Christelle-Moreau PSY — 05-03-2009 15:22

Hommage à Fanny Colonomos

Du Samedi 14 Mars 2009 au Dimanche 15 Mars 2009
Maison de la Mutualité 24 rue Saint-Victor 75005 Paris

Avoir fait une analyse s’est rapidement imposé au principe de la formation d’un analyste, après l’expérience des premiers disciples de Freud. Il ne s’agit pas seulement « d’avoir la conviction de l’existence de l’inconscient », mais de se soumettre au dispositif de la cure sans visée d’achèvement, quitte à refaire une tranche « tous les cinq ans ». Avec Lacan, il s’agira d’en parcourir la boucle jusqu’à son terme, ce qui seul différencie une analyse didactique d’une autre, et ne l’atteste qu’après coup. Sur ce parcours, l’émergence du désir de l’analyste donne lieu au passage à l’analyste nommé passe, de même que le dispositif où il peut s’énoncer institutionnellement. Ainsi la formation des analystes apparaît-elle déterminée comme une forma-tion de l’inconscient. Comment peut-elle ne pas faire dès lors problème dans les institutions analytiques traversées par cette question ou figurer l’idéal illusoire d’une analyse totale ?

Le désir de l’analyste n’est pas « pur » mais apparaît comme un reste irréductible du symptôme. Quel peut être alors le but du contrôle ? Transmission d’une technique ? Mise à l’épreuve du transfert de ce désir ? Est-ce ainsi que doit se comprendre que « l’analyste ne s’autorise que de lui-même…et de quelques autres ».

Et qu’en est-il de l’enseignement en psychanalyse ? Comment la clinique, la lecture des textes, l’élaboration d’une pensée, la transmission d’un savoir, s’articulent-elles aux effets de l’inconscient et de ses formations ?

Ces Journées proposent réflexion et débat sur ces questions toujours vives de la psychanalyse, en ces temps de normalisation des formations.

Programme de la journée : http://www.espace-analytique.org