bertriste — 05-08-2009 15:48

Suite au décès de mon père en 2002, j’ai traversé des crises d’angoisse, des blocages devant des situations difficiles, des difficultés à assumer des responsabilités simples. Ce père très présent, très protecteur, très autoritaire, le plus souvent pour des détails, avait un peu disparu de ma vie suite à un choix de vie de ma part d’aller vivre avec ma compagne qui était enceinte…j’avais 23ans -  nous sommes restés en froid pendant 10ans, puis vint la séparation d’avec ma compagne et ma rencontre un an plus tard avec celle que je nommerai ‘’ la femme de ma vie ‘’ un mariage en 2000, mes parents heureux – de me voir heureux. Et voila , en 2002, mon père nous quittait victime d’un cancer.

Même si nous avons pu parler, nous pardonner mutuellement cette période difficile, son départ a provoqué chez moi une perte d’envie, une perte de confiance en moi, d’estime de moi, ce père n’était plus là pour me conseiller, m’aiguiller, m’encourager… ma vie est devenue comme mise entre parenthèses, en pause !

Je sais par des réflexions de sa part qu’il doutait parfois de mes capacités à m’en sortir … j’étais un enfant maigre et pâle, timide, réservé, souvent malade, j’ai été surprotégé, toujours assisté. Toutefois j’ai pu assumer ma vie de famille, mais je pense que mon comportement a du avoir raison de ce mariage idyllique, de par ma passivité et mon absence de désir de réussir, de l’absence de motivation, bien que mon épouse ait été à mes côtés pour traverser ce deuil…nous nous sommes séparés il y a un an, ajoutant une bonne dépression aux symptomes déjà existants… bref je suis assez mal !

Aujourd’hui 7ans après sa mort, même si ma mère est toujours là, il y a un vide énorme, comme une partie de moi qui n’est plus là, et je pense que tout ce qui m’arrive aujourd’hui vient de ces épisodes de ma vie… avez-vous des idées  pour tenter d’apaiser cette souffrance, et retrouver une vie normale.

Christelle Moreau — 17-09-2011 22:30

Bonsoir,

vous avez laissé le temps au temps et le temps pourtant n'a pas été rédempteur, on peut considérer un deuil dit pathologique lorsque la douleur est toujours présente après un an...
Et si vous vous autorisiez à consulter un homme de préférence dans le même âge que votre père qui saurait vous aider à faire ce deuil et à vous pardonner.