saunia — 08-06-2009 00:08

bonjour a tous,
j'ai 22 ans, et aujourd'hui si je me permet de vous ecrire c'est parceque je suis a bout, j'ai l"impression d'avoir tout essayer, d'avoir tout retoutner , mais je n'en peux plus.
mon pere est mort quand j'avais quinze ans et depuis cette periode les relations avec ma meres s'averes tres difficiles a vivre pour moi, en effet, depuis cette periode, les disputes sont tres violentes et constantes, ce qui m'epuise, me fait perdre confiance en moi, surtout qu'en general ca ne part de rien, et ca monte tres haut dans les reproches, ca ne veux souvent rien dire, ce ne sont que des tats de reproches données en paquets et qui sont souvent injustifiés, je suis obligée de me justifier pour tout et pour rien, elle voudrai tout controler, et quand je la laisse faire par lassitude, elle me reproche de ne pas savoir me debrouiller toute seule et de sans arret me reposer sur eux.
depuis 7ans j'ai developé une aptitude surdeveloppé a l'argumentatif pour essayer de prouver par a plus b a ma mere durant nos disputes que ce qu'elle me dis n'as pas de sens ni de raison d'etre, j'ai parfois reussi a lui faire avouer qu'elle me disai des choses sans les penser, parcequ'elle est comme ca et c'est tout, elle me promet que ca ne se produira plus et ca recommence sans arret.

je suis celibataire, je vis seule, je bosse a l'usine, je me sens seule, je suis bouré de phobie sociale et de probleme de stress comme les crises de spasmophilie et des problemes d'estomac.
je suis constament stresser, j'ai des dificulter a m'adapter avec les autre car je suis souvent desagreable vu que je suis sous pression et je stress.
depuis un an, mon copain m'as plaqué, et depuis, je n'ai plus personne a qui parler de choses comme ca, du coup je sort beaucoup, je bois je fait la fete, je refume, je fait n'importe quoi et je m'en fou, parceque j'ai l'impression de ne plus avoir d'espoir, alors je me laisse aller.
j'ai tout essayer pour me calmer, les antidepresseurs, les psys, les echographies pour la tiroide et les ormones, les prises de sang,une bonne igiene de vie, la talasso,les passions, le bouddhisme, les amis.rien n'arrive a ma calmer durablement.$ce que je voudrai c'est de l'aide, qu'on me dise ce qu'est le lacher prise, car c'est ce que je voudrai reussir a faire, je pense que c'est la seule solution pour me faire aller mieu maintenant, mais comment faire pour faire abstraction, pour s'en foutre???

je vous remercie mille fois pour vos reponses, je suis a bout de nerf depuis un an et demi , depuis que je suis revenue pres de la maison familliale (mere beau pere petit frere et grand mere).
merci beaucoup

georgesN — 08-06-2009 07:44

"qu'on me dise ce qu'est le lacher prise"
pourquoi cette formule à laquelle vous vous accrochez? qui vous l'a donnée ?
avez-vous ou avez-vous eu des contacts avec un(e) psy ?
est-ce qq chose que vous envisagez ?
avez-vous le souvenir que votre petite enfance se soit passée dans la même ambiance de conflit?

Jean le Guennec — 08-06-2009 10:14

Bonjour,
d'un côté, il y a les disputes avec votre mère. c'est une chose. De l'autre, il y a tout ce mal être à l'extérieur, le "je m'en fous"...
Quel lien faites-vous entre les deux ?

saunia — 08-06-2009 20:17

merci pour vos reponses, je suis tres touchée.
je n'ai pas de souvenir de conflit dans l'enfance, mais mon pere est parti quand j'avais 3 ans, ma mere s'est racroché a moi, a 10 ans elle a retrouvé quelqu'un et a eu un autre enfant, quand nous avans apris la mort de mon pere, j'avai 15 ans c'est la que tout  as commencé, qu'elle est revenue vers moi, mais pas de la bonne maniere, elle soufrai a cause de la mort de mon pere, et moi aussi, mais nous n'avont pas su nous entre aider, elle pensai que je lui en voulai.
pour ce qui est du laisser aller, j'ai entendu parler de ce therme dans des rubriques boudhiste et zen, j'ai compris le concept, enfin je crois mais je n'arrive pas a l'appliquer, je rumine ernormement, comme si ca allai regler les probleme d'y penser tout le temps, je n'arrive pas a accepter la realité, qui est que nous avons des relation tres fusionnelles.
et si mon je m'en foutisme est de plus en plus present dans mon mode de vie, c'est parceque je me dis qu'il n'y a que comme ca, en faisant la fete, que j'arrive a relativiser, a voir la vie d'un maniere plus rockandroll, il n'y a que la que je ne me prend pas la tete, car je me dis, tu fait n'importe quoi, en gros tout ce que ma mere m'interdit de faire, c'est un peu comme si j'etait libre, pourtant elle me laisse de la liberté, mais mes choix, se sont elle qui les dirige, elle me guide sur tout meme quand je ne lui demande rien, alors si j'ai un choix important a faire, je reflechi d'abord a ce qui lui plairai et ce qui ne lui plairai pas, et je tranche pour qu'il n'y ai pas de conflit.
je voudrais ne plus penser a travers elle et etre moi, accepter d'etre differente d'elle et ne pas en culpabiliser.

Jean le Guennec — 19-06-2009 17:08

Bonsoir,

a écrit:

j'ai entendu parler de ce terme dans des rubriques boudhiste et zen, j'ai compris le concept, enfin je crois mais je n'arrive pas a l'appliquer, je rumine ernormement, comme si ca allait régler les probleme d'y penser tout le temps

Si on pouvait l'appliquer du jour au lendemain, vous pensez bien que ça se saurait. Ce lâcher prise s'apprend par la pratique, au début c'est très difficile. Comme n'importe quel sport.
Si vous ruminez en étant absorbée dans votre rumination, en "vivant" votre rumination, ça ne vous sert à rien. Pour que cela progresse, il faut vous rendre compte que vous êtes en train de ruminer, tout en continuant vos ruminations.
Vous tiendrez deux minutes au début, puis vous vous apercevrez que vous êtes emportée par la rumination et que vosu avez oublié de faire attention. ce n'est pas grave, recommencez. Vous tiendrez un peu plus, puis beaucoup plus. Si vous persévérez.
Bon courage.