Fauxpas — 19-08-2008 02:11 |
Bonjour,
Je suis confronté à un souci. J'ai une relation amicale très agréable avec une personne avec qui je m'entends très bien, parfois elle me conseille, j'apprécie vraiment la relation telle qu'elle est. Je suis confronté à un dilemme. Je ressens du désir et de l'affection pour cette personne, et celle-ci le sait mais n'a pas répondu. J'ai considéré que c'était un "non". De plus cette personne m'a dit qu'elle était déjà prise il y a plusieurs mois, il me semble dans l'intention de me dire qu'il ne faut pas que je me fasse de fausses idées. Le problème est que je me confie beaucoup à elle, sur tous les domaines de ma vie, et je ne sais pas où m'arrêter car il semblerait que je puisse tout lui dire. Mais alors puis-je lui parler de mon désir pour elle, de mes fantasmes. La dernière fois que j'ai fait ainsi avec une autre personne, la relation s'est transformée en une relation amoureuse, car cette personne fût séduite, je sais bien m'y prendre alors qu'au départ elle ne voulait pas.
Je pourrais peut-être tenter ma chance (par la parole) quand même, malgré les signes que cette personne m'a donné. Mais si cette personne est séduite, que le désir nait chez elle d'aller plus loin, alors cela va devenir compliqué puisque cette personne a déjà quelqu'un. Chez moi cela va aussi créer des problèmes qu'elle accepte ou non, car j'ai pour elle l'affection que j'aurais pour un parent, je risque de tout gâcher et de perdre cette relation à jamais pour une relation plus charnelle et impossible.
Je voudrais me raisonner et faire disparaître ce désir, je voudrais respecter son silence, qui est peut-être un "non" destiné à ne pas me blesser. Je l'aime trop pour gâter cette relation.
Je me sens déjà mieux d'avoir écrit tout cela. Merci.
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Fauxpas — 19-08-2008 02:25 |
J'ai oublié la question :
Pourriez-vous m'aider à tirer au clair ce que je désire vraiment ?
a.)Conserver une relation amicale, et cette affection "paternelle" que j'ai pour elle, pure.
b.)(Prendre le risque de tout perdre et peut être) transformer la relation en une relation amoureuse
P.S.
"Elle" est un homme ("elle" désigne "personne" dans le message). Je suis une femme.
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Fauxpas — 19-08-2008 02:29 |
P.S. 2
Parfois je ressens du désir pour elle et j'ai envie d'aller plus loin
Parfois je suis contente que cette relation ne soit pas amoureuse, ni sexuelle
Faire cohabiter les deux, est hélas parfois compliqué.
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Fauxpas — 19-08-2008 02:48 |
J'ai pour elle un amour incommensurable, si bien que je serais prête à lui donner l'un de mes reins, à me sacrifier corps et âme, à lui baiser les pieds, à ..
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Fauxpas — 19-08-2008 03:09 |
J'ai réfléchi : je dois respecter ce couple, respecter cette personne donc ne rien dire (ce que j'ai essayé de faire jusqu'à présent, et ce que j'ai plutôt bien réussi, d'autant plus que mon désir charnel est intermittent).
Alors je me demande: comment faire pour que le désir charnel disparaisse vraiment complètement sans pour autant perdre quoi que ce soit, changer quoi que ce soit de la relation actuelle ?
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georgesN — 19-08-2008 09:17 |
ne désirez-vous pas "posséder" cet homme uniquement parce qu'il "appartient"à une autre? Chercher d'oùvous vient ce besoin de séduire (de se ducere : entrainer hors du (droit!)chemin)
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Fauxpas — 19-08-2008 15:25 |
Je ne pense pas avoir "besoin de séduire" car ce n'est pas une habitude chez moi et que cela ne se dirige que vers des personnes pour qui j'ai déjà des sentiments, j'ai juste envie de partager davantage d'intimité avec cette personne. Comment mettre un terme à ce désir qui me fait souffrir ?
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Thérapeute — 19-08-2008 18:05 |
Bonjour,
a écrit:Conserver une relation amicale, et cette affection "paternelle" que j'ai pour elle, pure.
et
a écrit:transformer la relation en une relation amoureuse
une "affection paternelle" n'est pas supposée entrainer une "relation amoureuse"... auriez vous eu quelques soucis avec un certain Oedipe?
et vous avez vous une relation affective? autre dans votre vie?
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Fauxpas — 19-08-2008 18:12 |
Vous avez raison, on ne doit normalement pas mélanger une affection "paternelle", et une "relation amoureuse". J'ai quelques difficultés avec Oedipe .. j'ai travaillé ce point avec un psy mais sans effet, ça ne m'a pas changé j'ai juste pris conscience de cela. Je voudrais me raisonner mais je n'y arrive pas.
J'ai aussi une relation affective autre dans ma vie qui je pense ne me satisfait pas complètement.
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Thérapeute — 19-08-2008 18:21 |
n'etes vous pas déjà intervenue sur ce forum?
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Fauxpas — 19-08-2008 18:53 |
non.
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Fauxpas — 19-08-2008 18:56 |
Je crois que parler m'a aidé à tirer au clair tout cela, et je vais "faire avec" ce désir. Merci.
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Thérapeute — 19-08-2008 19:36 |
a écrit:J'ai aussi une relation affective autre dans ma vie qui je pense ne me satisfait pas complètement
d'ou peut être fantasmer sur celui qui est "intouchable"...
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Fauxpas — 19-08-2008 19:49 |
a écrit:d'ou peut être fantasmer sur celui qui est "intouchable"...
Cela me rend malade pourtant je m'en suis empêchée, mais je suis faible visiblement, je n'ai pas réussi, je savais que ce serait l'enfer si je m'autorisais à fantasmer. J'ai du mal avec les "limites". Est-ce que je vais réussir à faire machine arrière ?
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Fauxpas — 19-08-2008 20:34 |
Je ne sais comment mais j'ai finalement réussi à me raisonner, après plusieurs jours de difficultés réelles. Je ne souffre donc plus et heureusement que je n'ai rien tenté. J'espère retrouver au plus vite la sérénité.
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Christelle Moreau — 19-08-2008 23:15 |
Bonjour Fauxpas et bienvenue à vous, Serais ce un vrai faux pas si vous vous lanciez ? faut pas pour vous ou pour elle ? Vous dites : que cette personne le sait mais n'a pas répondu... Lui avez vous "parlé" ? Lui avez vous "dit" ? Les mots sont si importants... puissent ils être dit en temps et en heure. J'ai envie de vous dire que l'on oublie pas, on occulte... et vivre et "faire avec"peut-être très douloureux et très inconfortable.
Fauxpas a écrit:Je voudrais me raisonner et faire disparaître ce désir, je voudrais respecter son silence, qui est peut-être un "non" destiné à ne pas me blesser.
Et si ce n'était pas un non, mais juste un silence en vu de ne pas souffrir, et si ce silence exprimait une résolution personnelle. Peut-être que cette personne a elle aussi conscience que ce possible faux pas...faut pas...
Le lui exprimer, changerait il beaucoup vos deux points de vue ? Puisque comme vous le dites, elle le sait et vous aussi ?
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Fauxpas — 20-08-2008 07:04 |
a écrit:Vous dites : que cette personne le sait mais n'a pas répondu... Lui avez vous "parlé" ? Lui avez vous "dit" ?
Je ne lui ai pas "dit", je le lui ai écrit
En premier lieu, elle a senti mon sentiment, face à cela elle a précise sa situation, qu'elle est déjà avec quelqu'un. Ce quelqu'un n'est pas absent car est mentionné régulièrement pendant les échanges. Suite à cette précision j'ai souffert alors elle m'a "dit" qu'elle avait précisé cela pour que je comprenne et distingue ce qui est possible et ce qui ne l'est pas.
Puis il n'y a plus rien eu, j'ai "refoulé" me raisonnant pour conserver de bonnes relations. J'étais soulagée, je me sentais bien, j'ai beaucoup progressé dans mes relations intimes avec d'autres pendant cette période car j'ai beaucoup appris grâce à son aide.
Puis mon désir est revenu, cette fois-ci physique et sentimental alors qu'avant c'était plus sentimental tout court. J'ai parlé de ce désir, je l'ai murmuré en 2 mots. Elle a compris ma démarche et m'a dit que je voulais savoir et tester si c'était possible, mais elle n'a rien dit d'autre.
Il est clair que pour moi d'après tout cela j'ai compris "je comprends ton attirance, mais ce n'est pas possible, j'accepte néanmoins de l'entendre et je suis toujours là, malgré tout, je ne te rejette pas et ne veut pas te faire souffrir car je sais combien tu as souffert du rejet"
Cette personne ne souhaite pas aller plus loin. Et moi est-ce que je le souhaite vraiment ? N'est-ce pas préférable que cela reste de l'ordre du fantasme ? Mais puis-je vivre avec cette attirance sans qu'elle me fasse du mal ?
a écrit:J'ai envie de vous dire que l'on oublie pas, on occulte... et vivre et "faire avec"peut-être très douloureux et très inconfortable.
Je sais plutôt bien occulter, bien ... jusqu'à ce que quelque chose me bouscule dans ma vie, perturbe le fragile équilibre et nécessite de l'énergie pour que je m'adapte alors je n'ai plus d'énergie pour prendre du recul, me contrôler. Je souffre alors d'une passion dévorante incompréhensible et surtout je perçois souvent tardivement derrière divers problèmes superficiels qu'il se cache en vérité cette chose enterrée soigneusement. Je ne veux pas parler de cette souffrance, car j'ai peur du rejet. L'une de mes anciennes relations menaçait de me laisser tomber à chaque fois que je parlais d'un vécu difficile concernant le couple, j'ai donc appris à ne rien dire et surtout à ne plus m'écouter pour ne plus souffrir, jusqu'à ce que je disjoncte car j'avais cessé de communiquer tout court.
a écrit:Les mots sont si importants... puissent ils être dit en temps et en heure.
Je veux parler, je veux lui dire mais je ne suis pas capable d'entendre non, car je ne sais que comprendre le non dans le sens "je ne t'aime pas, je te rejette, tu n'es pas digne de moi". Quand je suis aimée c'est le moment où j'ai le plus de valeur. La première fois où elle m'a exprimé ce qui était possible de ce qui ne l'était pas j'étais au bord de l'agonie, j'en garde un souvenir très douloureux malgré tout les efforts qu'elle a fait pour que cela se passe bien.
a écrit:Et si ce n'était pas un non, mais juste un silence en vu de ne pas souffrir, et si ce silence exprimait une résolution personnelle. Peut-être que cette personne a elle aussi conscience que ce possible faux pas...faut pas...
Peut-être ... Je comprends le "faux pas...faut pas..." dans un seul sens : ne montre rien, ne dit rien car tu vas tout perdre. De son côté je pense qu'il n'y a aucun faux pas, car elle peut choisir ce qu'elle veut vivre tout simplement.
a écrit:Le lui exprimer, changerait il beaucoup vos deux points de vue ? Puisque comme vous le dites, elle le sait et vous aussi ?
Mais comment l'exprimer ? Je peux exprimer mon désir de deux manières en lui disant "j'ai du désir", ou je peux tenter de prendre des petits chemins pour essayer de la séduire, comme j'ai séduit deux-trois de mes anciennes relations. Mais tenter de séduire alors que l'autre ne veut pas c'est un manque de respect. Je ne peux m'autoriser en raison des sentiments que j'éprouve à ne pas respecter son premier choix. J'ai trop d'amour pour faire une chose pareille. Si je choisis de lui dire sans stratégie de séduction, sans détour, je choisis de la laisser décider librement, je choisis aussi de ne me donner aucune chance de forcer les choses, de me griller en quelque sorte et en plus d'agoniser pendant plusieurs jours... Je voudrais de toutes mes forces être capable d'entendre "non, je t'... (je ne sais pas si elle m'aime), mais je ne t'... pas ainsi, je t'... autrement et je ne veux pas de relation autre, mais ce n'est pas la fin du monde, tu ne vas pas en mourir". Mais je suis aussi évoluée affectivement qu'une huitre alors mon petit cerveau ne va que entendre "je ne t'aime pas, et comme je ne t'aime pas tu n'existes plus, tu n'es rien".... tout ou rien.
Pour l'instant j'en suis toujours à ma résolution ne rien dire et tuer mon désir. Mon désir est un peu mort là, j'ai réussi mais pour combien de temps je ne sais pas. Concrètement tuer le désir est dangereux ça a tendance à déteindre sur tous les autres désirs de la vie ... vivre, manger etc.. J'ai tué mon désir mais écrire ce message m'a fait mal, alors je vais le re-tuer et aussi les émotions qui vont avec. Avoir parlé du rejet m'a fait le ressentir, je souffre de nouveau.
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Christelle Moreau — 20-08-2008 09:03 |
Si je sonde un peu vos écrits, il pourrait apparaitre que votre connaissance en matière de transfert semble fondée. Je pourrais donc en déduire que soit vous êtes suivit par un thérapeute depuis longtemps, soit le sujet ne vous ai pas inconnu.
Dans les deux cas, pourquoi ne pas travailler cette souffrance et ce transfert en séance avec un thérapeute. Il se pourrait que votre rapport au père est un lien plus qu' étroit. entre votre souffrance, votre désir d'être aimée et la peur de son rejet.
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Fauxpas — 20-08-2008 15:46 |
a écrit:Si je sonde un peu vos écrits, il pourrait apparaitre que votre connaissance en matière de transfert semble fondée. Je pourrais donc en déduire que soit vous êtes suivit par un thérapeute depuis longtemps, soit le sujet ne vous ai pas inconnu.
Les deux
a écrit:Dans les deux cas, pourquoi ne pas travailler cette souffrance et ce transfert en séance avec un thérapeute. Il se pourrait que votre rapport au père est un lien plus qu' étroit. entre votre souffrance, votre désir d'être aimée et la peur de son rejet.
En ce qui concerne mon père j'ai raconté à peu près tous les souvenirs que j'ai de lui (enfance), tous les moments qui se sont mal passés, tenté d'associer pour aller plus en profondeur, mais cela n'a eu qu'un bénéfice ponctuel lié au fait de pouvoir "mettre des mots", en profondeur je suis restée la même et je fais donc de temps en temps des "crises de peur du rejet", douloureuses.
En ce qui concerne le transfert, j'ai essayé d'analyser le rejet que je ressentais chez mon psy, sans succès. Je crois que je suis bloquée parce que je suis convaincue qu'il ne peut pas m'aimer (et je le lui ai dit).
Comment aller plus en profondeur encore pour provoquer un changement durable ?
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Fauxpas — 20-08-2008 16:23 |
En fait ... je crois que je n'ai pas envie que cette relation se change en relation amoureuse, je préfère garder la relation avec cette affection "paternelle" que j'éprouve.
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Fauxpas — 23-08-2008 22:37 |
Peut-on "guérir" de l'abandonnisme ?
L'abécédaire de psychiatrie du site Serpsy dit que NON.
http://www.serpsy.org/etudiants/abecdai … edaire.htm
Par ailleurs il ajoute que ... la psychanalyse est déconseillée. Pourquoi mon analyste m'a-t-il pris en analyse alors ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Quand est-ce que je vais guérir, quand... je ne peux pas vivre comme ça, si je ne peux pas guérir je veux mourir, sérieusement.
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Fauxpas — 23-08-2008 22:43 |
Ce site est affreux, il décrit vraiment les abandonniques comme des ... parasites qui vont vous sucer le sang, impossible à prendre charge, que personne ne peut sauver... Je ne peux croire que la guérison est impossible. NON
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Thérapeute — 23-08-2008 23:11 |
a écrit:En fait ... je crois que je n'ai pas envie que cette relation se change en relation amoureuse, je préfère garder la relation avec cette affection "paternelle" que j'éprouve
... c'est bien déjà vous faites un choix..! quelles émotions ou sentiments sont présent en vous quand vous écrivez ces mots?
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Thérapeute — 23-08-2008 23:16 |
a écrit:Ce site est affreux
?? de quel site parlez vous??
a écrit:Pourquoi mon analyste m'a-t-il pris en analyse alors ? Pourquoi ? Pourquoi ?
peut être parce qu'il ne pense pas comme l'abécédaire dont vous faites référence... il y a des idées reçues et préconçues par des "gents" bien pensant vous savez.. il y a encore peut "on"pensait qu'aucun cancer n'était guérissable... accrochez vous... et votre définition à vous de l'abandonnisme , quelle est 'elle ??
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Fauxpas — 23-08-2008 23:34 |
Pour le "site affreux", je parle bien sûr de l'abécédaire.
Ma définition de l'abandonnisme serait en quelques mots
Sentiment de perdre l'affection de la personne aimée provoqué par l'éloignement réel ou imaginé de celle-ci. Provoque des émotions négatives allant de la simple détresse à la sensation de se perdre soi-même. Cela conduit l'abandonnique à deux attitudes : s'assurer que l'autre est constamment là avec des sollicitations constantes ou le rejeter pour éviter qu'il ne vous rejette, ou retourner les sentiments négatifs contre soi pour s'empêcher de trop solliciter l'autre et de provoquer un abandon.
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Fauxpas — 23-08-2008 23:39 |
Dès que je n'ai ... pas de nouvelles je crois que je suis abandonnée... et quand je ne crois pas que je suis abandonnée, je crois qu'il est mort ou mourant. D'ailleurs j'ai vu un film sur le cancer ... phase terminale (c'était pas moi qui avait choisi le film).
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Thérapeute — 23-08-2008 23:39 |
ou provoquer un rejet de l'autre afin que ce soit vous qui puissiez controler l'abandon, comme pour vous en protéger? de ne pas "en souffrir" puique c'est vous qui ...
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Fauxpas — 23-08-2008 23:45 |
a écrit:ou provoquer un rejet de l'autre afin que ce soit vous qui puissiez controler l'abandon, comme pour vous en protéger? de ne pas "en souffrir" puique c'est vous qui ...
Je suis experte en provocation d'abandon, je réussis toujours mon coup, hélas... sauf 1.
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Fauxpas — 24-08-2008 06:37 |
a écrit:... c'est bien déjà vous faites un choix..! quelles émotions ou sentiments sont présent en vous quand vous écrivez ces mots?
Un mélange de tristesse et de soulagement, comme quand enfant on m'interdisait quelque chose "pour mon bien", (ce qui est arrivé très rarement d'après mes souvenirs).
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Thérapeute — 24-08-2008 10:47 |
tristesse parce que votre décision vous confronte à ce que vous savez aller gacher, une possible belle histoire ?
soulagement parce que l'euphorie du moment, puis la sensation d vous être protégée d'un possible rejet ce qui peut vous permettre de passer à autre chose pour "oublier"? mais dans le fond de vous même quel est le vrai sentiment qui prime quand avec un peu de recul vous êtes "confrontée" à vous même ?
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Fauxpas — 24-08-2008 15:45 |
a écrit:tristesse parce que votre décision vous confronte à ce que vous savez aller gacher, une possible belle histoire ?
soulagement parce que l'euphorie du moment, puis la sensation de vous être protégée d'un possible rejet ce qui peut vous permettre de passer à autre chose pour "oublier"?
Oui, c'est assez cela.
a écrit:mais dans le fond de vous même quel est le vrai sentiment qui prime quand avec un peu de recul vous êtes "confrontée" à vous même ?
Le sentiment qui prime c'est le soulagement car c'est le maintient de la relation (quelle qu'elle soit) qui importe, donc de ne pas être rejetée. D'ailleurs j'ai rêvé que la personne avec qui je suis en ce moment rompait ...
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Fauxpas — 14-10-2008 18:47 |
J'ai perdu mon job. Depuis j'ai la sensation que je n'arrive plus à avoir un avis sensé sur quoi que ce soit me concernant. D'un coup je me suis mise à trouver que le monde était profondément injuste. Puis c'est devenu de pire en pire, je trouve maintenant que mes amis sont des cons car incapables de comprendre pourquoi je ne vais pas bien. Je trouve (trouvais ?) dans leur phrase, de la méchanceté, du désintérêt etc. J'ai même pensé que ceux qui comptaient le plus pour moi ne m'aimaient plus.
Je n'arrive plus à faire la différence entre ce qui est réel dans mes rapports aux autres et ce qui ne l'est pas. On pourrait résumer par un global "personne ne m'aime".
Tout ça est très handicapant, car je n'arrive pas à savoir si mon ami se désintéresse de moi, ou si cela vient de cette sorte de "paranoïa".
En tout cas il est clair que je vais mal, et je suis épuisée par les montagnes russes :
désespoir - va un peu mieux -désespoir - va un peu mieux - colère - désespoir - tristesse - va un peu mieux
Quand ça va un peu mieux, je me sens appréciée et je relativise facilement. Je ne supporte plus cette situation qui me donne le sentiment d'être une girouette. Il suffit d'un coup de vent pour que je me mette à grincer ...
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Thérapeute — 15-10-2008 19:23 |
ne pensez vous pas qu'il serait vraiment temps d'aller mettre tout cela "à plat" en thérapie?!
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Fauxpas — 15-10-2008 20:16 |
Merci pour votre réponse. C'est déjà le cas pour la thérapie. Désolée pour ce message, à vrai dire inutile, j'ai pas réfléchi au moment où je l'écrivais, je dispose déjà d'un espace de parole, ailleurs, et qui est ... assez vaste cet espace d'ailleurs.
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Thérapeute — 16-10-2008 08:07 |
a écrit:Désolée pour ce message, à vrai dire inutile, j'ai pas réfléchi au moment où je l'écrivais,
.... pas inutile, si vous l'avez fait c'est que vous en aviez besoin.. et vos messages seront toujours les bienvenus ici.. :)
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Fauxpas — 03-11-2008 22:27 |
Merci.
Ma vie est pas mal en comparaison à celles de plein d'autres gens, j'en ai parfaitement conscience Mais je ne supporte plus ma vie. Ou plutôt je ne me supporte plus, je fais une allergie à moi-même, autrement dit c'est comme si j'habitais en permanence avec quelqu'un que je ne peux plus supporter. Il faut qu'il déménage ou que je déménage ou que je saute par la fenêtre, je ne sais pas. Je n'arrive pas à me projeter dans l'avenir, et je n'ai pas envie de m'y projeter (combien de choses que je ne supporte pas vont encore m'arriver dans cet avenir ? et les bonnes choses ne compensent pas/plus suffisamment ce que je ne supporte pas).
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Fauxpas — 13-11-2008 18:17 |
Je suis épuisée par mon désir de fusion, complètement inaccessible et de toute façon si c'était accessible ce serait anéantissant. Je vais imploser.
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