Bonjour,
Cela fait trois ans que je suis en psychanalyse avec une femme psychanalyste. En trois ans ma vie a énormément changée. Je fais par contre de très grosses crise d'angoisse en ce moment. J'étais très en colère et j'avais même très peur d'aller voir ma psychanalyste sans en expliquer la raison. Je lui en ai parlé, mais malheureusement cela ne m'a pas empêché de faire une crise d'angoisse dans son cabinet. Les pompiers sont venus me chercher, je ne parlais plus.

Je souhaite continuer la psychanalyse car cela a changé ma vie et même si c'est difficile. Aujourd'hui j'essaie de reprendre une psychanalyse avec un psy homme, mais d'une manière générale je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit et je ne me sens vraiment pas comprise. J'ai fait une crise de boulimie en sortant de son cabinet ce qui n'est jamais arrivé auparavant. Il m'a fait faire un exercice d'hypnose, mais ce n'est pas ce que je souhaite car j'ai des remontées de souvenirs sous forme de flash et je ne souhaite pas que l'hypnose arrête mes remontées de souvenir et peut être la chance de gérer des choses que je n'ai pas pu gérer par le passé.
En fait, je souhaite savoir si il est important de se sentir compris par son psychanalyste ? Le fait de ne pas se sentir compris peut 'il être un frein au travail de psychanalyse ?

Quelle est la différence entre un psychanalyste homme et une psychanalyste femme quant au travail que l'on y fait ?

Merci d'avance

Pour entrer en analyse il faut absolument avoir un sentiment de confiance et ceci implique à minima que vous vous sentiez comprise c'est la condition essentielle de la mise en forme du Transfert qui est fondamentale au bon déroulement de la cure analytique.
Il est donc trés important de ressentir une profonde ampathie de la part de l'analyste

Quant à ces crises d'angoisse elles me semblent relever d'une Grave RESISTANCE inconsciente à l'endroit de votre ancienne analyste ou de l'analyse, elle même ; aurait elle peut etre dû vous en parler car les resistances psychanalytiques sont courante, c'est le meilleur moyen d'empécher un conflit de se résoudre et par conséquent laisser en l'etat le bénéfice du symptôme...
Essayez peut etre de reprendre avec l'analyste qui vous a fait avançé en lui expliquant naturellement ceci.
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  Bernard TRILLES.   http://bernardtrilles.psy.monsite.orange.fr/