Bonjour,

J'aurais voulu savoir pourquoi il est tellement difficile pour un homme d'accepter sa part de féminité ?
question sûrement stupide;mais qui me trotte dans la tête;

Et, autre chose aussi... Euh...comment dire...moi ça ne me rebute pas du tout un/mon homme qui accepte sa part de féminité... j'aurais tendance à dire que ça m'émoustille un peu même...


Petite précision, quand je dit sa part de féminité, c'est pas un homme efféminé qui m'émoustille.

Je sais pas si j'ai été clair.

faudrait définir CE QUE VOUS entendez par féminité !

Mouais...C'est sûr...

Bon, on va prendre un exemple, ce sera plus facile pour moi.

Avec mes amies, lorsque nous sortons, nous sortons souvent dans des boîte gays. Lorsque nous demandons à nos amis de nous accompagner, ils sont TRES choqués. Pour reprendre leurs termes, ils n'ont "pas envie de se faire attraper dans les toilettes"...
Pourquoi est si difficile pour un homme hétéro de faire face à l'homosexualité masculine ?
Souvent mes, ces mêmes hommes se taquinent sur le fait qu'ils se trouvent mignons, bien musclés les uns les autres, etc... Est ce que les fait de dire certaines choses en rigolant ("t'as de bonnes fesses dans ce jean's, ha, ha, ha, non, j'rigole, chuis pas homo!!"), sont en fait des choses refoulés??
Houlàlà, je sais pas si j'ai été clair...

si, ça va... Mais curieusement vous n'évoquez pas le scenario d'une femme qui vous "approche" et se déclare... Que se passerait-il dans votre tête?
Pour le reste c'est vrai, mais je crains que vous confondiez part féminine et homosexualité chez l'homme: ça n'a rien à voir !

Ok, pardon... la gourde....

Ca m'est déjà arrivé de me faire aborder par une femme. Je ne me suis pas sentie mal, au contraire. Par contre, un jour je me suis faite draguée par un homo, et là, curieusement, ça m'a un peu vexé..!

La part de féminité d'un homme, c'est quoi alors?

Ps : prenez votre temps pour répondre, je trouve mon sujet un peu con par rapport à d'autres sujet sur le forum...

"prenez votre temps pour répondre"
vous êtes trop bonne !!... Je verrai, donc!
pourriez-vous dire votre âge?
un américain dirait "she's so cute"
et votre maman est tellement làencore !
au fait: le participe passé du verbe "faire" ou "se faire" est toujours invariable devant un infinitif :
- L'entraineur les a fait courir plusieurs fois.
- Elle s'est fait lire une page de poèmes.
donc: "je me suis fait draguer"
Bon, vous êtes pardonnée...

Et gna gna gna....!!
bon, ça suffit hein!

J'ai 26 ans. C'est important? (ne dites pas "poils aux dents"...)

Pourquoi dites vous que ma mère est "encore là", je parle trop d'elle, c'est ça ?
C'est qu'elle me bouffe vraiment la vie parfois (au fait, je suis boulimique...y'a un rapport..? ;-) )

"y'a un rapport..?"
à peine !...

Non, mais je me doutais vous en faites pas...!! lol

Ce qui me gène, c'est que j'ai lu dans un bouquin de Michel Odoul que :"...la relation avec la nourriture est fortement imprégnée du "souvenir" de la relation à la mère et du caractère satisfaisant et compensatoire qu'elle a pu ou su jouer"...

Mais, euh... je suis pas sûre de comprendre...

Au risque d'avoir l'air stupide, moi ce que j'ai compris, c'est que ma mère aurait été trop pressente (?), vous moquez pas si c'est pas ça hein...

je ne connais pas cet auteur, mais sa phrase est bizarre; il devrait avoir écrit:"..qu'elle n'a pu ou su jouer.
"pressante ou présente" ??

AAAAAAAAAAAAAHHHH MERCIIIIIIIII!!!!!
Je ne comprenais pas la phrase! Donc je suis pas trop co...

Je me doutais qu'il y avait qq chose de pas très clair par rapport à ce que je ressentais....
Je ne vois pas du tout ma mère présente lorsque j'étais enfant (même maintenant). L'impression que nous avons d'elle avec mes soeur, du moins, le sentiment que nous arrivons à exprimer maintenant que nous avons du recul, c'est que nous la faisions chi.. .
Elle se vante partout d'avoir élevé ses filles (3), toute seule (mon père était militaire, souvent en déplacement), mais même si elle était à la maison quand nous rentrions de l'école, je n'avais pas le sentiment (maintenant que j'y pense) d'être attendu. Vous voyez ce que je veux dire?
Elle était là, mais c'est tout. Pas de : "MES CHERIES!!!!! VOUS ETES RENTREES!!! "...
Bon,je pousse un peu, mais bon, dans l'ensemble, c'est un peu ça...
Ce qui m'embête, c'est que je me demande si je n'en demande (demandais) pas trop..? Une maman qui nous attends avec impatience (avec qui ?-oh la blague-...).

Je voulais vous demander aussi, je viens de m'en rappeller... Un jour, ma psy m'a demandé quel genre d'enfant j'étais quand j'étais enfant (logique haaaaa), et bien, je n'ai pas su quoi lui dire! C'était le trou noir...
Et ça, c'est normal de pas se souvenir de sa propre enfance ? juste quelques images de 2secondes?

Pleins de fautes!

"normal de pas se souvenir de sa propre enfance ?"
l'amnésie infantile,presque totale, de 3 à 6 ans est normale.

Bon ça va, vous me rassurez un peu...(même si vous faites un peu la tête sur votre photo...)

Une amie m'a proposé une thérapie comportemental par rapport à mes difficultés. Mais j'avoue que je ne sais même pas ce que c'est...

Euh, vous devriez je crois aller discuter avec "Antonio manuel", il va pas bien là...

quitte à me faire mal voir de certains collègues, j'oserai vous dire  de ...changer de trottoir face aux TCC (thérapies cognitivo-comportementales); spécialement dans le cadre de votre problématique d'addiction alimentaire!

Merci pour votre réponse,

Vous pensez que ça ne va pas m'aider alors...?

Bon, de toute façon, je vais vous dire, j'ai lu (je me suis permise) pas mal de messages sur les différents forums, et ben franchement, j'ai envie de me mettre des claques.

Entre telle personne qui s'est fait (pas faite hein, j'ai bien compris...!) violer, telle personne qui se fait battre, telle personne qui a une grave maladie ou encore celle qui a perdu son mari et qui se retrouve seule avec ses enfants...
Moi, je suis là : un gamin formidable, en bonne santé, heureux et bien dans ses baskets (je pense), un beau petit appartement dans un superbe village dans les alpes, il y fait bon vivre, un compagnon adorable, qui, quand je lui parle de mes problèmes :il m'écoute, très attentionné, on est en train de se mettre au point pour les plans de la maison, il aime beaucoup mon fils (réciproquement), dans quelques semaine je vais suivre une formation pour pouvoir faire le métier qui me plait ....
Et c'est qu'une partie de ma vie...

Alors, je pose la question suivante : Qu'est ce que je fout Là ?

Et bien en faisant ma vaisselle, j'ai cogitée... Tout va bien dans ma vie alors il faut que j'arrête de me faire ch*** avec des problèmes existentiels à la con...

Merci de votre intérêt en tout cas...


Bonne journée!!


Ps : J'oubliais, pour mes problème de boulimie, et bien je m'en fout!. J'ai arrêté de vomir, mais je mange toujours autant... mais je m'en fout... Pourvu que ça dure...

toutes vos lampes sont vertes. Une seule clignote en rouge, et elle vous dit:"ma cocotte, tu te prépares de belles saloperies au niveau de ton cœur et de tes artères, alors prends le problème à pleines mains et fonce: ça sera forcément mieux après".
"et bien je m'en fout!": faites-vous le croire, mais pas à moi !
Même votre compagnon "fait au moule" il vous regarderait d'un autre œil s'il vous voyait rentrer dans un 44 , non?

Oh, merde... Vous êtes un peu dur là...

C'est que je sais pas quoi faire en fait...

Vous comprenez, je suis sur un forum où l'on parle de trucs durs. c'est ce que je vous expliquez sur le fait que mes "problèmes" sont de la merde à côté de ceux qui en ont vraiment besoin....

Je préfère me dire que "je vais bien, tout va bien", plutôt que de faire perdre du temps à un professionnel, c'est aussi un peu pour ça que j'ai arrêté de voir ma psy...

il n'existe pas d'échelle universelle de la souffrance.
Vos "petits" soucis méritent exactement la même considération qu'une victime de viols répétés.
"faire perdre du temps à un professionnel"
tiens, tiens: en voilà une phrase qu'elle est intéressante!  "je ne suis pas digne d'intérêt" Au secours maman, aime-moi!Papa, dis-moi que je suis jolie!

Mais...euh...non, pas du tout...Même pas vrai d'abord...

C'est vrai que le physique chez mon père (et la mère de mon père) son TRES important. Il fallait toujours être parfaite physiquement (le reste importait peu). Mais petit à petit, il y a eu des "rôles" : ma soeur aînée c'était la petite fille très sage et intelligente et mignonne (dans l'ordre),
                                                  ma petite soeur, c'était la mignonne, toute belle, mimi...
                                                  et moi, c'était la petite blonde aux yeux bleus, la rigolte....

Mais j'aurais voulu moi, être autre chose qu'un physique (même encore maintenant), je suis intelligente (j'en doute parfois et ça me fait du mal), je sais faire autre chose qu'être belle, bien habillée, distinguée (bon, j'arrête là...!)... ça peut faire sourire certains, mais c'est pas drôle d'être dans un moule qui ne nous va pas.

C'est peut être pour ça que je me fout de prendre du poids, d'être habillée n'importe comment... en fait j'en ai marre. Je voudrais que les gens disent de moi :"Coralie, elle est très intelligente et cultivé", et pas "c'est la plus belle fille du village"
Ne croyez pas s'il vous plaît que je m'envoie des fleurs. c'est que tout ce que je vous dit, c'est la vérité.

je voudrais savoir comment faire pour m'en sortir....

je le voit que je vais mal. Moi qui était tout le temps tirée à 4 épingles pour sortir. Là, je me fout de tout... je me laisse aller complètement, je le sais, mais curieusement, je me sens bien comme ça. J'ai l'impression de pouvoir enfin me laisser aller.

Je crois que j'ai même pas envie d'aller mieux (puisque je me sens bien).

j'espère que vous m'avez pas pris pour une fille prétentieuse, parce que je ne crois pas l'être. c'est la 1ère fois que j'arrive à dire ça (ce qui concerne mon physique).

a écrit:

Je préfère me dire que "je vais bien, tout va bien", plutôt que de faire perdre du temps à un professionnel, c'est aussi un peu pour ça que j'ai arrêté de voir ma psy...

Autre manière de vous auto renvoyer à votre "inimportance", celle que vous pressentiez déja dans le regard maternel qui ne vous "voyait pas" comme dans le regard paternel qui, lui, était très absent.
Ce sentiment en entraine souvent un second: "dans la vie, au fopnd, il faut bien se débrouiller tout(e) seul(e)"

Merci pour votre réponse.

Oui, c'est vrai que parfois, il m'est insupportable de demander de l'aide directement.

     J'essaye de faire en sorte que se soit la personne en face de moi qui me propose son aide, de sorte à se que je ne sois pas en position de faiblesse/demande...alors qu'au fond tout ça est trèèèèès bien tourné...
     Je sais exactement comment je dois parler, réagir, tourner mes phrases pour avoir ce que je "demande", je manipule plus ou moins la personne en faisant ça...

     Mais du coup, je suis quand même en position de faiblesse puisque la personne en face de moi (ma mère le plus souvent,grrrrrrrrrrr), me dit du coup :                               "heureusement que je suis là!!",
"qu'est ce que tu ferais sans moi",

et voilà, je me retrouve en position de mer**

J'ai l'impression que quoi que je fasse, je serais toujours en position de faiblesse.

"c'est la 1ère fois que j'arrive à dire ça"
c'est peut-être le premier petit déclic important. Vous savez, celui dont on sait qu'il va déclencher des tas de trucs (comme le premier regard entre deux futurs amoureux).

Oui, je vois...
Mais il faudrait que je dise quoi ? Que c'est vrai que je suis pas trop moche, et que je sais parfois être un peu intelligente ?
Je viens de le dire, mais je trouve que je suis prétentieuse là.

je sais pas pourquoi, mais en faite d'avoir écrit ça, ça me fait vraiment un noeud dans la gorge, comme quand on a envie de pleurer.

"Mais il faudrait que je dise quoi ?"
que vous VOUS disiez que la fatalité ou le destin c'est une invention de curés et que vous allez décider de vous prendre en main et ça, ça ne peut se faire qu'avec une aide.

Merci, ça fait du bien d'attendre ça (sur le destien et tout et tout...)

Mais le truc de thérapie comportemental, c'est pas pour moi alors?

"destin", pardon.