Never_Enough — 07-03-2009 11:13 |
salut tlm
"il faut être soi même"
"on ne se connait soi-même jamais assez"
"en partie, on est le mirroir d'une éducation"
la vérité de l'être que je suis (où vous êtes), est elle une constante à découvrir ou bien une construction à achever et donc à modeler ?
même question
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penau xavier — 07-03-2009 15:56 |
a écrit:"il faut être soi même"
Peut-on être autre chose ?
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Never_Enough — 07-03-2009 16:17 |
a écrit:Peut-on être autre chose ?
je crois que non
mais on peut considérer son être comme une maison (et c'est très réducteur comme image)
et que parfois, on peut passer sa vie dans une seule pièce, en ruine, alors qu'il y aurait une dixaine à découvrir
alors, on est effectivement soi, mais pas pleinement soi
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penau xavier — 07-03-2009 16:34 |
Votre métaphore est assez juste. Se demander alors pourquoi soi se cantonne dans une seule pièce :)
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Never_Enough — 07-03-2009 16:57 |
a écrit:Se demander alors pourquoi soi se cantonne dans une seule pièce
il y a trop de raisons qui peuvent induire cela, ou plutôt il y aurait beaucoup de paramètres qui influencent la situation au même temps,
c'est une question bien difficile
je n'ai pas de réponse en général (ce n'est pas de moi spécifiquement qu'il s'agit)
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Christelle Moreau — 09-03-2009 15:55 |
a écrit:la vérité de l'être que je suis (où vous êtes), est elle une constante à découvrir ou bien une construction à achever et donc à modeler ?
Pourquoi une constante ?
a écrit:il y aurait beaucoup de paramètres qui influencent
Notamment celui de subir celui là comme une vérité absolue, indéniable et irréversible : "en partie, on est le miroir d'une éducation"
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Never_Enough — 09-03-2009 20:15 |
a écrit:Notamment celui de subir celui là comme une vérité absolue, indéniable et irréversible
"en partie, on est le miroir d'une éducation"
pour moi, c'est un constat courant une sorte de moyenne, ça ne rend aucune vérité absolue, comme toute les statistiques, il y a juste un air de vérité rien de plus
et il me semble difficile qu'on croit que c'est absolue et irréversible après qu'on ait pris profondément conscience
a écrit:Pourquoi une constante ?
par constante, je voulais dire, qu'on découvre ce qui existe déjà
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Never_Enough — 13-03-2009 20:41 |
- Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme -
est ce que c'est vrai ?
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penau xavier — 14-03-2009 21:14 |
a écrit:- Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme - est ce que c'est vrai ?
En l'état actuel de nos connaissances d'humains... il semblerait que oui.
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Never_Enough — 15-03-2009 04:41 |
a écrit:Je ne m'attends pas à un miracle (dans votre sens du terme)
je voulais dire au sens commun du terme
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Christelle Moreau — 16-03-2009 11:31 |
a écrit:- Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme -
Comme toute phrase sortie de son contexte et incomplète ( il manque son début ), elle ne peut être vrai ou fausse... Elle a le sens que son auteur ( Lavoisier ) lui a donné, mais ne peut pas s'adapter à tout. Elle est donc à mon sens relatif à son sens, c'est à dire à son contenu.
Et vous qu'en pensez vous ? Pouvez vous affiner votre transposition sans parler d'absolu ?
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Never_Enough — 16-03-2009 13:40 |
je ne pense rien de assez précis
j'ai juste trouvé qu'elle décrit (très modestement) la vie d'une personne en tant que corps et âme
je n'ai pas envie de débaler toute les folies que je pense (je sais de quoi j'aurais l'air, si ce n'est déjà le cas)
et j'ai voulu juste voir si ça vous évoque quelque choses (des points de vue qu'il m'est difficile d'avoir)
je n'ai pas précisé de cadre parce que ça réduit la reflexion et impose une direction
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Never_Enough — 26-03-2009 11:21 |
une question du même registre
d'après ce que j'ai compris
à la base ce qui motive la personne que je suis ou que quiconque est, c'est une sorte de conception idéalisée de l'humain de lui même
si je fais des efforts pour aller mieux c'est que je crois que je peux aller mieux (pour des raisons que j'igonre)
la question est jusqu'ou peut-on aller pour être mieux (en restant fidèle à cette vision d'idéal)
mais on peut aussi se demander si notre conception idéalisée n'est pas erronée et si on n'est pas entrain de faire des efforts pour rien
concrètement, si moi j'ai des "émotions contradictoires" (je ne trouve pas de meilleure expression)
- juste un exemple - - se sentir à la fois bien proche des autres et au même temps trop loin - - est ce que on doit essayer forcément de se défaire de cette situation, parce que ça fait souffrir après tout ou bien l'accepter -
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Never_Enough — 04-04-2009 08:29 |
bonjour,
J’ai pensé à une situation
Ceci vient de ma façon de voir les choses, une sorte d’un mélange entre plusieurs idées (ce que je veux c’est qu’on réponde à ma question et ne pas m’évaluer, à vrai dire personne n’a besoin d’avoir une évaluation de lui-même pour être lui-même et penser ou sentir par lui-même, c’est peut être une caractéristique fondamentale de l’humain, cette capacité d’être vrai sans aucune connaissance ‘consciente’ d’une quelconque vérité) – la connaissance de soi vient de façon ‘indirecte’ - ......
Je reviens à ce que je voulais exprimer au départ (je perds parfois mon temps comme ça).
Voilà
Les théories en sciences expérimentales s’établissent en général par des observations sur plusieurs cas présentant le sujet de l’étude :
Desquelles on extrait des liens causes effets
Ces liens que j'appelle linéaires, reproduisent un peu notre vécu le plus perceptible, par exemple en lançant une balle de tennis contre un mur elle rebondit vers moi, après plusieurs lancées, je commence à attribuer une relation entre l’action - lancée la balle – et l’effet – la balle rebondit vers moi –
Je sais que plus je lance fort et plus la balle rebondit vers moi de façon plus rapide.
C’est un peu ça les liens linéaires pour moi, ils attribuent un effet à un nombre bien déterminé de causes (une ou plusieurs), et que l’effet varie de la même façon que la cause, (lui est proportionnel).
Moi, je trouve qu’en somme les théories qui existent reproduisent ce même schéma. Ce qui peut être raisonnable dans bon nombre de cas, mais pas toujours.
(Je souligne le ‘en somme’ car en réalité ce n’est pas exactement ça mais ça tend vers ça)
En opposition ou en complément à ce raisonnement linéaire, il y a des situations où les causes sont très nombreuses (pour un traitement humain et conscient de l’information) et opèrent simultanément et au même temps les effets agissent sur les causes (modifient l’ampleur des causes), il y a des interactions rapides entre tout qui faussent toutes tentative de tisser des liens linéaires pour ces situations.
De plus, on peut ajouter que ces situations sont rares ou plutôt on ne leur accorde attention que rarement. Le déterminisme semble perdre ses couleurs sur ces lieux du temps. Le chaos est le mot qu’on semble attribuer à ça, pour moi ça veut juste dire qu’on ne comprend rien et qu’on a peu d’espoir de comprendre, ce qui est vraisemblable puisque la remise en question est assez profonde.
En fin, je me demandais si ces limites ne s’appliquent pas aux tentatives de définir l’humain, que sont les théories qui sont appliquées pour aider des personnes
Je voudrais savoir aussi si il y a des cas où soit on n’arrive pas à démêler les choses
Ou que tout simplement, on ne retrouve pas de pourquoi à un ‘problème’
C’est ce qui m’intéresse le plus à savoir …
Et que dans ces cas, comment on réagit ?
Enfin, je voudrais savoir si à votre avis je devrais essayer d’arrêter de penser de la sorte
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penau xavier — 05-04-2009 15:04 |
a écrit:on extrait des liens causes effets
Comme des liens cause effets et/ou causes effet......
a écrit:en lançant une balle de tennis contre un mur elle rebondit vers moi,
Est-ce que ça ne dépend pas un peu de comment vous la lancez ???
a écrit:se sentir à la fois bien proche des autres et au même temps trop loin -
Vous pourriez développer ?
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Never_Enough — 06-04-2009 03:18 |
a écrit:Comme des liens cause effets et/ou causes effet......
Causes/ effet
Une ou plusieurs causes ---- auxquelles on attribue par une relation ----> un seul effet
Et puis il peut y avoir plusieurs relations (simultanément ou successivement) et que chaque relation peut avoir un degré d’importance différent des autres relations.
a écrit:Est-ce que ça ne dépend pas un peu de comment vous la lancez ???
oui, biensure
a écrit:Vous pourriez développer ?
je peux, mais je préfère m'abstenir, sinon je vais raconter toute ma vie
et c'est une question qui me parle énormément, je vais probablement y réfléchir encore
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Never_Enough — 02-09-2009 14:35 |
Bonjour,
a écrit:...
et il me semble difficile qu'on croit que c'est absolue et irréversible après qu'on ait pris profondément conscience
J'ai dit des bêtises ici (sur ce forum) et ailleurs, je ne peux pas revenir sur tout, mais celle-là mérite que je prenne le temps pour essayer d'y remédier :-)
En faite :
Aucun processus n'est parfaitement réversible (à notre échelle d'observation du moins)
...
lorsqu'un évènement se produit (transformant un objet x d'un premier état vers un deuxième), il implique toute une série d'autres évènements dans son environnement ..., dont les effets se propagent dans l'espace-temps
donc on ne peut pas prendre cet objet dans son deuxième état et revenir en arrière vers le premier état, et effacer toutes traces du premier évènement, (d'où l'impossibilité d'une réversibilité parfaite)
ce qui reste possible, c'est de progresser de l'état deux vers un troisième état identique au premier, en fournissant un effort extérieur (car ça ne se produit pas naturellement) et donc en impliquant à nouveau toute une nouvelle série d'évènements dans l'environnement.
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