Duende — 28-09-2008 19:38

Bonjour,

J'ai 42 ans. Une première TS à 18 ans, pendant mes études d'infirmière. Depuis, un mariage, une fille, un divorce, une dizaine de TS (je hais cette abréviation, tant de souffrance derrière), toujours plus graves. Je ne me souviens plus de grand chose, sauf des retours de coma, des intubations, et du grand silence de mes "proches".
10 ans d'analyse "lacanienne". Des mieux parfois, mais depuis 2006, le gouffre: rapatriée du Liban où je vivais depuis 3 ans (ex-mari diplomate français), je suis seule à Paris, famille morte sauf une mère démente, fille aux US et qui de toute façon a choisi de ne plus vivre avec moi. J'ai "bousillé sa vie" avec mes passages à l'acte. Dixit.
J'avais entamé des études de psycho clin, obtenu ma maîtrise mention TB, en juin 2006. Le 12 juillet, la guerre éclatait. Retour en France, retrouvé un job d'infi rapidement, pour survivre. Adieu les études.
Un "compagnon" que j'aime bien, sans plus, et qui me permet de ne pas vivre dans 8m2, parce qu'avec mon salaire...
Bon, on peut toujours trouver pire que soi, n'est-ce pas? C'est pour ça que j'ai travaillé deux ans au Samusocial, puis à présent en hôpital de jour psy.
Mardi dernier, sans aucun prodrome conscient, j'ai pris une soixantaine de cps d'oxycontin. (en tant que ff cadre de santé au SSp, j'en avais en stock chez moi, comme par hasard..).
Je ne suis ni dupe ni trop idiote. Je ne crois plus en grand chose, mais pas en rien, puisque je vous écris.
Et que j'attends, j'attends.
Merci de m'avoir lu.
Duende.

georgesN — 28-09-2008 21:53

"Et que j'attends, j'attends"
?
un miracle? un sauveur? un phrase choc? un déclic?
ou simplement une rencontre. Une écoute plus fine, plus attentive.
Ai bien connu le Liban.
Exemple même du phénix.
Comme l'oiseau légendaire, renaitrez-vous de vos cendres? Avant la TS ...de trop?