BooK — 14-06-2009 02:30

Bonsoir

Je me questionne sur la mort et les enfants

A quel age un enfant commence il a prendre conscience de la mort et surtout pars quel déclenchement ?

Question bonus ! :
Si une personne n'a jamais connue d'être vivant mise a par lui, serais il capable de savoir qu'il mourra un jour ?

Comment l'enfant le vit il ? (Réponses a choix multiple je suppose)

Si un enfant a des idées suicidaire, cela influencera il sa vie futur ? (Disons qu'il en aient des l'age de 5/6 ans) (Raison variable donc je vais essayer de prendre une exemple)
Imaginons que sa mère soit maniaco-dépressive, que le père soit partie pour refaire ça vie et qu'il refuse de voir l'enfant, Plus tard sera il "suivie" par ce passage de sa vie qu'il a très mal vécu ?

(Dernière question beaucoup plus personnelle comme on peut le constater. (Mais tout de même intéressante !)

Merci d'avance de vos future réponses.
Cordialement BooK.

Jean le Guennec — 14-06-2009 11:41

Bonjour,
Chaque histoire est unique : il est impossible de dire comment un enfant intégrera dans sa vie future les traumatismes vécus dans l'enfance.
A contrario il pourra faire avec un psy le travail d'anamnèse qui lui permettra de se réapproprier son histoire, mais les problèmes qui l'amèneront à faire cette démarche, il ne les mettra probablement pas au compte de ces événements. Il les aura refoulés, de sorte qu'il ne fera plus le lien.
Donc si vous faites le lien, il y a de bonnes chances qu'il s'agisse d'autre chose.
Que cela ne vous empêche pas de chercher.
Cordialement.

Jean le Guennec — 16-06-2009 20:03

Vous avez écrit aussi :

a écrit:

Si une personne n'a jamais connue d'être vivant mise a par lui, serais il capable de savoir qu'il mourra un jour ?

Une telle situation est hautement impossible, vous le concevez facilement. Si l'être humain dit qu'il va mourir, c'est parce qu'il l'a entendu dire. les animaux ne savent pas qu'ils vont mourir parce qu'ils ne parlent pas.
D'ailleurs on ne peut pas faire l'expérience de la mort. Pour cela, il faudrait se réveiller en constatant : Zut, je suis mort !" -- ce qui est absurde.
Pour le dire autrement, en bonne logique, les autres peuvent mourir, nous non.
Ce qui pourrit la vie des gens, ce n'est pas la mort, c'est la peur de la mort. Ils imaginent leur propre mort comme s'ils étaient à la fois morts et vivants et comme si l'on pouvait assister à ses propres funérailles, ce qui est absurde là aussi.
Vous voyez, le langage a des effets très singuliers sur l'esprit humain. Cela dit, je vous rassure : beaucoup de gens ont une fascination de la mort, faute d'avoir clarifié la question.
Bien à vous.