zwang — 16-12-2008 19:50

Sur le divan, il y a des maux, il y a des mots qui me viennent.
Sur le divan, il y a des flots, il y a défaut qui me tiennent.
Sur le divan, il y a dépôt, il y a des peaux qui s’enchaînent.
Il y a des mots, il y a des faux qui sans cesse m’entraînent.

Il y a mon âme, âme de femme en fleur, armes de flammes en flammes, vidame de mon cœur.
Il y a l’oreiller, sous ma tête apeurée, sous le poids de ma peine, agrippée à mes chaînes.
Il y a mon corps, comme emprisonné, sous le feu des reines de  la torpeur.
Il y a l’affront, au dessus de mon front, fiévreux de la jouissance sereine.

Il y a de vous, transparent à mes yeux, double de mes aïeuls, romantique galère.
Il y a de toi, que je n’entends pas, que je ne peux pas vouloir dans ma chair.
IL y a de ça, juste là en bas, comme un feu sacré, dangereuse misère.
Il y a de moi, éparpillée, un peu, dans les glaces sans voix, des miroirs clairs.

Mais avant tout, il y a d’eux, inconnu des feux, de ma rampe coulissante.
Mais avant tout il y a ce lien que je crée sans fin aux heures éclatantes.
Mais avant tout il y a ces ponts qui me tiennent encore sous jacente
Aux merveilleuse banalités, à l’envolées de mes regrets et à mes forces retrouvées.

Zwang.

Christelle Moreau — 22-02-2009 16:51

a écrit:

Il y a de toi, que je n’entends pas, que je ne peux pas vouloir dans ma chair.

Que ne souhaitez vous pas dans votre chair

zwang — 22-02-2009 17:24

Je vais travailler cette question.

zwang — 08-03-2009 23:15

C'est un interdit c'est tout ce que je découvre aujourd'hui...