peaubleue — 29-05-2009 12:50

"Si je n'ose je peux t'oser toi"

Ce qui m'a fait penser à un résumé de ma vie, autrement dit si je ne peux être en étant moi-même, je peux tout au moins être, en étant celui où celle à qui je m'identifie. Ou encore je peux être n'importe qui sauf moi, pour piloter, être aux commandes de cet impossible moi.

Je ne suis, que par le biais d'un mimétisme de l'autre.

Avez vous d'autres suggestions???

penau xavier — 29-05-2009 13:08

a écrit:

je peux tout au moins être, en étant celui où celle à qui je m'identifie.

Ce qui n'est qu'une autre manière d'être vous puisque être très exactement l'autre est ... impossible ! :)

peaubleue — 29-05-2009 20:40

Bonjour, oui, votre version de ce que j'ai écrit attire mon attention sur l'acceptation, à savoir que ce qui est une gène pour moi serait peut être bien l'endroit où je pourrai reconnaitre ma voie (ou voix = imitateur? lol) ??

Donc d'après vous, le jour où je n'intègrerai plus mon mimétisme comme un corp étranger dont j'aurais à me défendre (culpabilité), il se pourrait que le chemin ainsi frayé pendant l'analyse s'ouvre à moi comme une évidence sur ce que je peux vraiment aimer (faire, ne pas faire) ?

penau xavier — 29-05-2009 20:56

a écrit:

ce que je peux

ou
ce que je veux ?  :)

peaubleue — 29-05-2009 21:00

Ce que je veux, c'est certainement un savoir en moi auquel je n'ai pas encore accés, alors ba j'en parle en temps que potentiel.

peaubleue — 29-05-2009 21:05

Me direz vous, supposer en soit un potentiel, c'est n'être pas si loin que ça de ce qu'on veut! non?

peaubleue — 29-05-2009 21:14

.... je m'excuse de ne pas avoir répondu à votre e-mail privé, par le fait d'en parler avec mon psy, ma période d'alcoolisme m'effraie et je ne pouvais pas ne pas lui en parler. C'est toutefois cette addiction soudaine en pleine cure qui m'avait culpabilisé au point de ne pas vous avoir répondu... Enfin, on voit bien que rien n'est perdu! lol tout se transforme! :(