bonjour,
effectivement comme le précise phénix, on ne peut répondre aux sujets ouverts ?!!
j'apporte juste mon vécu en tant que famille proche d'une homo.
Un peu à l'image de phénix, cette personne a refusé son attirance pour les femmes, et s'est mariée, a eu deux enfants....jusqu'au jour où : elle a eu the coup de foudre, réciproque pour une jeune femme, maman elle même d'un enfant.
elles ont tout plaqué, et ce sont installés avec leurs trois enfants.
le mari de la ce membre de ma famille s'est pendu, pour lui tout s'écroulait...grand choc pour elle, (culpabilité etc...), grande douleur pour les enfants, puis reproches des 2 familles....départ difficile, mais avec le temps !
leurs trois enfants ont grandi sans soucis particulier, pas plus que d'autres...font de bonnes études, semblent équilibrés...gèrent très bien leurs deux "mamans" et assument plutôt bien les regards, les moqueries, les questions (nombreuses) pas forcement méchantes, mais logique aussi de susciter un peu de curiosité.
leurs mamans passent beaucoup par l'écoute le dialogue, l'honneteté...
elles sont ensemble depuis +de 15ans, leurs enfants sont donc de jeunes adultes, toujours bien dans leurs baskets.
mais une chose est vrai, pour en revenir à la souffrance de "ces" couples quant à leur intégration dans la societé : depuis tout ce temps, jamais un baiser devant la famille, jamais une caresse, jamais main dans la main....il nous semble voir deux bonnes copines. lorsque nous sommes en famille, rien ne peut laisser supposer qu'elles sont en couples, et personnelement je trouve cela triste, pour elles. je ressens toujours leur contrôle, leur "bon maintien"...quel effort difficile, cela doit être sur autant d'années ?!!
je travaillais dans une boutique/musée, l'établissement voisin (mur mitoyen) est un bar/restaurant connu pour être le rendez vous des homo, très souvent quelques "couples" venaient, je le mets entre guillements, car rien ne laissait supposer qu'ils étaient en couple, sauf un oeil attentionné.
je remarquais que les hommes principalement étaient encore plus discrets, plus gênés d'afficher le moindre geste d'affection....je faisais tout mon possible pour les mettre à l'aise, ils appreciaient mon "ouverture", et leurs gestes se decrispaient...
si chacun pouvait y mettre du sien, il y aurait surement moins de souffrance, non ?
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