Sur le divan, il y a des maux, il y a des mots qui me viennent. Sur le divan, il y a des flots, il y a défaut qui me tiennent. Sur le divan, il y a dépôt, il y a des peaux qui s’enchaînent. Il y a des mots, il y a des faux qui sans cesse m’entraînent.
Il y a mon âme, âme de femme en fleur, armes de flammes en flammes, vidame de mon cœur. Il y a l’oreiller, sous ma tête apeurée, sous le poids de ma peine, agrippée à mes chaînes. Il y a mon corps, comme emprisonné, sous le feu des reines de la torpeur. Il y a l’affront, au dessus de mon front, fiévreux de la jouissance sereine.
Il y a de vous, transparent à mes yeux, double de mes aïeuls, romantique galère. Il y a de toi, que je n’entends pas, que je ne peux pas vouloir dans ma chair. IL y a de ça, juste là en bas, comme un feu sacré, dangereuse misère. Il y a de moi, éparpillée, un peu, dans les glaces sans voix, des miroirs clairs.
Mais avant tout, il y a d’eux, inconnu des feux, de ma rampe coulissante. Mais avant tout il y a ce lien que je crée sans fin aux heures éclatantes. Mais avant tout il y a ces ponts qui me tiennent encore sous jacente Aux merveilleuse banalités, à l’envolées de mes regrets et à mes forces retrouvées.
Zwang.
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