Canaille — 03-04-2009 00:31 |
Bonsoir, je vous explique ma situation actuelle. Mon compagnon et moi venont de nous séparer, depuis 3 mois, après 14 années de vie communes. Nous avons deux enfants en bas âges. Au fil de notre histoire, nous avons occupés des rôles inadéquats: j'ai plus été pour lui une mère qui assumait toutes les responsabilités et lui un ado qui n'en faisait qu'à sa tête. En ce début d'année, une goutte d'eau a fait déborder le vase, et je lui ai demandé de choisir: ou il se remettait en question (car n'a jamais reconnu aucune de ses erreurs) ou il partait. Il est parti. Cependant, 15 jous après être parti, il s'est rendu compte de tout ce qu'il avait fait comme mal, s'en est excusé, mais n'a pas voulu revenir. Il a entamé une thérapie. Moi, grande romantique que je suis, lui ai laissé le temps, me disant que la prise de conscience étant faite et le travail thérapeutique entrepris, nous pourrions voir s'il nous serait possible de retrouver un nouvel équilibre. Mais voilà, il me dit s'être voilé la face au cours des années, ne pas m'avoir aimée et ne plus rien ressentir pour moi. Personnellement, je veux bien croire que l'usure des années à s'être tous deux mal aimés puisse annihiler les sentiments. La question que je me pose aujourd'hui est: quand les sentiments amoureux ont disparus (en cause d'anciens dysfonctionnements), n'est-il pas possible de retrouver un sentiment amoureux (alors que nous sommes tous deux dans un désir de changement)? Je crois fortement en notre histoire, et crois beaucoup en la capacité de l'amour. J'aimerais savoir si, quand l'amour est mort, est-il possible de ne jamais le retrouver?
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georgesN — 03-04-2009 09:28 |
chacun a ses définitions mais pour ma part j'aurais tendance à considérer l'état amoureux comme éphémère (l'autre est idéalisé, en gros) ce qu'on appelle parfois "cristallisation". Mais existe aussi l'amour durable; Bien sur il peut mourir aussi mais il est moins éphémère que l'état amoureux. Et puis enfin, ne jamais oublier que homo sapiens sapiens est d'abord un animal; et que le désir amoureux dépend de ce règne animal. Fonction de ça, je pense que votre compagnon est dans une phase de deuil (de votre couple) et dans cette phase on tue l'ancien objet d'amour; c'est pourquoi il dénie son amour passé pour vous. Il en reviendra (je ne dis pas qu'il VOUS reviendra) et votre espoir est qu'il prenne conscience que justement l'état amoureux est bien fragile et superficiel et que par contre un vrai couple, même si le désir est faible, est durable. Il est même plus fort que la mort. Comment? Vos enfants vous survivrons, non?! Mais enfin quel égoïsme de faire des enfants et de partir. Même si l'on a les meilleures raisons du monde (vous pourriez peut-être bien être une poison, en ménage ;-) )
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Canaille — 03-04-2009 15:15 |
Ah, je viens de trouver comment répondre!!! On en apprend tous les jours. Je vous ai donc envoyer un mail privé. Si vous préférez me répondre ici, il n'y a aucun problème pour moi. Je vous en remercie.
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Canaille — 03-04-2009 15:51 |
Je voulais ajouter également que, bine entendu, je ne suis pas une oie blanche et que je me suis rendue compte de certaines des erreurs que j'ai pu commettre (comme, par exemple, ne pas savoir, parfois, l'écouter ou le comprendre). Pour le reste, j'étais très souvent seule avec mes deux filles et lui n'assumait aucune tâche ni familiale, ni domestique. L'égoïsme, certes, je crois même que c'est la cause principale de tous nos soucis. Je lui ai proposé, il y a deux semaines de voir si, en fonction de nos découvertes personnelles sur notre fontionnement dans le couple, il n'y aurait pas moyen que nous puissions en discuter afin de voir s'il nous serait possible de se retrouver (je ne lui ai pas demandé de se se remettre en couple immédiatemment car cela serait l'échec assué), juste voir si nous pourrions nous retrouver. C'est là qu'il m'a balancé toutes ces horreurs: que s'il ne s'était jamais investi, c'est que je ne l'intéressais pas, qu'il ne m'aimait pas. Actuellement, riend que d'être en ma présence, son poil se hérisse (dixit l'homme). Enfin, j'en passe d'autre. Vous dites qu'il en reviendra, j'ai franchement des doutes quand je vois avec quelle assurance il peut tenter de me détruire.
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