Bonjour,
J'ai lu quelques articles/études qui disaient que lors d'une anesthésie générale, bien que la personne soit inconsciente et ne ressente plus consciemment la douleur, le cerveau limbique lui ne serait pas endormi, la douleur arrive au cerveau et a une influence sur différentes parties du système limbique comme l'amygdale. On l'a démontre en faisant l'expérience sur des rats en anesthésie générale en leur faisant des chocs électriques (douloureux). Par la suite on a refait des chocs électriques à ces même rats et on a comparé leurs réactions de peur par rapport aux autres rats. Et bien ils ont beaucoup plus peur que les rats qui n'ont pas subi de chocs électriques auparavant, alors qu'ils sont censés ne pas avoir de souvenirs. D'un point de vue psychanalytique, comment cette donnée peut-elle être interprétée ? Peut-on dire qu'il y a inscription/mémorisation directement dans l'inconscient sans passer par le conscient ? Quelles conséquences une telle inscription un "tel" souvenir peut il avoir sur la personne alors qu'elle n'a pas la possibilité de se le remémorer de se dire "je me souviens". Que pourrait-il se passer chez des personnes ayant eu un premier traumatisme dans le corps, et ce second traumatisme pourrait faire écho au premier ? La mémorisation chez les bébés de traumatismes - bien que ne venant pas du même processus (la mémorisation des éléments passant d'abord par la conscience avant d'être mémorisé) - pourrait elle avoir les même effets sur un individu ? En effet nous ne pouvons pas retrouver nos souvenirs précoces ... plusieurs théories l'expliquent dont un encodage spécifique des souvenirs avant la parole qui ne permettrait pas une répurération "classique" du souvenir.
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Bonjour
l'inconscient est la plus grande part de notre esprit, Il est partout, ne dort jamais complètement. Le souvenir n'est pas forcément lié à l'éveil, à la vigilance. Pourquoi alors ne pourrait on avoir une reviviscence de choses arrivées lors de périodes d'inconscience?
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