Just.x.Crushed — 22-12-2008 01:38 |
Bonjour / Bonsoir. J'ai 16ans. Et j'ai été abusée aux alentours de mes 14ans. Je suis quelqu'un extrêmement stressée, impulsive, lunatique. J'ai peu de confiance en moi, peu d'estime. Il m'arrive d'être "insociable". Les gens et les comportements m'énervent. Je n'aime pas la foule. Je ferais (d'après mon prof de sport) des crises de spasmophilie.
C'était par mon copain. Après ça, j'ai fait un début d'anorexie et pas mal de conneries (testée des drogues..). Mais j'ai appris à m'en sortir, j'ai appris à "vivre avec". Mais j'ai récemment reçu des "menaces" où il recommencerait.. J'ai peur, je m'énerve et pleur pour un rien depuis. J'ai l'impression que le cauchemar va recommencer, et le fait de plus ou moins savoir (ou plutôt imaginer) avec mon vécu, ce qu'il va se passer me fait encore plus peur. J'ai peur cette fois de ne pas réussir à m'en sortir..
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georgesN — 22-12-2008 08:02 |
Il ne faut pas accepter comme une fatalité les menaces de votre "copain". Il faut en parler à tout prix. Cherchez autour de vous à qui: un médecin? une assistante sociale de lycée? une gendarmette ? Et vos parents? Si vous êtes en communication avec ce type, informez-le que vous envisagez de le dénoncer et que la police va venir le trouver. Et surtout, que s'il vous a violée, il encourt les Assises, même s'il est mineur. Et pourquoi ne pas aborder ça avec votre prof de sport?
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Just.x.Crushed — 22-12-2008 16:35 |
Il ne faut pas accepter comme une fatalité les menaces de votre "copain". ~> Si je suis ici, c'est bien parce que je n'y arrive pas. Cette fois je n'arrive pas à passer au dessus de tout ça.
Je n'arrive pas non plus à en parler. Malgrè les tentives.. L'assistante sociale mon collège, avait été au courant, plus ou moins de cette histoire. Mais lorsqu'elle m'a convoquée, je n'ai pas réussi à en parler, j'ai pris peur et j'ai tout nié.
Si vous êtes en communication avec ce type, informez-le que vous envisagez de le dénoncer. ~> Il sait très bien que j'en suis incapable. Car je n'ai même pas réussi à parler à l'assistante sociale.
Et pourquoi ne pas aborder ça avec votre prof de sport? ~> J'ai bien essayé mais c'est toujours "la peur", et "l'angoisse" qui me bloquent. Lorsqu'on est plus ou moins abordé le sujet, je me suis braquée et plus un mot n'a réussi à sortir.
Je sais que je ne devrais pas, mais je me sens encore si coupable. L'humiliation, les angoisses, la peur, le mépris, la honte, le mal - être, sont si présent et me font si mal..
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georgesN — 22-12-2008 18:15 |
il nous est impossible d'agir pour vous, vous le comprenez bien, aussi vous faut-il trouver la solution en vous. Vous n'avez rien dit concernant vos parents? et votre meilleure amie ne peut-elle prendre en rendez-vous pour vous ? avec un médecin -ce serait encore le mieux-"Il sait très bien que j'en suis incapable" ne croyez pas ça: il essaie de vous persuader que vous êtes comme le lapin devant le boa, mais si une amie se charge de lui faire simplement savoir que : "Le viol est incriminé aux articles 222-23 et suivants du Code pénal
"Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol." La peine encourue peut aller jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.
L'article 222-24 du Code pénal précise les critères d'aggravation de la peine encourue pour viol.
Le viol est puni de 20 ans de réclusion criminelle :
1 - lorsqu'il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ;
2 - lorsqu'il est commis sur un mineur de quinze ans ; ...
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Just.x.Crushed — 22-12-2008 18:38 |
Mes parents... Mon père est comme "inéxistant" pour moi, comme pour le reste de ma famille. Ma mère. Elle travaille beaucoup, et j'ai pas envie de lui imposer ça de plus qu'elle a déjà fait des tentatives de suicides.. Je préfère cnore supporter ça seule. Et c'est pourquoi aussi je ne peux pas porter plainte, car je suis mineure, et que si je le veux, je suis obligée de passer par un de mes parents.. Sinon, je ne pense pas que je puisse passer par une amie, car mes relations avec les autres sont minimes. Je suis quelqu'un d'assez solitaire.. Je ne fais confiance qu'à peu de personne, mais pas assez pour leur raconter cela.
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georgesN — 22-12-2008 21:27 |
Bon. Il n'y a plus qu'à attendre alors?
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penau xavier — 23-12-2008 23:05 |
a écrit:Et c'est pourquoi aussi je ne peux pas porter plainte, car je suis mineure, et que si je le veux, je suis obligée de passer par un de mes parents..
Vous pouvez vous adresser directement et sans la présence de l'un ou l'autre de vos parents à la brigade des mineurs, ils sont aussi là pour ça (et très souvent correctement formés pour acceuillir votre parole).
a écrit:L'assistante sociale mon collège, avait été au courant, plus ou moins de cette histoire. Mais lorsqu'elle m'a convoquée, je n'ai pas réussi à en parler, j'ai pris peur et j'ai tout nié.
Fondamentalement, de quoi avez-vous eu le plus peur ?
a écrit:Je sais que je ne devrais pas, mais je me sens encore si coupable. L'humiliation, les angoisses, la peur, le mépris, la honte, le mal - être, sont si présent et me font si mal..
Vous êtes encore en état de choc et aussi, comme toute victime de ce type d'aggression, "enfermée" dans une culpabilité qui (vous) "interdit" de parler. Savez vous si il existe dans votre ville une maison des adolescents ou quelque chose d'équivalent?
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