gislaine — 16-11-2007 17:50

Bonsoir,
J'aimerai savoir si quelqu'un connaît une façon de rentrer en contact  avec une colère (non ressentie) qui se transforme en dépression (trop bien ressentie) ?
D'avance merci.
Gislaine

georgesN — 16-11-2007 18:14

"étalez-vous" un peu: ça nous éclaircira ! Vous avez déjà un psy ?

Thérapeute — 16-11-2007 18:14

Bonsoir Gislaine, un point de passage efficace pour "renter en contact" avec La colère est la verbalisation auprès d'un(e) professionnel (le). Comment faites vous pour savoir votre colère et ne pas la ressentir? Y aurait'il quelque chose ou quelqu'un qui servirait d'écran?

Manon — 16-11-2007 18:22

Bonjour Gislaine bien venue sur ce forum,

Dans votre question moi j’entend et voie votre réponse ; vous écrivez ; » J'aimerai savoir si quelqu'un connaît une façon de rentrer en contact  avec une colère (non ressentie) qui se transforme en dépression (trop bien ressentie) ? »

Si vous pensez que votre colère non ressentie comme vous l’écrivez est la cause de votre dépression elle ressentie, c’est que vous avez pris conscience de votre colère que vous l’avez ressentie, il ne vous reste plus qu’a la laisser sortir de vous mais si je puis me permettre ne faite pas cela toute seule, faite vous aidez guidez par un psy qui avec vous pourras canalisé cette colère et vous en faire trouvez son origine.

Vous avez frapper a la bonne porte sur ce forum il y aura sûrement un pro qui pourra vous aidez.

Désolée pour mon orthographe mais je suis Néerlandophone ce qui peu aussi parfois faire que l’on comprenne mal mes interventions.

Bonne fin de journée
Manon

gislaine — 16-11-2007 18:59

Je m'étale un peu...
Oui je suis suivie par un psychologue. Lors de notre dernière séance nous avons évoqué mon enfance et le fait que je dois être très en colère contre ma mère. J'ai souvent entendu et lu qu'une colère réprimée pouvait être destructrice (ce que je fais depuis quelques années par des mauvais choix successifs qui m'entrainent dans des situations invivables). Alors j'aimerai libérer cette colère responsable...
Depuis quelques années les dépressions se succèdent, suite essentiellement à des ruptures (affectives, professionnelles). Celle que je vis en ce moment est différente des précédentes et me fait très peur. Pas de tristesse et d'abattement physique mais une prise de consciense d'un grand vide intérieur (et extérieur) avec des pensées suicidaires. Je me sens "m'enterrer" et impuissante à y faire quoi que ce soit (pas d'envie, pas de courage), et je m'inquiète d'être comme ça.
Mais comment entrer en contact avec cette colère que je ne ressens pas ?
Merci à vous

Thérapeute — 16-11-2007 19:42

re..
il est parfois bon quand le patient est en conflit intérieur du comme dans votre cas à votre mère, est besoin de consulter le psy du meme sexe pour favoriser ou déclancher le transfert, ce qui permettrait dans votre cas l'identification et la "sortie" de votre colère.
bon courage

georgesN — 17-11-2007 00:06

"le fait que je dois être très en colère contre ma mère":
vous "devez" ? vous ne le savez pas?
Est-ce la parole du psy ou est-ce la vôtre ?

gislaine — 17-11-2007 10:55

Bonjour,
C'est effectivement la parole du psy (femme). Et je la comprends. Ma mère, dépréssive, criait beaucoup et surtout contre mon frère, très coléreux lui. Moi effrayée je me terrais dans un coin en attendant que l'orage passe (m'a raconté mon frère plus agé que moi). J'étais si sage, très facile à élever (comme le dit ma mère). Elle était nourrice et s'occuper d'autres enfants. Je crois qu'on ne me voyait pas. Il est si difficile de se souvenir. Par contre je me souviens très bien que je me réfugiais dans mon imagination, et je me suis inventée un autre moi : une petite fille gaie, positive, gagnante. Mon contaire. Mais je n'ai jamais pu la devenir.
Je reste moi, et à 40 ans je n'ai rien construis. Et maintenant l'avenir, la vie me fait peur.
Gislaine

Thérapeute — 17-11-2007 16:15

vous ne parlez pas de votre père? Comment se comportait votre mère avec les autres enfants (elle était nourrice)?

Thérapeute — 17-11-2007 16:17

Votre mère est 'elle toujours de ce monde?

Petus — 17-11-2007 16:52

Bonjour Gislaine,

Je pense comprendre ce que vous ressentez, en ce qui concerne la colère, car tout comme vous, sauf que moi on me le dit , je le sais pas ou ne veux pas le savoir, je ne sais pas trop, qu'il faut que je sorte ma colère contre les bonnes personnes, hors tout comme vous je ne ressens pas de colère interrieur. Par contre il m'est arrivée étant au collège de sortir de mes gonds , car une fille m'y a obligée, m'a poussée à bout jusqu'a ce que j'explose, et je me suis fait peur, car je me suis rendue compte que lorsque je sortais de mes gonds , je  vois rouge comme on dit, et je devient comment dirai je , hystérique, oui  je pense que c'est le mot, j'ai l'impression d'être une autre personne, puisque je n'aime pas la violence. Hors là, je n'étais plus moi même, je l'ai attrappé d'un coup sans rien dire , directement à la gorge et lui serrai fort ............... Je me suis reprise , fort heureusement, mais je me suis fait très peur, et maintenant je ne veux plus me mettre en colère car je me fait peur, et j'ai peur de ce que je pourrai faire, je ne sais pas de quoi je serai capable, alors je la refoule, même si je sais qu'elle est néfaste pour moi, car c'est mon interrieur qui prend, mais je ne sais pas tout comme vous la faire sortir, normalement, au bon moment, sans pour autant en devenir hystérique .

Je ne sais pas comment vous vous le ressentez, mais moi ça me fait peur, très peur même.................. Et parfois je sens que ça monte alors je me mets dans ma bulle pour protéger les miens, je ne veux pas entrer dans ce cercle auquel je risque de ne plus sortir.
Si quelqu'un avait une solution, ou pouvait me guider , comme Gislaine le demande aussi, je suis preneuse .
Désolée je m'imposer dans ce sujet, mais lors de la lecture , je m'y suis retrouver, et si quelqu'un répond à Gislaine , peut être que cela pourrait m'aider aussi.

Merci d'avance

Petus

gislaine — 17-11-2007 19:14

Merci pour vos interventions.
Oui, ABD, ma mère est toujours de ce monde (68 ans). Elle a toujours était malade, des douleurs partout. Elle a toujours lutté, comme elle dit. Elle ne comprend pas ma grande détresse actuelle.
Elle s'occupait correctement des autres enfants, ils étaient nourris, changés, promenés. Comme pour moi, enfin il me semble.
Concernant mon père, je dirais qu'il était plutôt "absent" (même si physiquement présent). C'est un homme qui s'exprime peu, et surtout pas ses sentiments. Nous communiquions très peu mais j'ai une grande admiration pour lui.
Je crois que c'est vous qui parliez de transfert avec le thérapeute. Est il indispensable ? Il faudrait que je me mette en colère contre lui ?
Gislaine

gislaine — 17-11-2007 19:22

Pétus,
J'imagine qu'une telle explosion de colère doit être térrifiante, pour vous et votre entourage. J'espère que quelqu'un pourra vous guider.
Gislaine

georgesN — 18-11-2007 09:22

"Bonjour,
C'est effectivement la parole du psy (femme). Et je la comprends. Ma mère, dépressive, criait beaucoup"...
"Je crois que c'est vous qui parliez de transfert avec le thérapeute. Est il indispensable ? Il faudrait que je me mette en colère contre lui ?"

Ces phrases m'intriguent beaucoup, Gislaine...
Je ressens une personne un peu timide, n'osant jamais s'affirmer et croyant sur parole tout ce qu'on lui dit.
Si votre psy vous dit:"je crois que vous avez une vieille colère contre votre mère", c'est son opinion, son interprétation; il ne détient pas le savoir absolu et vous DEVEZ, par votre jugement propre, évaluer cette interprétation.Il n'a pas tort de dire ça mais vous auriez tort de l'avaler tout cru!
Quant à votre question sur le transfert, elle est très naïve, touchante même: ce n'est pas qq chose qu'on doit faire: c'est qq chose qui se fait tout seul: c'est l'inconscient qui agit; or, comme son nom l'indique l'inconscient est ...inconscient! c'est à dire: inaccessible !
Petite suggestion: essayez de faire le point avec vous même: laissez un peu de côté ce que vous DEVEZ faire. Essayez par contre de trouver ce que vous DÉSIREZ faire.
(Ps important: ça peut mettre ...des mois, des années même !)

Christelle Moreau — 18-11-2007 15:33

Bonjour Ghislaine, vous dites "Oui je suis suivie par un psychologue (femme)", quelle genre de thérapie effectuez vous avec elle ?

Pour information, le transfert ne s'effectue qu'en cure analytique classique, et peut-être mais cela c'est à GeorgesN de le préciser : en cure "d'inspiration" analytique, mais il existe toutes sortes de thérapies et dans "les autres formes", on ne parle pas de transfert, car il n'existe pas.

Faites un tour dans la librairie et lisez vous comprendrez.
http://www.psychanalyse-en-ligne.org/li … =transfert

georgesN — 18-11-2007 16:32

non; non, Christelle: à partir du moment où vous allez voir votre médecin et que vous lui dites "voilà, Dr, j'ai un point douloureux, là, quand je respire", un transfert se met en place; certes infiniment plus limité dans le temps mais identique en nature à celui du divan.

Christelle Moreau — 18-11-2007 16:48

Oui, GeorgesN, certes, mais il n'existe pas de la même sorte et sous la même forme.

Je confirme que le transfert est partout nous sommes bien d'accord, il est "nous". Il est le , notre "je", donc, il est forcément partout on nous voulons bien être.

La question était juste une invitation à ce que vous définissiez la différence entre le transfert en cure classique que nos utilisateurs peuvent avec beaucoup de facilité découvrir dans plusieurs ouvrages et le transfert en cure "d'inspiration" analytique, si toutefois il y en a une.

georgesN — 18-11-2007 20:25

"il n'existe pas de la même sorte et"...Pas d'accord: il n'y a aucune différence de NATURE entre le transfert qui s'opère entre une personne souffrante et une infirmière ou une aide-soignante par exemple, à l'hôpital, un patient et son psy mais même, oserai-je dire, entre une cliente et son coiffeur attitré. Dans TOUS LES CAS une personne confie, délègue un partie de son moi, et ceci est une forme -particulière certes- d'amour. Ce n'est pas moi qui ai inventé le concept "d'amour de transfert".Le cliché consistant à dire "mon psy c'est ma mère" relève du scénario hollywoodien. Ne pensez-vous pas?

Christelle Moreau — 19-11-2007 22:09

Nous venons de créer un forum réservé aux professionnels afin que nous puissions débattre de ce genre de concept. Tous les professionnels y sont conviés afin d'éviter que nos discussions viennent encombrer les forums d'entraide.

Gislaine, nous sommes à votre écoute.

gislaine — 21-11-2007 15:02

Bonjour Christelle, GeorgesN, et tous,
Merci à vous pour vos eclaircissements.
La vérité est que je ne veux pas me mettre en colère contre ma mère. Quand je pense à mes parents j'ai de la peine et je suis triste de leur infliger ça, moi, en grande détresse, qui n'ai rien fait de ma vie. Et ils ne peuvent rien pour moi. Je suis en danger financier et ils n'ont pas les moyens de m'aider, ni même de me loger (ils vivent dans un studio).
Et je me sens incapable d'en faire quoi que ce soit de cette vie. A l'heure actuelle je vis dans un appart qui me sors par les yeux, avec un garçon que je n'aime pas (pour ne pas être seule, j'en suis incapable) et je me force, je n'ai pas d'enfant (mon grand désir) et en plus je n'ai plus de travail et me découvre incapable de faire les démarches nécessaires,...en dépression avec la peur de vivre au ventre.
Je cherche désespérément un moyen de me libérer de je ne sais trop quoi, qui me redonnera espoir, me donnera du courage, me fera faire les bons choix, et changera ma vie pour qu'enfin je connaisse le bonheur de vivre.
Ma psychotérapie est du genre comportemental. Nous discutons du présent, de mes difficultés et cherchons à faire le lien avec le passé. A dire vrai je ne sais pas si je fais le bon travail, avec la bonne personne.
GeorgesN j'ai effectivement un gros problème de jugement propre, et depuis toujours. Je crois que je n'ai pas de MOI et ce d'aussi loin que je me souvienne.
Peut-être un travail d'un genre différent serait plus efficace, je ne sais pas ??
Peut-être n'y-a-t'il plus rien à faire...trop tard ??
Merci pour votre écoute.
Gislaine

Christelle Moreau — 21-11-2007 16:25

Une chose est certaine, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se faire du bien et pour essayer de se découvrir (découvrir votre MOI, en ce qui vous concerne ) et de se comprendre pour aller mieux et enfin se permettre de se projeter un avenir à son goût.

En doutiez vous vraiment Gislaine ?

gislaine — 21-11-2007 18:34

Quand j'ai commencé ma 1ère psychothérapie, il y a 7 ans, et avec tous les bouquins que j'ai pu lire, j'étais persuaduée que ce travail de découverte, de connaissance de soi pour vraiment devenir "soi" et vivre "sa" vie était la plus belle aventure qui soit, et forcément avec une "happy end". C'est comme si on me donnait une baguette magique, et qu'après remises en question, réflexions et discussions avec un psy, la magie allait s'opérer et qu'enfin je serai libérée...
Aujourd'hui, et après avoir pris des décisions radicales en vu d'un mieux, c'est pire, je m'enfonce, et ce dans tous les domaines (affectif, professionnelle, financier).
Alors, pour répondre à votre question Christelle: oui, je doute. 
Et comme tout le reste (les "bonnes" choses de la vie), je me dis qu'une fois de plus ce n'est pas pour moi...
Gislaine

Thérapeute — 21-11-2007 19:01

bonsoir Gislaine,
ce n'est pas pour vous, les bonnes chose de la vie!!... vilaine croyance, bien souvent profondément enfouie ..
et pour cela apparament vous ne "doutez pas"..
et si vous mettiez à profit votre capacité à douter pour mettre en doute cette certitude que ce n'est pas pour vous?

gislaine — 21-11-2007 19:22

Bonsoir ABD,
Cette croyance s'est construite à force de constats.
Vous écrivez :

a écrit:

si vous mettiez à profit votre capacité à douter pour mettre en doute cette certitude que ce n'est pas pour vous?

Alors je croirais que c'est possible, et y croire fera que ça arrivera...
Et comment fait on ?
Gislaine

Thérapeute — 21-11-2007 19:42

en commençant par penser que cela est possible,  ,je ne connais pas votre histoire.
est ce que la thérapie que vous suivez actuellement est la bonne? la mieux adaptée?
il semble qu'il y est un fond de dépression, êtes vous en traitement pour ? Si oui peut être que la classe d'anti dépresseurs utilisée ne vous convient pas.

sinon: oui quand on est en souffrance la psychothérapie est une belle aventure, sa magie aidera à nommer vos démons, trier dans ce que vous portez ce qui vous appartient et ce qui vous a été "implanté" ou culpabilisé, vous débarrasser de vos croyances, démonter vos schémas de répétitions de scénarios de vie.
savoir si dans tout cela il n'y a pas des choses auquelles vous vous accrochez, le psy n'est pas Merlin l'Enchanteur, ce n'est pas avec lui que vous devez discuté (vos propos), c'est avec vous même! Décider de l'acceptation des identifications et aussi du changement.
Bon courage, à bientot.

georgesN — 21-11-2007 23:23

Gislaine, je suis toujours prudent dans ce que je dis mais là,j'oserai vous dire que le type de thérapieque vous suivez(comportementale si j'ai compris)est sans doute la moins bonne à l'égard de votre trouble narcissique-identitaire. C'est carrément un emplâtre sur une jambe de bois.

Thérapeute — 22-11-2007 09:51

bonjour, avis tout à fait partagé..

gislaine — 22-11-2007 11:46

Bonjour GeorgesN, ABD, et tous,
Jamais on ne m'a parlé de trouble narcissique-identitaire. On me parle de névroses.
Qu'est-ce ? Et quelle genre de thérapie me conviendrait le mieux ?
D'avance merci pour vos réponses.
Gislaine

Christelle Moreau — 22-11-2007 17:09

gislaine a écrit:

trouble narcissique-identitaire....
Qu'est-ce ?

Votre vide, Gislaine est presque ressentit comme une « chose concrète », il vous renvoie sans doute au vide de "l'objet maternel", celui tout simplement d'une potentielle  absence de réponses maternelles, c'est votre « vide du dehors ». Il peut venir aussi s'ajouter à ce dernier un vide qui dépend de l'expulsion des traces ou espaces ou encore représentations internes de votre manque, de la
représentation-chose de celui-ci.

Dans la souffrance narcissique-identitaire, on est confronté à l'évacuation du vide, au paradoxe du « vidage de ce vide » et de ce qui l'entoure et qui créait le paradoxe de l'envie et de la non-envie d'être soi.

C'est en quelques sortes un rejet de sa propre représentation et même son absence de  représentation demande alors a être évacuée.Elle est par ce fait incompréhensible par son organisateur, c'est à dire VOUS.

il vous faut alors trouver vos racines, celle de votre devenir impuissance, de celui que vous vous êtes forgé.
Et ce n'est effectivement pas en décortiquant votre quotidien que vous allez y parvenir, il serait bon que vous alliez chercher beaucoup plus loin. Et là , seule une cure analytique peut vous y aider.

Pour parvenir à vous sentir avoir envie de devenir , puis devenir enfin, vous devez parvenir à retrouver votre issue symbolique  elle pourrait revenir  avec soit  la reconstruction des circonstances précises de l'installation
historique du traumatisme primaire et des impasses qui y sont impliquées ou à l'aide d'un travail analytique de typa classique et cela par association libre.

Vous êtes en quelque sortes en état de manque assujettis à des non réponses.

Christelle Moreau — 22-11-2007 17:18

Donc pour répondre à votre autre question :

gislaine a écrit:

Et quelle genre de thérapie me conviendrait le mieux ?

Vous avez deux options :
soit la cure analytique classique qui sous entend une psychanalyse
soit l'hypnose Ericksonienne

bon courage à vous

gislaine — 23-11-2007 16:20

Merci beaucoup Christelle, Georges, ABD,
Mais je dois avouer ne pas tout comprendre, c'est très complexe pour moi tout ça.
Je suis sous le choc de cette révélation, après 7 ans de thérapie...et d'erreurs successives, je me suis tellement effoncée.
"Quand on se perd, on fini par tout perdre". C'est exactement ce qui m'arrive.
Gislaine

georgesN — 23-11-2007 16:26

Ça, ça s'appelle un SOS; et dans ce cas, je puis vous proposer un entretien "sous skype" gracieux et sans engagement; suis également sûr que si vous préférez, Abd ou Christelle vous écouterons aussi volontiers: vous n'avez qu'à choisir! Envoyez un message perso à qui vous voudrez (pas les 3 quand même!) et ça va aller mieux. Lancez-vous! courage ! Vous êtes à un virage: faut toujours accélérer dans une sortie de virage, sinon on va dans le décor!

Christelle Moreau — 23-11-2007 16:27

Oui, mais rien n'est perdu ! Ne baissez pas les bras, si vous n'aviez pas la force, vous n'auriez pas posé la question d'un possible, alors, juste, appliquez là.

gislaine — 23-11-2007 17:12

"sous skype", je ne suis pas équipée. Mais merci beaucoup de l'avoir proposé.
Si seulement du courage j'en avais...si seulement j'avais le mode d'emploi pour appliquer...je suis tellement démunie...
Je vais réfléchir à tout ça.
Merci à tous pour votre écoute et votre soutien.
Gislaine

georgesN — 23-11-2007 19:31

l'équipement (webcam et casque-micro) doit tourner autour de 25 € et l'inscription à Skype est absolument gratuite!
Ne vous laissez pas abattre, mais "aide-toi et le ciel t'aidera" ! On va y arriver!

gislaine — 24-11-2007 10:41

Bonjour à tous,
Je vais me renseigner pour l'équipement.
Réveil encore horrible ce matin...je me passe en boucle tous mes echecs passés et mon présent misérable, je ne vois qu'un futur catastrophique...et j'ai un sentiment de rejet, je me rejette, je me dégoûte.
Pourquoi suis-je comme ça avec moi même ?
Mais que se passe-t-il en moi ? Cette question m'obsède.
Gislaine

georgesN — 24-11-2007 10:44

la source de votre masochisme, Gislaine, ne peut se trouver en deux mails!
Mais votre mouvement vers une compréhension de vous-même est un très bon signe!

Thérapeute — 24-11-2007 10:46

bonjour Gislaine,
et si vous faisiez par écrit la liste de tous vos échecs passés, qu'ensuite vous les classiez par ordre d'importance, puis ceux qui vous appartiennent , ceux qui ont "un associé" et pour finir ceux dont vous n'êtes absolument pas responsable mais qu'on vous a imputé ou que vous par "reflex" vous êtes attribuée...

georgesN — 24-11-2007 10:53

je vous laisse pour aujourd'hui, mais je vous sens murir dans votre quête, Gislaine: et nous serons là. Ou l'un ou l'autre!

gislaine — 24-11-2007 10:56

Oui, Georges, je comprends...il faut que je creuse.
ABD, je vais essayer.
Mais je suis à priori responsable de tout. On ne m'a jamais forcé. Ces échecs suite essentiellement à des ruptures c'est moi qui les ai décidé, me croyant forte et indépendante. Mais je me découvre à l'opposé de tout ça...
Gislaine

Thérapeute — 24-11-2007 10:58

décidé ,systématiquement ?? A quel point de la relation?

gislaine — 24-11-2007 11:14

Affectivement, au moment ou l'ennui était trop installée.
Professionnellement, quand la démotivation est apparue.
Ce qu'il faut savoir c'est que ces 2 évènements sont survenus à la suite de ma 1ère thérapie. "On" m'a expliqué que je vivais une vie "étriquée" avec la mauvaise personne, et que je n'étais pas dans la bonne entreprise,...
J'y ai cru. Alors je me suis lancée...
Mais je me connaissais si mal,  je ne savais pas qu'en fait j'étais si "vide" (je suis) et que j'ai un besoin énorme de sécurité. Ce que j'avais auparavent et que j'ai quitté.
Gislaine

Thérapeute — 24-11-2007 14:48

qui est "on" m'a expliqué... un thérapeute?

gislaine — 25-11-2007 17:38

Bonjour ABD,
Oui, le 1er thérapeute (psychiatre) qui m'a suivi. Je ne le tiens pas pour responsable, c'était sa réponse à mon vécu de l'époque, à ce que je lui confiais.
Aurait-il dû mieux me connaître, prendre des précautions, plus de temps (rupture 5 mois après le début de la thérapie) ?
Aujourd'hui je prends conscience que ce que j'avais (même peu)  me maintenait dans un certain équilibre. Maintenant je m'effondre. Dernièrement dans un rêve je me noyais.
Aujourd'hui la peur (terreur) et le désespoir m'habitent continuellement.
J'ai perdu toutes mes capacités. Je ne savais pas qu'on pouvait régresser à ce point.
Je suis sous antidépresseurs depuis 10 jours et j'attends qu'ils fassent effet. En espérant qu'ils seront efficaces sur ces émotions insoutenables et handicapantes au point que rien n'est possible.
Gislaine

Christelle Moreau — 27-11-2007 15:42

Bonjour Gislaine, avez vous effectué le petit tableau qu'ABD vous a suggéré d'effectuer ?
Sur papier, c'est essentiel, je dirais même plus, acheter un petit cahier pour effectuer ce travail et rien que pour cela, c'est comme ouvrir une nouvelle page dans sa vie.
Bon courage, nous sommes avec vous si vous avez besoin.

Thérapeute — 27-11-2007 19:56

yes, et même qu'elle a au moins trois psy pour elle la dame !! plus le sien...
Alors au boulot, ma p'tite dame!!
comme l'écrit Christelle , nous sommes là et avec vous.

gislaine — 03-12-2007 11:49

Bonjour à tous,
J'ai commencé le petit tableau, mais j'ai du mal à définir l'ordre d'importance de mes échecs, et encore plus à trouver d'autres responsables que moi.
Je me suis seule laissée glisser vers le bas, petit à petit, sans même m'en rendre compte. Et de là ou j'en suis je ne vois pas d'amélioration possible...
Je tremble de peur le jour comme la nuit, et je ne peux rien à ça. Et ça ne passe toujours pas. Je me demande jusqu'à quand je vais tenir comme ça.
J'ai revu ma psy. Elle m'a appris que ma psychothérapie est analytique. Elle n'est pas d'accord quand je lui dis qu'il n'y a pas transfert. Ayant des problèmes financiers je ne vais plus pouvoir continuer, elle n'est pas d'accord non plus, vu l'état dans lequel je suis. Je n'en suis qu'un peu plus perdue...
Gislaine

Christelle Moreau — 03-12-2007 16:05

Gislaine, biensur qu'il y a transfert,

christelle Moreau a écrit:

Je confirme que le transfert est partout nous sommes bien d'accord, il est "nous". Il est le , notre "je", donc, il est forcément partout on nous voulons bien être.

Donc votre psy à raison Gislaine, notre petite "discussion" d'école , et ceci , sur votre post vous a certainement induise en erreur, et j'en suis vraiment désolée car elle était très mal formulée, je le conçois aisément.

Donc pour ce qui est de "quitter" votre thérapeute actuellement et cela pour des raisons financières, votre psy à raison, ce n'est pas raisonnable.
Arrangez vous avec elle, mais ce n'est pas un "bon" prétexte, car vous seule, pouvez vous "sortir" de votre passage financier difficile.

Par contre, ce que vous exprimez sur le "transfert" est peut-être de l'ordre d'autre chose. Sans rien trahir, je peux penser que suite à notre conversation téléphonique, vous pouvez probablement en déduire que en disant cela , vous constatez peut-être, que votre "bulle" est encore vide et que vous ne l'avez pas faite entrée à l'intérieur.

Pour ce qui est de la "liste d'ABD", elle nécessite beaucoup d'autres pages, des positives aussi, et elle ne vous a pas été proposé pour que vous la transformiez en un cumul de culpabilités restantes sur une feuille de papier d'une lourdeur intense.
Elle était , je pense , sensé vous clarifier l'esprit.
Mais je comprends tout à fait que vous n'y soyez pas parvenue toute seule, vous avez énormément besoin d'accompagnement, continuez à  trouver de l'aide plutôt que de la chercher , ce serait mieux ( je fais référence à notre discussion) et ne baissez pas les bras. Nous sommes avec vous.
Excellente semaine à vous

gislaine — 06-12-2007 17:40

Bonjour Léo et bienvenu, Bonjour à tous,
Comment ça a commencé ?
Pour plusieurs raisons :
Tout d'abord je me souviens qu'un soir, alors que j'étais tranquillement installée dans mon canapé à regarder la télé (comme tous les soirs) une crise est survenue. D'un coup, sans que rien de ma connaissance ne le déclenche, mon corps s'est mis à trembler, mon coeur s'est emballé, je n'arrivais plus à respirer, je croyais mourir...Panique à bord. Mon ami de l'époque m'a fait respirer profondément à la fenêtre, puis je me suis allongée et ça s'est calmé. Il m'a dit que c'était une grosse crise d'angoisse. Angoisse de quoi ? Evidemment je n'ai rien compris. Je n'ai jamais eu d'autre crise de ce genre.
Ensuite je m'ennuyais dans mon couple, une certaine lassitude s'installait et nous avions un vrai problème de communication. Parfois j'explosais quand nous avions un différent. Un jour il m'a qualifié de schizophrène. J'ai lu la définition dans le dictionnaire et je me suis dit qu'il avait peut-être raison.
En plus je commencais à entendre parler de psychologie, de transgénérationnel, j'ai cru comprendre qu'on pouvait apprendre à se connaître, à dévoiler les raisons de ses"problèmes" pour s'en débarrasser et enfin "vivre" vraiment. On m'a raconté tellement d'histoires de personnes qui se sont "libérées".
Et pour finir mon médecin généraliste me voyait un peu trop souvent pour rien...Alors un jour il m'a conseillé de prendre rendez-vous avec un psy. Et plutôt un homme puisque j'avais des problèmes de couple. Je suis donc allée chez un psy du même cabinet médical. En l'occurence un Psychiatre-Psychotérapeute-Sophrologue.
Voilà comment tout a commencé...et je me suis lancée à "tête" perdue dans cette aventure. J'achetais tous les livres dont les titres m'évoquaient un petit quelque chose. Et je me sentais concerné par tout : timidité, peurs, relation au père, à la mère, secrets de famille, syndrome d'anniversaire,...
Je me souviens d'une des premières discussions avec ce psy qui m'a dit (à peu près) : "C'est comme une pelote de laine avec des noeuds. Petit à petit vous tirez, vous défaites les noeuds, et un jour tout devient clair"
A ce jour les noeuds se sont plutôt resserés.

Gislaine

gislaine — 07-12-2007 18:03

Léo,
Personne d'autre que mon ex conjoint n'a fait ce diagnostic me concernant. Je ne le suis pas. Et mon ex avait lancé ça suite à une éruption explosive de colère de ma part. Le problème c'est que (me connaissant tellement mal) j'ai pu douter.
Gislaine

gislaine — 07-12-2007 18:52

Non pas précisément. On (psy ancien et psy actuel) m'a parlé de névroses. Mais lesquelles exactement ? Je ne saurais le dire. Et je ne leur ai jamais posé la question.
Par contre c'est d'actualité. Suite à ce post et aux interventions des psy sur ce forum j'ai engagé ce questionnement avec ma psy. Les prochaines séances seront consacrées à faire le point sur mes 2,5 années de thérapie avec elle.
Petit rappel : j'ai entrepris ce travail sur moi il y à 7 ans. Constat : je n'ai fait que "m'enffoncer"... Et maintenant le retour en arrière est impossible...
Je me connais encore moins ?...
Je ne sais plus qui a dit (Marc Aurèle ?) : "Il y a 3 personnes en nous : celle qu'on croit être, celle qu'on aimerait être et celle qu'on est vraiment. Si les 2 premières nous sont familières, la 3ème nous est bien souvent parfaitement inconnue"
Je me connais la 2ème, mais elle relève du "conte de fée", alors....
Gislaine

gislaine — 08-12-2007 11:25

Bonjour à tous,
Ce matin je voulais vous faire part de ce qui se passe en moi tous les jours au réveil.
En ce moment je dors bien mais lorsque j'ouvre les yeux : toutes mes souffrances, toutes mes peurs refont surface dans mon esprit et dans mon corps (essentiellement au niveau du coeur). Je crois que les très fortes émotions (peur panique, dégoût profond, envie de mourir,...) qui m'ont ébranlées ces dernières semaines ont laissées des traces IRREVERSIBLES, INDELEBILES.
Alors je n'ai qu'une envie : retourner dans le sommeil.
Et je reste là, allongée, à penser à ce que je dois faire (faire du tri car déménagement en janvier, chercher du travail, faire des courses...) mais IMPOSSIBLE DE BOUGER. Non seulement je n'ai aucun élan, mais surtout aucune volonté. C'est horrible. Je culpabilise. Je me déteste.
Et je cherche mais d'ou vient cette INCAPACITE, PASSIVITE ? Pas de réponse.
Je suis l'inverse opposé de mes parents et de mon frère, très actifs eux, très profiteurs de la vie. Mais pourquoi je n'ai pas hérité de ça ? Pas de réponse.

Tout à l'heure j'ai lu 2 interventions de GeorgesN dans des posts récents :
"Il y a 2 choses IRREMEDIABLES dans la vie : La mort ET les blessures faites au corps et à l'esprit d'un enfant" et
"Les antidotes aux angoisses de mort : JOUIR et SE CONTEMPLER DANS SES ENFANTS."
Je crois que je suis concernée par des blessures IRREMEDIABLES et en plus je n'ai aucun des ANTIDOTES.
Alors à quoi bon ??
Gislaine

georgesN — 08-12-2007 12:32

les autres, TOUS les autres (psys compris!) tiennent une place encombrante en vous.
Et vous êtes mal parce qu'aucun de ces autres (de ces "objets", traduction psy) n'est FIABLE.
Parce qu'aucun de vos "bons objets" infantiles n'a réellement été ni bon ni fiable.
Votre manque de tonus matinal exprime un profond besoin de régresser à un position quasi autistique.
Alors pourquoi lutter ? C'est un paradoxe mais laisser vous vous enfoncer, jusqu'à rencontrer votre moi profond, celui de Gislaine bébé, fœtus presque.
Apprenez à sentir votre corps, à redécouvrir ces JOUISSANCES, sentez votre corps comme une pure merveille de mécanique et de SOURCE DE PLAISIR: aimez-vous, donnez-vous tous les plaisirs possibles: boire (après avoir eu très soif), manger(après avoir eu très faim) pisser(après avoir eu une grosse envie)ch...(après vous être emplie le ventre de bonnes choses) vous affaler sur le lit(après avoir fait 15 km à pied)prendre un bon bain chaud (et y redécouvrir un petit bouton magique et vous endormir après un orgasme foudroyant )
Bref: NE PLUS COMPTER QUE SUR VOUS. Il y va de votre renaissance.

gislaine — 08-12-2007 14:14

Je ne sais que penser, que faire...Je sens que je m'abandonne complètement.
Merci pour votre soutien à tous. Mais celui qui me manque c'est le mien. Il y a "quelque chose" en moi qui me tire vers le bas, et impossible de lutter, aucune ENVIE de lutter surtout. Incompréhension totale.
Il est vrai que j'ai multiplié les intervenants (psys, énergeticen...). Chaque fois je place un grand espoir dans ces rencontres, ces échanges. J'attends un déclic, un "miracle", je compte sur LES AUTRES. Et aujourd'hui plus que jamais.
Georges, comment compter sur quelqu'un de défaitiste, sans courage, sans confiance, sans estime, sans espoir...MOI quoi ?
C'est MISSION IMPOSSIBLE.
Gislaine

georgesN — 08-12-2007 14:44

Bon. Vous êtes moche; sans charme; aucune séduction; frigide ; inculte; vous n'aimez rien;la vie n'a aucun attrait.
Vous n'êtes attirée par personne.
Et pourtant vous me répondez. Il y a la force qui tire en bas;et pourtant il y en a une autre, dont vous ne soupçonnez pas la force, l'acharnement et qui vous pousse à m'écrire "au secours Georges, donne-moi la force".
Cette force vous croyez à peine à son existence.
Voulez-vous une preuve de son existence?
Allez un jour visiter une salle d'enfants dans le centre anti-cancéreux de votre secteur.
Passez-y 4 heures,ne vous inquiétez pas: on ne vous demandera rien. et observez; sans mot dire. Juste cette expérience.

gislaine — 10-12-2007 13:15

Bonjour à tous,
Georges, j'y crois à cette force. Mais impossible de me connecter avec elle pour "aller de l'avant", me motiver, me donner de l'espoir. Et oui, tout ce que j'arrive à faire c'est lire et écrire sur ce forum, aller voir ma psy (thérapie), aller voir le Dr psy (traitement) et l'energéticienne...bref demander de l'aide. Et pourtant je me le répète, car je le sais, il n'y a que moi qui puisse m'aider...mais j'y arrive pas.

D'ailleurs d'ou vient elle cette force, comment naît elle en nous ?

Au début de ma 1ère psychothérapie (2 mois après le début) j'ai vécu une expérience "incroyable". Alors que je lisais un bouquin sur la transgénérationnel, syndrôme d'anniversaire,...j'ai fait un lien dans mon histoire familiale, et il m'est venu comme un "déclic". "Eureka, j'ai compris...". A ce moment là mon corps a été traversé par un grand frisson, et j'ai éclaté en sanglots, mais pas de tristesse, de soulagement. Les jours qui ont suivi je n'étais plus la même : j'avais une énergie débordante, je ressentais de l'amour pour mon ami, j'étais pleine d'élans, très communicative (j'étais en espagne, et je me suis mise à discuter espagnol - alors que d'ordinaire je ne sortais pas un mot), des peurs habituelles s'étaient volatilisées, je me sentais en complète harmonie avec le monde m'entourait. J'étais "scotché" par ce qui m'arrivait, c'était "extraordinaire". Mais voilà ça n'a pas duré...une semaine après j'étais redevenue celle de toujours.
Après ce récit mon psy de l'époque m'a dit que j'avais bien travaillé, et m'a demandé si ce que j'avais ressentie ce n'était pas "trop" ?
En fait je n'ai jamais compris, su ce qui m'est arrivé. Et les conséquences de ce chamboulement passager.
Mystère...cette force qui a surgie de moi, mais qui m'a quittée depuis ?
Si vous avez des avis, ou un vécu de ce genre, merci de m'en faire part, j'aimerai bien comprendre, savoir ?
Gislaine

gislaine — 13-12-2007 19:38

Bonjour Léo et tous,

J'ai réfléchi aux questions suggérées.

Vous dites :

a écrit:

Cette peur qui vient vous habiter au réveil; c'est bien elle qui vous retire le goût de vivre non?

En fait (je crois que) ce qui me retire le goût de vivre c'est le constat (prise de conscience brutale) que tout ce que je vis ne me convient pas, va à l'encontre de moi même ; et qu'en plus, j'ai détruit ce qui me convenait sans le savoir. Et cela dans tous les domaines, d'abord "maternel" (avortement), ensuite affectif, puis professionnel, relationnel, financier...
Impossible de revenir en arrière, évidement. Et devant je ne vois rien à vivre.
La continuité de cette descente m'effraie, et la peur de vivre s'est installée.

a écrit:

Vous vous sentez en état de siège et paralysée?

Exactement "paralysée". Complètement enfermée dans la peur, il m'est impossible de bouger.

a écrit:

La question que votre inconscient retranche de votre conscient c'est "de quoi ai-je peur?"
La réponse, peut être multiple mais ça commencerait par quoi?

A priori de tellement de choses...??
..Des autres, qui me sont étrangers et hostiles ;
..De la nature, immensité méconnue et dangereuse ;
..Du monde, qui nécessite tellement de force, d'intelligence, d'assurance, de savoir, d'ingéniosité, de compréhension pour "être" de ce monde et "vivre" dans ce monde ;
..De moi, de ce qui se passe en moi et que je ne comprends pas, ni d'ou ça vient, pourquoi ça vient, que faut-il que j'en fasse, et comment ?

Léo, il est difficile de répondre à cette question.
Déjà enfant j'avais des peurs incompréhensibles pour mes parents, mes proches. Ensuite pendant des années mes peurs étaient plus "rationnelles", voir inexistantes (par rapport à une situation donnée)-(peut-être était ce de l'inconscience ?) Aujourd'hui c'est comme un volcan (des peurs immenses) qui se réveille et dont la lave embarque tout sur son passage...
Et toujours ces mêmes questions : Mais que faire pour comprendre, accepter, surmonter, dépasser, transformer mes peurs ?
Je cherche, je cherche mais ne trouve pas...
Gislaine