bonjour,
il devrait y avoir mon père et ma mère mais moi j'ai toujours eu l'impression d'avoir un bloc : mes parents.
nos relations ont commence a être conflictuelle vers 10-11 ans, en fait quand je suis rentrée dans l'ado. ma mère me comprenais a peu pres mais je n ai jamais evoque mes ressentis avec mon pere. 11 ans : demenagement, changement radical de region et entree au college : seins qui pousssent et tout le reste : catastrophe. je suis devenue agressive, rejet de tout. j'ai 40 ans et je suis toujours sur la defensive meme avec mon entourage. j ai bcq de mal a faire confiance et a croire que l'on peut m'apprecier. je me rends compte que nos relations sont toujours en dents de scie, qu'il n'y a aucun dialogue. ma mère n'etait pas maternelle et moi je suis mère poule. le pere de mes enfants n a jamais ete accepté par mes parents (plus agé). Je suis souvent fatiguee et j'ai souvent des maladies bizarre et inexpliquées qui me rendent vraiment malade. Au printemps, j'ai eu d'autre soucis, ca m'a déclenché une déprime. j'avais des idées noires tous les matins et un jour je suis allee voir le medecin car je ne pouvais plus avancer et je ne voulais plus rester comme ca. il m'a dit que je faisais une depression et m'a donné un antidepresseur (ce qui ne resoudra pas mes pb). A 40 ans j'ai décidé que je n'étais plus une petite fille et qu'il fallait que je vive. j'en ai assez de faire des efforts mais je ne peux pas couper les ponts. mes enfants ne reclament pas leur grand parents mais ils les aiment quand meme. je pense que ce qui me ferait du bien serait de tout mettre sur la table une bonne fois pour toute. je ne m'en sens pas le courage. mon gros soucis est que j'ai peur de repercuter des angoisses et non dits sur mes enfants et que cela joue negativement dans leur construction. Qu'en pensez vous

a écrit:

Qu'en pensez vous

Que ceci : tout mettre sur la table une bonne fois pour toute vous ferait le plus grand bien

Evidemment. Le seul problème est que face à mon père, j'ai plus envie de me sauver que d'affronter,  j'esquive et ca ne sort pas. J'ai même pensé à leur écrire mais ce n'est pas courageux. Peut-être qu'il faudrait une situation de crise pour que moi même en état de crise je ne puisse pas me retenir.
Je pense que ce n'est pas une situation normale et j'ai peur que la seule solution serait de faire comme si tout allait bien mais je sais que ce n'est pas vrai, alors je me mords la queue. pensez vous qu'un suivi avec un therapeute me serait utile car en fait j'ai l'impression que d'un coté je cerne mon problème mais de l'autre il me manque des solutions donc c'est que forcément je n'ai pas bien fait le tour de la question. De plus j'ai entendu dire que les histoires familiales et les non dits pouvaient intervenir dans les comportements ultérieurement. Je pense que j'ai pas mal de chose à creuser de ce coté. Mais comment une thérapie pourrait -elle être efficace si je la fait seule, je veux dire par là que je ne pourrais pas changer le reste de ma famille ?
De plus, depuis le retour des vacances nous sommes un peu plus en froid car ils me reprochent de ne pas assez aller les voir. Comme par hazard, cela tombe à mon retour de vacances alors que, absente, je leur ai tel, écrit. Comme par hazard également, c'est surtout mon père qui a adopté une attitude froide avec moi et comme par hazard, tout cela arrive juste au moment ou il apprend qu'il a un cancer et qu'il est en attente d'une opération. Je ne crois pas à tous ces hazards mais je ne sais pas quelle attitude prendre.

bonjour,

a écrit:

j'ai plus envie de me sauver que d'affronter,  j'esquive et ca ne sort pas. J'ai même pensé à leur écrire

Ecrire une lettre peut être un bon moyen pour amorcer une discussion, ou bien pour éclaircir vos idées, ou encore "vider votre sac " (lettre que vous envoyez ou pas, ou que vous détruisez...).

a écrit:

un suivi avec un therapeute me serait utile

Effectivement, un travail thérapeutique vous serait bénéfique et vous permettrait d'exprimer, de dénouer certaines problématiques dans un espace symbolique et sécurisé ( à défaut d'"affronter" dans la réalité, ceci peut se faire de manière symbolique...).