Manon — 07-11-2007 12:02

J’aimerais comprendre pourquoi certaine personnes qui son toujours suivie par un psy, écrive quelle n’ose pas tout dire a leur psy, n’ose pas leur faire par de leur questions de leur interrogations ou simplement de leur recherche sur le net au sujet de leur symptôme ?

A quoi cela sert t’il de payer un psy si l’on n’a pas une entière confiance en lui (elle) ?

Un psy c’est la personne elle-même qui le choisi, la personne a tout le pouvoir d’en changer si elle n’est pas a l’aise donc pourquoi tout c’est non dit toute cette peur ?

Vous les pros de ce forum pouvez vous me répondre SVP, d’avance merci

Bonne journée
Manon

georgesN — 07-11-2007 12:14

N'ai pas de réponse toute faite. Je pense toutefois que c'est la question du transfert qui est en jeu. En simplifié: votre psy peut "être" tantôt votre mère, votre père, votre sœur ou le pape. Si vous êtes en situation de conflit avec votre mère, votre père, etc. il est clair que ce conflit va se trouver TRANSFÉRÉ dans la relation au psy et qu'on pourra y retrouver haine, suspicion, amour, et toute sorte d'affects pas simples. Un psy n'est pas un super-confesseur.

Manon — 07-11-2007 12:33

Oui Georges merci de votre réponse, je comprend très bien que dans le cadre de ce transfert le patient prenne le psy pour une autre personne et a ce moment là reporte sur ce psy sa haine, amour ou suspicion ….. et qu’a ce moment là très précis il ne puisse pas faire de différence avec la réalité, mais une fois hors séances  le patient n’est pas dupe de ce « pouvoir » qu’a le transfert sur lui et peu reprendre le cour normal de sa vie et donc analysé si le psy qu’il consulte lui apporte tout ce qu’il est en droit d’attendre de lui, et donc ce rendre compte si il a une entière confiance ou pas ?

Manon

georgesN — 07-11-2007 13:10

ce qu'on appelle "phénomènes transfero-contre-transférentiels" est essentiellement INCONSCIENT; échappe donc à la conscience. Mais ceci ne vaut pleinement que dans le cas de la cure-type (divan-fauteuil ou vis à vis). Pour d'autres formes de psychothérapies c'est plus confus et il y a des mouvements d'humeur moins réprimés par exemple.Il peut y avoir "alliance thérapeutique" ou pas. Mais même une alliance thérapeutique n'est pas forcément souhaitable tout le temps.

Christelle Moreau — 07-11-2007 14:46

Oser se dévoiler, c'est aussi , oser se dévoiler à soi même et cela est totalement conscient et le reste jusqu'au bout de la cure.

C'est d'ailleurs un des seul véritable élément conscient et assumer tout au long de la cure.

Oser se dévoiler, c'est donc oser rencontrer la vérité, ne plus se voiler la face, se comprendre et comprendre pourquoi l'on se fabrique d'excellentes réponses très travaillées pour chaque problématique rencontrées. C'est réussir à affronter la vérité.
Lorsque l'on n'ose pas dire à son psy quelque chose, c'est que la compréhension de cette chose nous fait peur et là ce n'est pas une question de transfert mais bel t bien de résistance.

Lorsque le psychisme est fin prêt pour la réponse , alors, il peut soumettre la question.

Mais, tant qu'un travail préalable n'a pas été effectué, alors, la question ne peut venir.

Le sujet, souvent, tourne autour du pot ou encore fait des allusions, ou pire occulte et fait des recherches lui-même afin de se préparer à une éventuelle réponse, enfin, quelques sujets émettent la question en parlant d'une autre personne.

Pour conclure, Manon vous l'aurez compris, il ne s'agit donc en aucun cas de confiance mais bel et bien de rencontre avec une angoisse de vérité à son propre sujet.

Manon — 07-11-2007 16:12

Merci a tout les deux pour vos réponses qui sont toujours très intéressante, mais si je puis me le permettre c’est des questions d’ordre général et suite a certain écrit sur ce forum que j’ai posez c’est questions, moi personnellement je n’ai aucun souci avec une quelconque question de confiance ou autre avec le psy que j’ai choisi.

Manon

Christelle Moreau — 07-11-2007 18:50

Tout à fait Manon, et merci d"avoir encore enrichie la base de données, car cette question est une question qui se pose obligatoirement à chaque analysant (=personne en analyse) à un moment donnée.

Je pense qu'elle vous est venue suite au post de Am.
Elle est dans tous les cas générale et appropriée et le restera pour toute analyse, car chaque analysant à un moment fait l'objet d'une résistance sur les mots, sur le vivre, le paraître et le comprendre.

C'est le cas en ce moment de Marie -F par exemple qui parlait de transfert négatif alors que là n'était pas le problème... D'ailleurs, elle même l'avait même souligné sur un autre post.

On en veut à soi même, on en veux à son psy, on se cherche et si son psy est suffisamment bon et subtile alors , on affronte, on passe le cap difficile on le comprend et on continu...
Ceci résume en quelques mots l'analyse.

Mais il ne suffit pas de comprendre pour être mieux, c'est pourquoi une cure analytique sans didactique est comme un café sans sucre, cela laisse un goût amer.

Mary — 10-11-2007 14:02

Christelle Moreau
Oser se dévoiler, c'est donc oser rencontrer la vérité, ne plus se voiler la face, se comprendre et comprendre pourquoi l'on se fabrique d'excellentes réponses très travaillées pour chaque problématique rencontrées. C'est réussir à affronter la vérité.
Lorsque l'on n'ose pas dire à son psy quelque chose, c'est que la compréhension de cette chose nous fait peur et là ce n'est pas une question de transfert mais bel t bien de résistance.



Oui pour la résistance. Mais oserais-je dire aussi résistance de la part du psy ? résistance inconsciente ?

Il ne faut pas oublier non plus que le manque du psy est aussi grand si ce n'est plus que celui de l'analysant.

Ca n'est pas tout du côté de l'analysant cette affaire de OSER ou PAS OSER.

Ne pas dire, tout dire, c'est la question qui fait drôlement réfléchir de chaque côté des partis.

Après de longues réflexions, du moins autant que faire je peux :-) j'émets l'hypothèse que si l'analysant n'ose pas tout dire, il y a évidemment des résistances de sa part, mais s'il y a résistance de sa part, c'est qu'en face, en dépit du fait que le psy peut être tantôt le père, la mère, le frère, la soeur, le prof...., et ce malgré la neutralité imposée par l'éthique, eh ben....c'est que sa neutralité "bienveillante" n'a peut-être pas aussi bien fonctionné que cela, à cause justement de sa propre résistance à n'écouter que ce qu'il est prêt à écouter, que ce que son manque est prêt à accepter.

Ne pas tout dire en début de cure, cela se conçoit aisément, mais cela devrait normalement se résoudre assez rapidement.

Les psy font-ils assez comprendre que dans leur cabinet, ce que l'analysant n'ose pas : dire, se mettre en colère, crier, pleurer, hurler certains mots pour des raisons d'éducation, de civilité, de morale, chez lui cela est possible ?

Un peu compliqué peut-être pour la clarté ?
:-)
mais le transfert c'est extrêmement compliqué puisque c'est une opération on va dire alchimique.

J'étaye ceci à partir d'un exemple concret :
I. est en analyse lacanienne, avec scansions. Sa psy ne l'autorise pas à dire ce qui n'est pas à dire.
Ses désirs, ses fantasmes.
I. est une connaissance nettique, je ne connais donc que le minimum sur elle que je vous livre. J'ai essayé de comprendre cette psy, de comprendre sa démarche. J'avoue qu'aujourd'hui, je n'y suis pas arrivée.
Pourquoi I. n'est-elle pas autorisée à dire à sa psy qu'elle la désire ? qu'elle voudrait la toucher, l'embrasser, l'enlacer ?

Sa psy l'a prise en analyse après des échanges sur un forum. Elles se sont rencontrées et cette dernière n'a accepté de prendre I. en cure qu'à la condition de savoir ce qu'I. pouvait lui apporter.
J'en profite pour le coup pour vous demander votre avis, avis de professionnel.


Bien à vous,
Mary

Manon — 10-11-2007 17:34

Bonjour Mary,

Vous écrivez ; »Pourquoi I. n'est-elle pas autorisée à dire à sa psy qu'elle la désire ? qu'elle voudrait la toucher, l'embrasser, l'enlacer ? »

Je ne suis pas psy mais je me permet tout de même de vous répondre avec mon vécu, bien sur mes réponses n’engage que moi et je peu bien entendu me tromper.

Personnellement je ne voie aucun inconvénient de dire a son psy (sa psy) que l’on a envie de le toucher, de l’embrassé, de l’enlacer et j’irai même plus loin que l’on a envie de lui ou que l’on ce masturbe en pensant a elle ou lui.

Ou est le mal ou le danger, c’est justement cela le transfert, pour moi la dimension symbolique du transfert, c’est de trouver son interlocuteur, son « bon entendeur », la personne avec laquelle on s’entend, c’est-à-dire avec laquelle on entend ce que l’on dit, on ne parle plus dans le vide, la personne avec qui pour une fois tout est permis car l’on ne risque rien.

Manon

georgesN — 11-11-2007 11:29

la "bienveillante neutralité" freudienne est un peu mise sous le boisseau par les freudiens d'aujourd'hui. Des gens comme Salomon Resznik parlent de "transfert à deux" ou un D.Widlöcher avance le concept de "co-pensée". Dèja ancien, le livre de Searles "le Transfert" avait fait avancer la question entre autres parce qu'il y parlait de la psychose.
En toute hypothèse, l'analyse du contre-transfert en supervision est un "procès"  incontournable.

Mary — 11-11-2007 19:46

Bonsoir,

Merci pour vos réponses qui en fait me confortent dans l'idée que j'ai essayée de développer avec I. mais qui n'a pas abouti.
J'ai essayé de lui faire comprendre que quelque chose ne se passait pas avec sa psy.
Et que la solution serait peut-être d'aller consulter quelqu'un d'autre, et que peut-être, la cure lacanienne ne lui correspondait pas vraiment.
Trop coïncée dans son corps, dans sa parole, elle aurait eu besoin peut-être de psychothérapie pour une 1ère étape.

Mais bon..........:-)

Quelque chose dans le fond doit l'arranger. C'est ce que je lui ai dit. Depuis, plus de nouvelles, contact coupé.

Bonne soirée
Mary

georgesN — 11-11-2007 21:22

suis pas thérapeute lacanien alors j'aimerais drôlement qu'on me dise ce que sont des scansions et si une psy qui interdit à une patiente de parler n'aurait pas besoin de soins.
Mais méfions nous: ce que nous faisons consiste à commenter le commentaire d'un commentaire de personnes que nous n'avons jamais vues, alors prudence!

Mary — 12-11-2007 08:46

georgesN a écrit:

suis pas thérapeute lacanien alors j'aimerais drôlement qu'on me dise ce que sont des scansions et si une psy qui interdit à une patiente de parler n'aurait pas besoin de soins.
Mais méfions nous: ce que nous faisons consiste à commenter le commentaire d'un commentaire de personnes que nous n'avons jamais vues, alors prudence!

Merci pour votre réponse. Oui, prudence sur nos impressions. Mais aussi prudence sur le choix du psy.
C'était ce que je voulais mettre en exergue.
Un psy, quel qu'il soit, ne peut rien interdire, sauf le passage à l'acte évidemment.
Donc, ici, nous sommes dans la situation d'une psy qui interdit en partie la parole à son analysante.

Nous pouvons faire tous les commentaires sur commentaires, mais la réalité est celle-là. Et j'y vois comme un certain gâchis et de temps et d'argent surtout pour I qui se vit en pleine confusion et qui coïnce sur son fantasme.

Mais bon, peut-être devra-t-elle en passer par là.

La scansion, invention dit-on lacanienne, c'est la coupure dans la séance par le psy à un moment que lui seul décide pour les raisons qui lui appartiennent.

Selon lui, la hâte, la mesure du temps dans la durée de la cure est thérapeutique. Et cette coupure au beau milieu d'une parole peut donner le sens ou du sens à cette parole.

Voilà brièvement, mais elle est très contestée.

Bien à vous,
Mary

georgesN — 12-11-2007 09:09

Bonjour et merci de ces précisions; ça m'est revenu en vous lisant: c'est effectivement Lacan qui a défini ce procédé, discuté et discutable en effet, d'autant que tout le monde n'est pas Lacan. Je trouve qu'il y a un côté "gourou" "moi je suis celui qui sait" "faites-moi confiance, laissez-vous aller", qui me donne des boutons, bref, il y aura peut-être un pur lacanien qui aura envie de m'infliger un démenti mais...
Je déteste viscéralement tout ce qui peut s'apparenter à de l'EMPRISE !

Christelle Moreau — 12-11-2007 23:24

Je vois que la discussion à fait bon chemin durant ma petite absence. J'en profite pour placer que je me ferais plus que discrète les jours à venir.

Mary, vous dites en parlant de résistance d'une possible existence de cette dernière des deux parties :

Mary a écrit:

c'est que sa neutralité "bienveillante" n'a peut-être pas aussi bien fonctionné que cela, à cause justement de sa propre résistance à n'écouter que ce qu'il est prêt à écouter, que ce que son manque est prêt à accepter.

Ne pas tout dire en début de cure, cela se conçoit aisément, mais cela devrait normalement se résoudre assez rapidement.

Effectivement, ne pas tout dire en début de cure, cela se conçoit aisément, mais cela devrait normalement se résoudre assez rapidement.

D'autant plus que ce que vous soulignez en parlant de son manque est l'objet.
Et pourtant, c’est bien le manque qui permet d’accéder au désir.

La neutralité "bienveillante" est tpour simplifier le fait que le psy se taise , ne juge pas, écoute, analyse et transcrive... Pourquoi neutralité ?
Parce que les interventions sont neutres lorsqu'il y en a , c'est à dire que plus qu'une écoute "traduite", c'est un reflet qui en découle.
Le silence, le recul de l’analyste le différencie des rôles aisément pratiqué dans d'autres méthodes (conseils, accompagnement dirigé...) ceci permet d'arriver à faire naître un univers relationnel unique qui donne naissance à se fil conducteur qu'est le transfert.

Alors, si un psy vient à ne vouloir écouter que ce dont il a besoin ou encore ce dont il n'est qu'en mesure d'écouter, c'est que quelque part, il serait nécessaire que lui même, retourne en cure, et il serait vraiment bon qu'il arrête de transgresser les règles.
Car si cela se produisait, ce dont vous étayez avec I. , alors, cela voudrait dire que lors de son écoute, il ne renverrait plus un reflet du discours de la personne mais bel et bien que la personne recevrais un discours du reflet que se ferait comme idée le psy sur ces propres désirs, ce qui est à mon sens très grave, puisque complètement faussé.

Christelle Moreau — 12-11-2007 23:44

En ce qui concerne la scansion

Mary a écrit:

La scansion, invention dit-on lacanienne, c'est la coupure dans la séance par le psy à un moment que lui seul décide pour les raisons qui lui appartiennent.

Le...pour des raisons qui lui appartiennent me déplait un peu... dans la mesure ou il interagit non pas pour lui mais bel et bien en fonction de ce que lui dit son patient et pour son patient.

La scansion peut-être pratiquée justement pour conserver la neutralité dont nous parlions  tout à l'heure, elle permet d'ouvrir une porte encore plus grande sur le désir, le regard sur soit que peut avoir le patient sur lui-même. Lorsque le psy impose une frustration subite sur le dire, alors que se dire se prétend tellemnt plus audible dans le silence :

Je l'ai pratiqué un jour sur une patiente, qui avait de gros problèmes relationnels avec son ami.

Elle me dit :

Si vous saviez comme je...
Enfin, je voudrais que...
mais ce serais si simple que...
mais comment voulez vous que je fesse, euh fasse.

Nous allons clôturer la séance ici, lui répondis-je.

Ses paroles furent un écho dans sa tête pendant deux longs jours m'expliqu' a t elle, mais cette coupure fut salutaire, car elle en comprit le sens.

Mary — 15-11-2007 13:50

Christelle Moreau a écrit:

Le silence, le recul de l’analyste le différencie des rôles aisément pratiqué dans d'autres méthodes (conseils, accompagnement dirigé...) ceci permet d'arriver à faire naître un univers relationnel unique qui donne naissance à se fil conducteur qu'est le transfert.

Alors, si un psy vient à ne vouloir écouter que ce dont il a besoin ou encore ce dont il n'est qu'en mesure d'écouter, c'est que quelque part, il serait nécessaire que lui même, retourne en cure, et il serait vraiment bon qu'il arrête de transgresser les règles.
Car si cela se produisait, ce dont vous étayez avec I. , alors, cela voudrait dire que lors de son écoute, il ne renverrait plus un reflet du discours de la personne mais bel et bien que la personne recevrais un discours du reflet que se ferait comme idée le psy sur ces propres désirs, ce qui est à mon sens très grave, puisque complètement faussé.

J'aime beaucoup vous lire :-)

Ainsi, vous avez senti ce rapport faussé vous aussi, comme s'il y avait un côté pervers. D'ailleurs, I. se définit comme perverse. C'est une parenthèse mais qui a son importance. Je n'ai hélas plus de contact avec elle. Elle avait créé un blog sur lequel elle se racontait, un journal intime on va dire mais sur internet. Je communiquais par ce biais. Et lorsque nos rapports se sont un peu durcis, elle a détruit son blog?

Parce que s'il y a bien un endroit où l'on peut TOUT dire, c'est bien celui-là, le cabinet du psy. D'où mon interrogation auprès de vous car je me demandais si ça n'était pas encore une théorie à la Lacan. Mais je vois qu'il n'en est rien.

Comme il est parfois aussi possible de ne RIEN dire. Le silence qui en dit long.

Merci à vous,
Mary

Manon — 17-11-2007 17:26

Je reviens a ma question initiale ; » J’aimerais comprendre pourquoi certaine personnes qui son toujours suivie par un psy, écrive quelle n’ose pas tout dire a leur psy »

Petus a écrit ; » Honte de ce que nous avons fait, honte de n'avoir pu se contrôler, honte et peur du jugement à notre égard, ce n'est pas facile de se scarifier et de dire à son ou sa psy " bonjour, aujourd'hui , je me suis scarifiée !!!!" Non, ça ne marche pas comme ça, il faut un temps d'adaptation , le temps de prendre confiance en sa ou son psy. »

Oui temps d’adaptation moi je veux bien mais alors il faudra m’expliquer pourquoi a des inconnus sur un forum public là certaine personne qui n’ose pas dire des choses importante ou intime a leur psy ose et sans honte le dire sur un forum ?

Pourquoi aussi certaine personne en privé me contact via un autre forum pour me parler de chose très personnelles et de grande souffrance et là aussi me disent a toi j’ose tout dire et pas a ma psy ?

Suis-je tout a fait a coté de la plaque si je réponds qu’a moi et sur un forum c’est gratuit et pas chez le psy ?

C’est pas le temps que j’offre qui me pose question mais simplement que chez un psy il y a une prise de conscience une implication de la personne le fait de payez sa séance implique le sérieux de la démarche et le sérieux aussi de la réponse du professionnel moi et sur les forums (a par les pros qui y réponde, et que je remercie), c’est un peu en poussant loin le commérage du café du commerce.

Manon

georgesN — 18-11-2007 10:48

en vrac:
-sur un forum on est protégé par l'anonymat
-le psy représente majoritairement une imago parentale ; si l'imago du patient est une imago de "père fouettard", celui-ci vient ...se faire fouetter !

Manon — 19-11-2007 00:02

Encore une question pour les pros de ce site ; Pourquoi des personnes qui sont suivie par un psy ce sente comme obligée de venir demander confirmation a d’autre psy sur différente sujet et réponses de leur propre psy ?

C’est un peu comme si elle n’avait pas confiance au « savoir » de leur thérapeute, comme un besoins d’en débattre hors séances, un peu comme une frustration d’une séance trop courte, d’une séance qui n’en finirait pas ?

Manon

georgesN — 19-11-2007 07:21

vous avez des types qui mettent une ceinture et des bretelles, aussi !
On peut supposer qu'elles ont eu un bon objet particulièrement peu fiable !...