athina — 29-07-2008 17:48

Je me permets de donner mon avis aux conseils que vous a donné ce psy!!! On croit rêver! Ne pensez surtout pas que médocs + psychothérapie vous fera entrevoir une quelconque sortie du tunnel. Non, ce qu'il vous faut, c'est un véritable psychanalyste. Vous vous posez des questions très pertinentes, vous êtes consciente de vos troubles, des questions se posent à vous, qui vous forcent à affronter des problèmes anciens (vous parlez de votre mère, de votre mari, et les comparez, c'est déjà le début d'une analyse).

Un psychanalyste ne vous donnera pas de médicaments (ils ne servent qu'à nous abrutir, à fuire des questions essentielles qui se posent à nous, à nous réadapter à nos petites vies formatées, à nous rendre surtout, hélas, dépendants d'eux!! Si vous êtes sujettes à la dépendance envers autrui, le médicament substituera peut-être sa dépendance à celle des autres... méfiez vous! Même le léxomil, assez léger, est dangereux).
En analyse, vous parlerez authentiquement de ce qui vous ronge. Vous verrez ceder certains symptômes, vous formulerez vos complexes avec liberté, vous regagnerez votre confiance en vous et aurez de nouveaux projets d'avenir. Et ce dès les premières semaines. Mais la cure est longue.
Mais il faut trouver un analyste qui vous conviennent, sachez qu'ils ne sont pas remboursés et que la cure consiste précisément en cela que , en l'échange de l'écoute de celui auquel on peut tout dire, on doit payer une somme qui "nous coûte", qui ne passe pas inaperçue. (entre 20 et 40 euros la séances).

On ne peut pas se faire payer une analyse; il faut se la payer soi-même. J'espère que vous n'êtes pas femme au foyer.

penau xavier — 29-07-2008 18:25

Merci de bien vouloir respecter la charte du forum :
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georgesN — 29-07-2008 21:15

c'est assez affolant de voir comme une personne peut être tellement imbue d'elle même qu'elle ne perçoit même pas à quel point ses grandes affirmations sont risibles.
Cette personne mentionne honnêtement quelque part qu'elle n'est pas psy elle-même (c'est vrai?) et c'est heureux car elle saurait:
- qu'une thérapie analytique est tout à fait fondée à se réclamer de la psychanalyse
- qu'un analyste prendra rarement en analyse une personne en pleine dépression.