Une question une peu "idiote" mais peut être y a t il une réponse ?

vous parlez de la mémoire du corps....

ce pourrait il alors, si je vais plus loin encore... que le corps est une mémoire précise sur une plage horaire précise ? qui s'exprimerait par un "malaise"

je vous explique : depuis des années, je ne supporte pas un créneau horaire entre 17/18 plus ou moins... que je sois n'importe où, je ne me supporte plus, je n'arrive plus à me concentrer dans l'activité, peu importe laquelle...je me sens dans un état de "crasse" insupportable, dans une limite dépassée...

je n'ai qu'une seule obsession, envahissante...je veux me doucher, j'en meurs d'envie, je me dis "vivement la douche, bien brûlante..." et je m'imagine sous l'eau c'est la seule chose qui pourrait m'apaiser...et ça me fait "souffrir" car évidement comme bcp de monde je travaille à cette heure là.

donc je me concentre le plus possible, je trouve vite une occupation...cette tranche horaire, je la deteste...elle est synonyme pour moi "d'ennui profond" "perte d'énérgie totale" "enervement-manque de patience" etc...

puis l'heure passe, et ma vie reprend...je n'ai plus aucune urgence sur le fait de prendre soin de moi....je m'occupe de mes enfants, la douche devient secondaire, naturelle comme tout un chacun, je pourrais même m'en passer

quand pensez vous ?

a écrit:

ce pourrait il alors, si je vais plus loin encore... que le corps est une mémoire précise sur une plage horaire précise ? qui s'exprimerait par un "malaise"

et pourquoi seulement le corps ?

Parce que cet horaire est toujours précis, mais il ne me parle pas à proprement parlé.
ça reste de l'ordre "inconscient"

une autre question complétement differente :

Peut-on contenir inconsciemment une violence, sous une « innocence » et une douceur apparente ?
Cette question me trotte dans la tête, si je ressemble à ce que le monde paraît mais pas à sa réalité…paraitre pour leurrer ou paraitre pour arriver à mes fins (machiavéliques ?)
Doit-on rester dans le paraitre ou risquer de se découvrir « violent » ?

désolée je sors du sujet initial....

réponse plus précise  à "pourquoi seulement le corps"
parce que j'ai l'impression que le corps est plus précis, ou plus ponctuel...que ma mémoire "affective ou intellectuelle"
et surtout parce que le corps réagissait depuis bien plus longtemps que la conscience

d'où mon questionnement, ce peut il que la mémoire du corps soit aussi réactive, aussi précise ou absolument rien à voir, pur coïncidence...fin de journée et tout le monde ressent plus ou moins cette sensation ?

la question en post 2 est peut être un peu prise de tête pour le soir ?!!!

OUPS... pardon je voulais dire "prise de tête" pour MON deuxième message, et non Post2
comprenez Post3

pour completer ma question sur "le paraitre" et la "violence"
cette question s'impose à moi à la suite d'une lecture, notamment de cette phrase :

« pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l’innocente fleur, mais sois le serpent qu’elle cache »

certains pourraient surement y voir une connotation sexuelle : l'innocente fleur, virginale, prête à être déflorée par le "vilain" serpent !!

mais moi. j'ai pensé à Machiavel....

ou alors :   à la "noirceur" du monde : "Ressemble au monde" je le comprends dans le sens: ressemble à ce que le monde paraît, et pas à sa réalité,  donc plutôt de l'ordre de la violence (sous une beauté et une pureté apparente)

contraste: parfum, couleur de la fleur, mais qui n'est qu'une apparence - venin, noirceur du serpent, qui est la réalité du monde... ou ma réalité ??? !!!!

ma propre violence que j'ai peur de ne plus controler...pour ne plus être dans le paraitre....

c'est compliqué tout ça, non ?   décidement il faut que je fasse un break...

mais peut être y verrez vous une logique, qui m'échappe encore ?

a écrit:

Peut-on contenir inconsciemment une violence, sous une « innocence » et une douceur apparente ?

oui, on peut ....

a écrit:

Doit-on rester dans le paraitre ou risquer de se découvrir « violent » ?

L'Etre est "multiple". Découvris qu'il existe en soi une part de violence ne résume pas  "Soi" à cetre violence là ...

a écrit:

« pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l’innocente fleur,

Parce que le monde ressemble vraiment seulement à une fleur innocente, ou seulement vraiment au venin du serpent ? et si il était, contenait, les deux (voir même un peu plus) ?

Décidement : j'ai vraiment le cervau à l'envers...
(avant que certains me vannent, je réponds "oui je suis blonde":c'est juste en prévention, mais à force je finis par l'attendre...)

Bref ce qui me fait réagir :

c'est le fait que je me rende à l'évidence que je "leurre" tout mon entourage depuis "??" années, jusqu'au point ou j'y croyais vraiment moi même, et que c'était d'ailleurs "confortable" : donc première bonne claque

moi qui me voyait d'un calme légendaire et d'une patience surnaturelle...je me surprend à bouillonner pour presque rien. à ressentir bcp de colère, que je n'ose encore exprimer, car je la trouve malvenue, et déstabilisante. à accepter donc l'idée que j'ai aussi un côté "sombre et vénéneux" : deuxième claque

que mon "corps" "pourrait visiblement" m'envoyer des signaux depuis "??" années, et que je l'ai "inconsciemment" ou "sciemment" ignoré !

avant d'être KO...je poursuis

Je ressens la même impression que si l'on m'avait confié "une arme"=la violence, pour, simplement, me défendre ...et que par manque de connaissance, d'entrainement et de déxterité...je n'ai aucune notion de sa puissance, de sa dangerosité et surtout de ses conséquences... vous voyez ??? ça parait idiot dit comme ça.

Mon "petit raisonnement", maintenant que je prends conscience, d'avoir cette "arme"ou faculté de défense, comment être sûre de ne pas "blesser" en dirigeant mal mon "tir" ?
comment doser, contenir après un tel manque d'entrainement ?   toujours idiot !

finalement je redecouvre la lecture, pour laisser mon esprit divaguer et en paix quelques instants...puis certaines citations...me font l'effet de "claques"...et me renvoient dans de multiples questions tordues
Après mon petit Break, je me dis que mon choix de lecture, n'était peut être pas judicieux ???

merci.....

a écrit:

ressentir bcp de colère,........... accepter donc l'idée que j'ai aussi un côté "sombre et vénéneux"

En quoi ressentir de la colère traduirait un côté" sombre et vénéneux ?

a écrit:

je l'ai "inconsciemment" ou "sciemment" ignoré !

Le refoulement n'est-il pas un comportement habituel de l'humain? 

a écrit:

ça parait idiot dit comme ça.

Non! La difficulté réside moins dans ce que "je" ressent que dans "quoi faire avec ce ressenti" ....

a écrit:

mon choix de lecture, n'était peut être pas judicieux ???

Il se pourrait :)

Merci Beaucoup pour vos réponses...bcp de travail en prévision, on dirait ?!

c'est plus lacher ma colère sous forme de violence qui me fait apparaitre le côté sombre...mais je comprends que l'on puisse avoir de la colère ou l'exprimer...il faut juste que j'apprenne à la canaliser correctement.

pour le choix de la lecture, mon meilleur ami est prof de philo...je lui ai demandé conseil pour me "détendre l'esprit"...il est très farceur ! je pense qu'il en rit déjà...

ceci dit ce n'était pas si mal que ça, il faudrait juste que j'adapte mon état "présent" avec la duplicité éventuelles de certains auteurs !!

a écrit:

Parce que le monde ressemble vraiment seulement à une fleur innocente, ou seulement vraiment au venin du serpent ? et si il était, contenait, les deux (voir même un peu plus) ?

il contient plus :

cette fleur pourrait tenter courageusement de redresser la tête après s'être fait "uriner" dessus...puis finalement se fera pietinner par toutes les personnes qui n'y prêtent aucune attention...
le monde pourrait contenir aussi beaucoup de "rats" se pensant libres et intelligents, mais finalement trop aveugles pour voir qu'ils serviront à leur tour de repas au serpent ! .......

a écrit:

cette fleur pourrait tenter courageusement de redresser la tête après s'être fait "uriner" dessus...puis finalement ......

..... Se refaire toute belle grâce à la pluie d'un bienfaisant nuage passant et se faire cueillir doucement par une main bienveillante en quête d'un très joli bouquet....

a écrit:

le monde pourrait contenir aussi beaucoup de "rats" se pensant libres et intelligents, mais finalement trop aveugles pour voir qu'ils serviront à leur tour de repas au serpent ! .......

....... qui lui n'avait pas vu l'Aigle planant....
:)

Je vous avoue que vous avez réussir à me faire rire !

votre optimisme serait il contagieux ?

ce qui me met en colère :
c'est que je m'aperçois que pour éviter d'éveiller les regards suspicieux, j'ai tendance à vouloir "ressembler au monde", donc à leurrer comme je vous le disais.
je ressemble à ce que mon entourage veut voir en moi : pourquoi pas cette jolie "fleur"...
lorsque vous faites très attention à votre apparence, les gens s'exlament "tu as l'air en super forme" etc...c'est très facile de "paraitre"

alors comment les personnes qui sont en admiration devant une fleur, peuvent ils l'instant d'après la "pietinner" et continuer leur chemin sans se soucier de ce qu'ils laissent derrière eux ?

ensuite lorsque quelqu'un est dénoncée et reconnue pour le tord qu'elle a commis, pourquoi certaines personnes au nom de "l'intelligence" continuent à le considerer "par respect" vu que "ça ne changera rien"...
et laisse par conséquent un "predateur" dans leur propre environnement...

bref : je suis en colère !

Un petit rajout au message précédent :

Je peux voir la suite de mon questionnement d’une façon effectivement plus optimiste, et j’apprécie beaucoup votre façon de panser, mais :

Comment trouver un équilibre entre ce corps qui se réveille bruyamment et veut hurler…et la condamnation au silence qui est proclamée ?

Où trouver cette force ?… je n’ai pas assez de volonté

J’ai du mal à sortir de cette colère depuis plusieurs jours, car j’essaye de libérer mon trop plein de pression, et Je dérange l’équilibre de mon entourage…je m’aperçois qu’il vaut mieux rester dans l’oubli, c’est moins douloureux, et plus confortable pour eux…sauf que j’ai perdu la recette !

Ma colère doit vite passer, je n’ai pas le droit de rester aussi négative…

Est ce que l'art de poser des questions bêtes passe avec le temps ?

ou est ce que certains ont juste l'art de se torturer  toute leur vie, au lieu d'avancer simplement ?

a écrit:

ensuite lorsque quelqu'un est dénoncée et reconnue pour le tord qu'elle a commis, pourquoi certaines personnes au nom de "l'intelligence" continuent à le considerer "par respect" vu que "ça ne changera rien"...
et laisse par conséquent un "predateur" dans leur propre environnement...

Curieux "mélange" de féminin et masculin ....

a écrit:

Est ce que l'art de poser des questions bêtes passe avec le temps ?

Une question n'est jamais bête... les réponses parfois si!

a écrit:

Comment trouver un équilibre entre ce corps qui se réveille bruyamment et veut hurler…et la condamnation au silence qui est proclamée ?

En levant la condamnation au silence, et pour l'heure de la manière suivante :
Allez vous acheter un cahier et un stylo
Calez dans votre emploi du temps un espace temps de quelques heures ou vous n'êtes dérangeable par personne
Quand ce moment là est venu, laissez s'écrire la colère, en vrac, sans censure, sans chercher un écrit construit et avec tout le vocabulaire nécessaire pour que l'écrit soit réellement "expressif".
Dans les jours suivants, gardez ce cahier à proximité et chaque fois que la colère remonte, écrivez là, sans vérifier si vous l'avez déjà formulée ou pas ....

Et nous verrons ensuite quoi faire avec cela...

a écrit:

ensuite lorsque quelqu'un est dénoncée et reconnue pour le tord qu'elle a commis, pourquoi certaines personnes au nom de "l'intelligence" continuent à le considerer "par respect" vu que "ça ne changera rien"...
et laisse par conséquent un "predateur" dans leur propre environnement...

Curieux "mélange" de féminin et masculin ....

a écrit:

Est ce que l'art de poser des questions bêtes passe avec le temps ?

Une question n'est jamais bête... les réponses parfois si!

a écrit:

Comment trouver un équilibre entre ce corps qui se réveille bruyamment et veut hurler…et la condamnation au silence qui est proclamée ?

En levant la condamnation au silence, et pour l'heure de la manière suivante :
Allez vous acheter un cahier et un stylo
Calez dans votre emploi du temps un espace temps de quelques heures ou vous n'êtes dérangeable par personne
Quand ce moment là est venu, laissez s'écrire la colère, en vrac, sans censure, sans chercher un écrit construit et avec tout le vocabulaire nécessaire pour que l'écrit soit réellement "expressif".
Dans les jours suivants, gardez ce cahier à proximité et chaque fois que la colère remonte, écrivez là, sans vérifier si vous l'avez déjà formulée ou pas ....

Et nous verrons ensuite quoi faire avec cela...

a écrit:

lorsque quelqu'un est dénoncée et reconnue pour le tord qu'elle a commis, pourquoi certaines personnes au nom de "l'intelligence" continuent à le considerer "par respect" vu que "ça ne changera rien"...
et laisse par conséquent un "predateur" dans leur propre environnement...

Curieux "mélange" de féminin et masculin ....

a écrit:

Est ce que l'art de poser des questions bêtes passe avec le temps ?

Une question n'est jamais bête... les réponses parfois si!

a écrit:

Comment trouver un équilibre entre ce corps qui se réveille bruyamment et veut hurler…et la condamnation au silence qui est proclamée ?

En levant la condamnation au silence, et pour l'heure de la manière suivante :
Allez vous acheter un cahier et un stylo
Calez dans votre emploi du temps un espace temps de quelques heures ou vous n'êtes dérangeable par personne
Quand ce moment là est venu, laissez s'écrire la colère, en vrac, sans censure, sans chercher un écrit construit et avec tout le vocabulaire nécessaire pour que l'écrit soit réellement "expressif".
Dans les jours suivants, gardez ce cahier à proximité et chaque fois que la colère remonte, écrivez là, sans vérifier si vous l'avez déjà formulée ou pas ....

Et nous verrons ensuite quoi faire avec cela...

a écrit:

lorsque quelqu'un est dénoncée et reconnue pour le tord qu'elle a commis, pourquoi certaines personnes au nom de "l'intelligence" continuent à le considerer "par respect" vu que "ça ne changera rien"...
et laisse par conséquent un "predateur" dans leur propre environnement...

Curieux "mélange" de féminin et masculin ....

a écrit:

Est ce que l'art de poser des questions bêtes passe avec le temps ?

Une question n'est jamais bête... les réponses parfois si!

a écrit:

Comment trouver un équilibre entre ce corps qui se réveille bruyamment et veut hurler…et la condamnation au silence qui est proclamée ?

En levant la condamnation au silence, et pour l'heure de la manière suivante :
Allez vous acheter un cahier et un stylo
Calez dans votre emploi du temps un espace temps de quelques heures ou vous n'êtes dérangeable par personne
Quand ce moment là est venu, laissez s'écrire la colère, en vrac, sans censure, sans chercher un écrit construit et avec tout le vocabulaire nécessaire pour que l'écrit soit réellement "expressif".
Dans les jours suivants, gardez ce cahier à proximité et chaque fois que la colère remonte, écrivez là, sans vérifier si vous l'avez déjà formulée ou pas ....

Et nous verrons ensuite quoi faire avec cela...

lorsque quelqu'un est dénoncée et reconnue pour le tord qu'elle a commis, pourquoi certaines personnes au nom de "l'intelligence" continuent à le considerer "par respect" vu que "ça ne changera rien"...
et laisse par conséquent un "predateur" dans leur propre environnement...
Curieux "mélange" de féminin et masculin ....
Est ce que l'art de poser des questions bêtes passe avec le temps ?
Une question n'est jamais bête... les réponses parfois si!
Comment trouver un équilibre entre ce corps qui se réveille bruyamment et veut hurler…et la condamnation au silence qui est proclamée ?
En levant la condamnation au silence, et pour l'heure de la manière suivante :Allez vous acheter un cahier et un stylo
Calez dans votre emploi du temps un espace temps de quelques heures ou vous n'êtes dérangeable par personne
Quand ce moment là est venu, laissez s'écrire la colère, en vrac, sans censure, sans chercher un écrit construit et avec tout le vocabulaire nécessaire pour que l'écrit soit réellement "expressif".
Dans les jours suivants, gardez ce cahier à proximité et chaque fois que la colère remonte, écrivez là, sans vérifier si vous l'avez déjà formulée ou pas ....

Et nous verrons ensuite quoi faire avec cela...

Visiblement nous avons eu le même souci informatique : un de mes messages a été validé 5 fois ?!!!

Je prends note de vos conseils : concernant le cahier...je ne vous promets pas d'y arriver: censures, retenues : peur d'un vocabulaire choquant...

Angoisse aussi que ce cahier ne tombe dans de "mauvaises mains" ( souvenir humiliant : mes parents m'ont offert un journal intime, et l'ont lu avec un amusement moqueur à haute voix "c'était très drôle pour eux, ils ont passé un bon moment"...

ma mère est venue plus tard en tête à tête, faire son "enquête" pour connaitre les détails, je n'avais que 12/13 ans, mais je n'ai jamais retrouvé la confiance pour ce qui est "confidentiel" !)

d'où l'auto censure et la déstruction quasi systèmatique de tout document qui touche de trop près à mon "intime"

j'ai la sensation qu'il faut que je vive toujours cachée, à l'abri, même si je suis convaincue qu'aujourd'hui ce n'est plus necessaire, je ne peux m'enlever l'angoisse et le doute...

vous pensez que cela peut se comprendre ?

Je commence par Shakespeare, alors pourquoi ne pas conclure avec lui, et clore par la même occasion mon passage « colère »

«La colère est pareille à un cheval fougueux ; si on lui lâche la bride, son trop d'ardeur l'a bientôt épuisé.»

Je crois que j’ai trop lâché la bride, je reprends les rênes…avant l’épuisement complet.

Merci pour votre patience

Je n'ai pas resisté longtemps, tout est parti en flammes ce matin...j'ai testé par la même occasion tout les systèmes anti feu de la maison, ça fonctionne vraiment bien ces petits trucs !

la fumée fait pleurer c'est sans doute ça toutes ses larmes qui coulent sans raison

a écrit:

la fumée fait pleurer c'est sans doute ça toutes ses larmes qui coulent sans raison

oui, sans doute .... :)