a écrit:Enoncez une question à laquelle on ne peut répondre que par oui ou par non, sachant qu'il est impossible d'y répondre logiquement
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La question est:
"Est-ce-que vous allez répondre "non" à la question que je vous pose ?
Et pourtant, cette impasse, on la trouve par la logique.... dans l'absolu, "remplir l'Espace" du plus de logique possible ne permettrait pas de résoudre tout, mais de délimiter les zones de paradoxe pur, de déduire leur contour exact, leur présence intacte du reste (du reste de la logique)? C'est peut-être d'une aception incidieuse du mot logique qu'on peut dire que tout ceci est logique.
C'est bien vrai que le langage est logique. Seulement, en s'identifiant au langage, l'être humain s'identifie à la logique, or il EST un paradoxe, la logique l'entoure mais ce n'est pas lui!! A ce Je (qui est peut être le plus appropriable et approprié aux enfants ) il peux "jouer" à être qlq chose mais s'y accrocher et ... n'être jamais lui. Donc à la base si l'individu est un paradoxe qui crêve sa propre frontière et saisit la logique, il a toutes les chances de s'y disperser (tel un fluide) au prix de sa singularité. Pour moi, la psychanalyse ne peut en résultat se réduire en un simple retour du fluide singulier dans la coquille percée de son paradoxe, mais plutôt comme un emploi impensable de l'outil avec lequel je me suis perdu:
"Tu as abusé de l'Outil, mais c'était bien tout ce que tu pouvais faire, il t'a attiré hors de toi mais ne pourra t'y remettre... Cependant, c'est tout ce que tu sais faire, tu te sens perdu alors que tu excelles dans ton art, parce que tu excelles dans ton art... On te laisse une chance: Apprends de ton art la main qui se cache derrière l'outil, tu ne pourra certes pas pour autant regagner ce qu'il était inévitable que tu perdes, or c'est peut être mieux, car tu sera certes Fond libéré de sa Forme originelle, mais Fond capable d'apprécier (de tout son fond) des formes au grè de ce qui est inévitable: Le Monde, la vie"
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