amona — 01-05-2009 13:18

Voila...j'ai bientot 25 ans et je ne suis jamais sortie avec un mec de ma vie. je n'ai même pas eu l'once d'une petite histoire, pas de calins, pas de bisous, un homme ne m'a jamais tenu la main, rien de rien...J'ai même pas eu de rdv amoureux, j'ai jamais eu d'invitations. ENfin bre,f le néant intersidéral, mon bagage amoureux est vide.
AU départ, ado, j'avais peur de tomber amoureuse et puis je ne m'aimais pas du tout. je pensais que ce serait une honte pr un mec d'être avec moi. Alors je pensais que c'était a cause de ça. A mes 19 ans, j'en ai eu marre de ma vie, je voulais aller mieux, je voulais m'aimer alors je me suis prise en main, fait du sport, chnagé de look. Mais j'avais tjs peur de mes sentiments. j'ai commencé à être draguée et je haissais ça. J'avais peur surtout et je trouvais ça stupide de me trouver belle dans le sens ou c'est quelque chose de superficiel. Et moi à l'intérieur, j'étais la même fille!
Les années ont passées, j'attendais tjs de trouver mon prince charmant mais rien. Et puis j'ai rencontré un homme à 23 ans, il en avait 33, il était génial, parfait, j'étais dingue de lui. Je le lui ai dit. Lui, était plus mur que moi, je me conduisais comme une ado amoureuse et je pense qu'il me prenait pr une gamine. Mais on avait une relation vraiment unique, spécial, il était mon mentor en quelque sorte. Et puis...il est sorti de ma vie parce qu'il était das une secte. Exit le premier véritable amour de ma vie.
Et puis l'an dernier, je rencontre un mec au boulot. j'ai l'impression qu'on a un lien tous les deux. Il est assez spécial, on communicsait sans parle,r c'était bizare. APrès le premier amour, c'est le 2è homme avec qui j'ai eu le sentiment de ne pas tricher, de ne pas pouvoir tricher...Et lui aussi semblait intéréssé mais...jai découvert qu'il avait une copine. Donc retour à la case départ...
ET je vous ai bien sur épargné mes années collège et lycée ou j'ai eu le béguin pour 2 garçons (un au collègue puis l'autre au lycée) qui bien sur n'étaient pas du tout attirés par moi mais moi j'étais dingue d'eux pendant 3 ans et l'autre au lycée 2 ans...

Voilà ou j'en suis maintenant. je n'ai plus cette peur d'aimer, je ne me trouve plus moche, mais je me dis que c'est pas possible que des couples se font et se défont tous les jours et moi rien, ni de fait ni de défait. Et chaque année, j'espère, je prie pour que ça s'améliore, mais je fête la nouvelle année sans copain.
Donc si qqn pouvait me suggérer des pistes de réflexion, pour savoir quest ce qui cloche chez moi, ce serait sympa.
Merci!

penau xavier — 01-05-2009 21:33

a écrit:

j'ai commencé à être draguée et je haissais ça.

vous en êtes ou avec ça aujourd'hui ?

a écrit:

je ne me trouve plus moche,

Est-ce que ça veut dire que vous vous trouvez jolie, "digne" d'être aimée ?

a écrit:

des couples se font et se défont tous les jours et moi rien, ni de fait ni de défait.

Comment fait on pour faire quand le défaire est déjà prévu ?

amona — 02-05-2009 12:28

a écrit:

j'ai commencé à être draguée et je haissais ça.

vous en êtes ou avec ça aujourd'hui ?

Je déteste toujours autant ça. En fait, je trouve ça stupide de s'appuyer sur le physique d'une personne pour vouloir entrer en contact avec elle. Je trouve ça arbitraire et superficiel. Avant j'étais abordée par des gros lourds qui de toute évidence ne comprenait pas le langage du corps. Maintenant, je suis de moins en moins abordée et je préfère ça de loin, je ne pense pas que je ne plaise pas, mais mon attitude froide et détachée n'encourage pas que l'on vienne à moi et c'est bien ça le but. Mais quand un homme s'impose à moi, c'est à dire qu'il ne prend pas en compte que je ne veuille ni le voir, ni lui parler, je vois ça comme un viol de mon monde intérieur et ça me met vraiment en colère, j'en deviens très agressive et sur le défensive. je n'ai aucun souvenir qu'un garçon m'ait abordée sans que ça ne m'ait franchement énervée.

a écrit:

Est-ce que ça veut dire que vous vous trouvez jolie, "digne" d'être aimée ?

Mmmm...Je ne me trouve plus moche, mais potable, sortable. Jolie? parfois oui quand je me sens bien, je me trouve plus bien que jolie en fait. On ne m'a jamais dit que j'étais jolie donc je ne sais pas trop.Digne d'être aimée? ça c'est un autre débat. je ne sais pas trop. Je veux dire, d'un point de vu objectif, quand je me regarde, je ne me dégoute pas de l'extérieur, de l'intérieur, je trouve aussi que ça va mais l'amour c'est pas être digne ou pas digne. Je pense qu'il ya des gens indignes à l'intérieur mais qui sont aimés quand même. On peut, je pense, se trouver indigne d'être aimé, mais être quand même aimés, non?

a écrit:

Comment fait on pour faire quand le défaire est déjà prévu ?

Je n'ai jamais eu de relations mais je ne suis pas naive. Je n'ai pas eu de copains mais j'ai eu des amis. je sais que les relations humaines sont compliquées. On peut changer de voie, se perdre de vu et ne plus s'entendre. Les divorces se multiplient et dans tous les domaines, on est amené à changer, changer de partenaire, changer de boulot, changer de villes. Je pense qu'il faut savoir garder en tête que toute relation peut être vouée à la réussite, certes, mais aussi à l'échec. Je ne crois pas au prince charmant et à l'âme soeur, cette idée que nous n'aurions qu'une personne, qu'une moitié sur ce monde. Je pense au contraire, qu'on peut avoir plusieurs partenaires compatibles. C'est dans ma nature, pour toute chose, je pense au succès mais aussi à l'échec (pour me protéger) parce que je pense que dans toute expérience bonne ou mauvaise, on en retire forcément un enseignement. Ce qui revient à dire que même dans le mauvais, il ya du bon, alors pourquoi devrais-je l'occulter?

penau xavier — 03-05-2009 17:11

N'auriez pas, au fond, une certaine peur ou un certain mépris de "l'homme sexué" ?

amona — 03-05-2009 19:36

a écrit:

N'auriez pas, au fond, une certaine peur ou un certain mépris de "l'homme sexué" ?

Mmm...J'ai été élevé dans une certaine rigueur vis a vis des garçons. Une éducation arabo-musulmane assez stricte. On m'a toujours appris à me "couvrir" devant des hommes, y compris mon père ou mes frères. Je ne parle pas de voile mais de veuiller a ne pas montrer mon ventre ou porter des choses trop courtes qui montrerait mes cuisses ou mes fesses, donc toujours porter des choses plutot amples et longues.
J'ai grandi, j'ai 24 ans, je me suis émancipée et maintenant je met ce qui me plait sans problème. Je pense néansmoins que j'ai grandi avec cette peur de l'homme dans ce qu'il était différent des femmes. j'ai donc soigneusement choisi des amies et as des amis, j'allais toujours vers les femmes pour tout, je préférais les maitresses ou maitres à l'école et dans n'importe quel guichet, je me dirigeais vers celle ou il y avait des femmes quitte à devoir attendre plus longtemps...
Ce n'est qu'avec des expériences ou je n'avais pas le choix, que j'ai commencé à apprécier la présence masculine, assez tardivement lors d'un stage à mes 23 ans. J'ai du vivre sous le même toit que 3 hommes qui n'étaient pas de ma famille et ce pendant 4 mois. Et j'ai ADORE. on m'a chouchouté. Les hommes étaient beaucoup plsu prévenant à mon égard que les 2 autres femmes vivant sous ce toit. Et là j'a i ouvert les yeux. ET j'ai changé.
Je pense que je n'ai plus peur des hommes, je parle volontiers avec eux, je les préfère aux femmes et d'ailleurs lors de ma dernière expérience pro, j'ai été très proche d'un homme de suite! C'était une grande premiere pour moi! Au contraire, je suis dans une phase ou je veux rattraper le temps perdu et avoir plus d'amis homme.
Mais mon problème, c'est pas en amitié, c'est en amour parce que là ça se complique dans ma tête. L'amitié avec un homme c'est pour moi parfaitement accessible aujourdh'ui mais avoir une relation avec un homme est plus effrayante voire inaccessible pour moi et je n'arrive pas à comprendre pourquoi.

penau xavier — 03-05-2009 22:21

a écrit:

avoir une relation avec un homme est plus effrayante voire inaccessible

Qu'en est-il de votre "idée" de la sexualité ?

amona — 04-05-2009 12:33

a écrit:

Qu'en est-il de votre "idée" de la sexualité ?

Je suis bien évidemment vierge du fait de mon incapacité à "être" avec un homme mais je n'en ai pas moins des besoins, des pulsions, des fantasmes. Je ne me considère pas comme une obsédée mais je pense que je n'ai pas de blocage véritables à ce niveau.
L'idée d'avoir des relations sexuelles avec un homme ne me rebute pas. Je n'ai pas peur de l'idée que je pourrai me faire d'une sexualité active. Je l'envisage uniquement avec un homme que j'aimerai.
Le problème n'est pas tant technique que psychologique. Je veux dire que l'acte pour l'acte ne me fait pas peur, bien au contraire, j'en ai envie sous certaines conditions (l'amour essentiellement) mais l'idée de m'abandonner est plus difficile pour moi. ça voudrait dire se laisser aller, se donner complètement à autrui et ça ça me fait peur. Je ne pense pas être prête à me donner émotionellement à quelqu'un.
Toujours das ma vie, même en amitié, je me garde toujours un espace à moi, un jardin secret. Je me réserve toujours une porte de sortir au cas ou ça tournerait court, ça me donne l'impression que...je controle la relation et que si ça ne marche pas, je n'aurais pas tout perdu puisque je n'aurai pas tout donné.
Donc pour résumer, l'idée de la sexualité en tant qu'acte purement physique ne me fait pas peur. Mais pour passer à l'acte, il me faudrait (comme pour pas mal de femmes) une relation basée au préalable sur des sentiments profond et une complicité intellectuelle (dans mon cas) mais justement l'idée d'une relation entière me fait peur et donc m'abandonner à quelqu'un me semble difficile.

georgesN — 04-05-2009 13:22

vous utiliser à deux reprises l'expression "m'abandonner".
Selon vous, une femme ne serait qu'un pauvre petite chose fragile, sans volonté, acceptant par avance les désirs de son seigneur et maitre ? On dirait.
L'idée d'être une maitresse femme ne vous vient pas?
Ou plus simplement: une relation d'égale à égal, de deux personnes qui se respectent et s'estiment, sans considérer l'autre comme sa chose mais comme une égale.
Je sais bien que le coran dit qu'il faut le témoignage de deux femmes pour équivaloir celui d'un homme...

amona — 04-05-2009 13:34

a écrit:

vous utiliser à deux reprises l'expression "m'abandonner".
Selon vous, une femme ne serait qu'un pauvre petite chose fragile, sans volonté, acceptant par avance les désirs de son seigneur et maitre ? On dirait.
L'idée d'être une maitresse femme ne vous vient pas?
Ou plus simplement: une relation d'égale à égal, de deux personnes qui se respectent et s'estiment, sans considérer l'autre comme sa chose mais comme une égale.
Je sais bien que le coran dit qu'il faut le témoignage de deux femmes pour équivaloir celui d'un homme...

J'ai un caractère assez autoritaire. Je n'accepte absolument pas de me faire dominer ou dicter ma conduite. Quelque part, j'aime avoir le pouvoir et pas l'inverse. La plupart du temps je m'efforce de garder cette liberté sur moi même, d'éviter de me faire manipuler ou que quelqu'un essait de limiter ma liberté d'action.
Quand je dis "m'abandonner", ça ne veut pas dire que je serai passive ou pas à l'égale de l'homme. ça veut dire que les barrières que je garde pour éviter qu'on me manipule, pour garder ma liberté, je vais devoir les abandonner. Cesser de tricher et me montrer telle que je suis.
Déjà d'un point de vu de la sexualité, ça veut dire se montrer nu, sans rien pour se cacher, telle qu'on est. Et on en vient quand même à la pénétration. Désolée si je rentre dans les détails (je ne suis pas habituée à parler de ça), la pénétration, c'est laisser quelqu'un entrer en vous. Et pour l'accepter, je pense qu'il faut vouloir quelque part s'abandonner pour aller à une certaine fusion avec l'autre pendant quelque minutes.
C'est là que ce situe mon problème. Je suis tellement dans la sauvegarde de moi, de ma liberté, de ma personalité que je ne peux pas me montrer aux autres totalement comme je suis. Il existe toujours une partie cachée que je garde soigneusement pour moi et que je ne montre à personne. On dit de moi souvent que je suis secrète. Je cultive ce coté secret et mystérieux c'est nécessaire pour moi. En même temps, j'ai la sensation que personne ne me connait vraiment parce que je ne leur donne à voir que ce que je veux. Je ne me met jamais à nu, je garde pour moi et quand les autres pensent que je me confie à eux, je garde la plus grosse partie pour moi. c'est ainsi que j'ai une collection importante de journaux intime, j'ai eu plusieurs blogs aussi, parfois je me sens d'écrire à la main et à d'autre de tapper ces choses que je ne peux dire à personne.
J'aimerai avoir une relation d'égal à égale avec un homme, j'y crois et c'est mon idéal. Mais j'ai dans l'idée qu'il faut aussi se montrer tel qu'on est à 100% et ne pas tricher ou jouer un rôle ou mentir par omission (montrer juste une partie de nous en occultant le reste). Mais peut être suis-je trop idéaliste? peut être vois-je en l'amour quelque chose de plus beau et pur que ce qu'il implique? Je ne sais pas...
Quelque part, personne ne peut "m'avoir" parce que je ne me donne pas (je ne montre pas entièrement qui je suis, parfois je triche) et ce à personne, ni famille, ni ami.

georgesN — 04-05-2009 13:42

"on en vient quand même à la pénétration"
et si vous imaginiez un instant que précisément c'est AUSSI pour l'homme très angoissant d'abandonner la partie (qu'il juge souvent la plus importante!!) de sa personne et qu'elle disparaisse dans une grotte, un antre caché, mystérieux, inquiétant, où ça saigne, parfois, et d'où il est sorti lui-même!!
Sa peur, parfois peut se transformer en violence. Mais est-ce que faire l'amour ce ne serait pas surtout donner?

amona — 04-05-2009 13:53

a écrit:

et si vous imaginiez un instant que précisément c'est AUSSI pour l'homme très angoissant d'abandonner la partie (qu'il juge souvent la plus importante!!) de sa personne et qu'elle disparaisse dans une grotte, un antre caché, mystérieux, inquiétant, où ça saigne, parfois, et d'où il est sorti lui-même!!
Sa peur, parfois peut se transformer en violence. Mais est-ce que faire l'amour ce ne serait pas surtout donner?

Je n'ai jamasi vu faire l'amour comme un don...ENfin si, un don de soi, un moment de partage mais il est vrai que je me concentre plus sur moi et mes sentiments plus que ce que pourrais penser ou ressentir un homme... Je m'appuie sur ma position à moi et mon problème qui est que je ne peux accepter l'idée que quelqu'un me voit vraiment. Quand je dis voir, c'est vraiment voir qui je suis au plus profond de moi, la partie que je cache à tous parce que j'estime qu'ils n'en sont pas dignes.

Surtout que j'imagine ma première relation sexuelle et je me dis qu'il est plus probable que l'homme ne soit pas à sa première expérience alors que moi si. Lui il aura déjà vécu ça, donc ce sera stressant, certes, différent des autres fois, certes, mais il a déjà vu un avant gout donc il est plus logique que j'imagine ce que je ressentirai vis à vis de ça.
Je pense que ça doit être stressant la première fois pour tout le monde, homme ou femme, mais mon problème à moi c'est que pour en arriver là de toute façon, il faut une relation et que moi j'ai déjà du mal avec le tout début qui est l'interaction entre un homme et une femme.
Et à la base, m'imaginer ayant une relation avec un homme me donne l'idée de quelque chose de confus, de difficile sans même parler de sexe. je suis mal à l'aise avce l'idée de l'intimité avec qui que ce soit, de former un couple qui partage plus qu'un relation amicale...

georgesN — 04-05-2009 14:04

"Je n'ai jamais vu faire l'amour comme un don"
je pense que si vous abordez la "chose" sous cet angle, vous ferez un immense pas en avant et ...vous serez prêt à rencontrer l'homme qui pensera et sentira la chose comme vous.
Si si! ça existe!
Bien des hommes (peut-être plus dans le monde arabo-musulman) viennent au mariage après des expériences d'amour vénal, ce qui n'est pas un avantage; en fait ils sont vierges dans leur tête et maladroits: c'est une découverte à deux que je vous souhaite.

amona — 04-05-2009 14:05

Non en y réflchissant bien, ce que j'ai dit n'est tout à fait correct. EN fait, je dirai que je cache une partie négative tout au fond de moi à ma famille et mes amis pas parce qu'il n'en sont pas dignes mais parce que je pense qu'il serait déçus si ils me connaissaient vraiment. J'ai besoin de garder cette confiance qu'ils en ont en moi.
Et en fait, c'est les autres qui ne sont pas dignes de voir l'autre partie, positive, qu'il ya au fond de moi.

georgesN — 04-05-2009 14:08

"j'ai déjà du mal avec le tout début"
si vous êtes prisonnière de votre culture, vous aurez beaucoup de mal, car il est important de faire connaissance avec des hommes, pour les comprendre, et de leur plaire, et de voir leurs efforts pour plaire sans que vous redoutiez qu'ils ne cherchent qu'à vous coincer dans un coin!

amona — 04-05-2009 14:10

a écrit:

"Je n'ai jamais vu faire l'amour comme un don"
je pense que si vous abordez la "chose" sous cet angle, vous ferez un immense pas en avant et ...vous serez prêt à rencontrer l'homme qui pensera et sentira la chose comme vous.
Si si! ça existe!
Bien des hommes (peut-être plus dans le monde arabo-musulman) viennent au mariage après des expériences d'amour vénal, ce qui n'est pas un avantage; en fait ils sont vierges dans leur tête et maladroits: c'est une découverte à deux que je vous souhaite.

Je vais déjà commencer à y penser, essayer de voir les choses sous cet angle.

Mais ces hommes ne sont pas la majorité, je pense, ça ne reste que mon point de vu. Concernant les hommes arabo-musulmans, je ne me vois pas faire ma vie ou avoir une relation avec un homme ayant ma culture ou religion. Je me reconnais en tant que musulmane dans l'éducation mais pas vraiment au point de vu religion et même si je ne rejette pas ma religion, je ne me vois pas faire ma vie avec quelqu'un qui a des points communs au point de vu religion, race (même si je n'aime pas ce mot) ou du pays de mes parents. Je ne peux pas, je fais un blocage.
Je ne suis attirée que par des hommes diamétralement opposés à moi...

georgesN — 04-05-2009 14:10

"une partie négative tout au fond de moi"
quelle est votre honte?

georgesN — 04-05-2009 14:12

"attirée que par des hommes diamétralement opposés à moi."
c'est bien logique, et j'ose croire que votre famille l'acceptera ! mais c'est pas gagné!

amona — 04-05-2009 14:19

a écrit:

"j'ai déjà du mal avec le tout début"
si vous êtes prisonnière de votre culture, vous aurez beaucoup de mal, car il est important de faire connaissance avec des hommes, pour les comprendre, et de leur plaire, et de voir leurs efforts pour plaire sans que vous redoutiez qu'ils ne cherchent qu'à vous coincer dans un coin!

Oui vous avez raison. On m'a élevé dans l'idée qu'un homme est un danger, un prédateur cherchant à profiter de moi...Déjà d'un point de vu général, je ne vois pas l'étranger ou l'étrangère comme un ami, ou amie...Je me méfie de tous en particulier des hommes, même si j'essaie de sortir de ça de plus en plus maintenant. je me force et j'apprend sur les homems et je vois que j'aime de plus en plus.

a écrit:

"une partie négative tout au fond de moi"
quelle est votre honte?

Je pense que les gens se méprennent sur moi. Je ne sais pas si tout le monde a sa face obscur, j'aime a le penser. Mais je n'ai pas une bonne idée de l'être humain en général. Et moi je ne me trouve pas parfaite. J'essaie d'avoir un comportement le plus droit possible mais ya tjs un moment ou j me trouverai méchante, pas assez généreuse, pas saine. Je ne sais pas comment l'expliquer mais personne n'est parfait, je le pense. ça veut donc dire que nous sommes perfectibles. Alors je me met en quête de corriger ce qui ne va pas chez moi.

a écrit:

attirée que par des hommes diamétralement opposés à moi."
c'est bien logique, et j'ose croire que votre famille l'acceptera ! mais c'est pas gagné!

C'est quelque chose qui m'inquiète. Et je pense que ça me bloque quelque part. je me dis toujours que même si je trouve chaussure à mon pied, je vais devoir mener des luttes et une joie sera aussi synonyme de lutte, de tristesse, de dispute. Ma mère est très pratiquante et ça ne passera pas comme une lettre à la poste. je sais très bien à quoi je m'attend en persistant sur cette voie. J'ai même pensé parfois abdiquer. Mais je ne peux pas, une voix au fond de moi me dit que je ne peux pas. Je suis d'éducation musulmane mais je ne me vois pas avec un musulman, c'esy impossible. Et cette contradiction amènera tout ou tard pour moi de décevoir mes parents, d'amener une crise au sein de la famille, voire une rupture...
Alors même si c'est dur d'être seule, je me dis qu'au moins pour l'instant je garde ma famille avec moi.

georgesN — 04-05-2009 14:25

vous pointez du doigt pourquoi LES religions ne grandissent pas l'homme. Ne faites pas l'erreur de vous couper de votre famille: si vous vous trouvez un copain, présentez-le: vous verrez bien la tête que fait votre mère. Demandez lui si elle croit TOUJOURS  à la jihad ! Si non, parlez lui TOLÉRANCE.

amona — 04-05-2009 19:49

a écrit:

vous pointez du doigt pourquoi LES religions ne grandissent pas l'homme. Ne faites pas l'erreur de vous couper de votre famille: si vous vous trouvez un copain, présentez-le: vous verrez bien la tête que fait votre mère. Demandez lui si elle croit TOUJOURS  à la jihad ! Si non, parlez lui TOLÉRANCE.

Ce n'est pas que je vais décider de me couper de ma famille de moi même. C'est peut être ELLE (ma mère) qui va rompre avec moi...pendant un temps je pense. Ma mère est très pratiquante mais elle est très loin de nous parler du jihad vous savez! Je veux dire que selon le coran, dans les règles, une femme musulmane ne peut pas s'unir à un non musulman. C'est ainsi que c'est interprété en tout cas. Elle veut juste que nous suivions notre religion, que nous (mes frères et soeurs) nous impliquions plus dedans. Elle nous parle plus prières que jihad. Alors pour elle, si on se marie, ou on fréquente un homme/femme musulman(e), elle se dira tranquille quant à l'apprentissage ou la pratique de notre religion. Elle se sentira tranquille en nous sachant entre de bonne main, on oubliera pas d'où on vient.
Le danger c'est quand on ne fait pas ça. Pour elle, il ya double problème, voire multiples problèmes. Un, il ya le risque qu'on s'éloigne de nos racines. Chaque parent, peu importe son éducation, religion ou culture veut trasnmettre à ses enfants et donc elle va avoir peur que j'oublie mes racine. Ensuite ya le problème religieux, c'est interdit, donc pour elle je vais être punie mais en plus elle aussi va être punie pour ne pas avoir su me mettre sur le droit chemin. Et enfin, le quand dira-t-on...Qu'est ce que la famille au pays va penser? Qu'est ce que les amis ici en France vont penser?
Je suis parfaitement au courant de tout ça et je sais qu'il est possible que pour toutes ces raison maman prenne de la distance pendant un temps...mais un temps seulement. Je la connais, c'est ma mère, elle voudra mon bonheur avant tout. Je sais aussi que peu importe, je pourrai toujours compter sur mes frères et soeurs ainsi que mon papa. Mais avec ma mère ce sera juste un peu plus compliqué, c'est tout.

Mais avant d'en arriver là, j'aimerai pouvoir aller au delà de mon appréhension dans le fait de partager mon intimité. Jy ai réfléchi cet après midi, et je me rend compte que je ne sais pas ce qu'est un couple...Je n'ai jamais eu sous mes yeux, un couple composé d'une femme et d'un homme amoureux l'un de l'autre. Mes parents sont mariés mais pour moi ce n'est pas un couple. Ils n'ont jamais été amoureux l'un de l'autre, c'était un mariage de raison mais ils ne se comprennent même pas. C'est pas comme si ça avait été deux personnes qui se comprenaient ou étaient amis. Mes parents se respectaient mais encore aujourd'hui, je pense sincèrement qu'ils ne sont pas compatibles et ils sont ensemble au prix de beaucoup d'effort et de résistance.

Alors être en couple, je ne sais tout bonnement pas ce que ça veut dire...