georgesN — 04-12-2007 07:22

Il y a un grave danger à "recevoir" un diagnostic, surtout en matière psy; en effet CHACUN DE NOUS peut, PAR PÉRIODES, présenter des troubles susceptibles de relever de la psychiatrie, voire d'une hospitalisation.
Donc une personne comme vous -surtout à 20 ans!- risque d'une part d'être cataloguée bipolaire ou borderline (=état-limite) et, d'une certaine façon, de vous conformer, de vous calquer à ce qui est décrit comme votre trouble!C'est ce qu'on appelle un effet iatrogène. D'autre part sans vous avoir jamais rencontré, il serait absurde et non-professionnel de vous coller une étiquette.
Un psychothérapeute (qu'il soit psychiatre ou psychologue ou autre) n'a pas à distribuer des diagnostics. Il a à vous aider par la parole.
Vous utilisez le terme "maniaque": pour évaluer vous-même, faites-vous parfois des achats exagérés, genre acheter 15 DVD ou 30 boites de gélules  de traitement phyto ou autre ?

chile87 — 04-12-2007 20:01

Il est vrai que je suis consciente que du fait de connaitre un diagnostic peu pousser la personne à agir dans cette direction mais en même temps j'ai besoin de connaitre le nom de ma maladie.
Je n'ai jamais fait de dépenses exagérées et je crois savoir que les états maniaques ne consistent pas uniquement à cela. Sur le plan personnel je suis  impulsive avec beaucoup de caractère parfois mal utilisé, je pars au quart de tour, il m'arrive de me mettre dans des colères pas possible pour des motifs ridicules. Et certains jours (ou même simplement quelques heures dans une journée) il m'arrive d'être excitée (dans le sens nerveux du terme, je veux dire). Je souffre surtout de ce que je qualifirais appeler des dépressions chroniques (peut être duent à mon histoire difficile, la reconstruction est trés longue et pas évidente). Où s'arrete le caractère normal et celui qui est pathologique?

Il est bien entendu que je ne demande aucun diagnostic de votre part mais je travaille sur moi même quotidiennement et donc je me pause beaucoup de questions sur mon caractère, les raisons qui me font agir de telle ou telle manière et de ce fait avoir l'opinion d'autres spécialistes peut me paraitre utile.

Merci

Christelle Moreau — 04-12-2007 20:53

Eh bien ce n'est pas possible...enfin certainement pas sur un forum et par cet intermédiaire.
Bonne soirée à vous.