le midi, ma fille de 13 ans mange à la cantine, mais elle ne mange rien, je l'ai su par ses copines qui viennent de temps en temps à la maison. Au gouter lorsqu'elle rentre elle s'empiffre de tout, de rien, de bêtises en tous genres. Et les soir au diner, vu qu'elle s'est goinffrée, elle ne mange rien non plus et du coup ne partage pas grand chose avec moi. Bon, c'est vrai que je n'y avais jamais pensé, mais c'est depuis la séparation avce son père qu'elle est comme ça, c'est à dire depuis 5 ans.
Elle pas maigre, mais elle est pas du tout en chaire non plus !!
merci.

Par expérience, je dirais que ce n'est pas grand chose, je faisait pareil au self au lycée, je ne faisait que manger des "cochonneries" et ne prenait pas un gramme. Pour moi c'est juste que je n'apréçit pas vraiment gouter (comme de la néo-phobie, sauf que c'en est pas vraiment) car j'ai eut droit dans ce self à une alimentation toujours froide (pourtant c'est chaud quand on prend, mais le temps de s'assoir...

Bref, je pense qu'il n'y a pas trop à s'inquiété, ça devrait passé rapidement (je mange un peu plus normalement depuis la fac ).

Bien sûr ce n'est pas l'avis d'un psychiatre, mais ça peut peut-ête aider.

La nourriture de cantine c'est souvent :mad: et ça n'incite pas beaucoup à s'alimenter pour un ado : déjà que les petits déjeuners sont parfois "zappés" : je pense que la clé est là : faire un petit déjeuner vrai et convivial, de toutes façon tout le monde a à y gagner. Le repas du matin est une chouette attraction en vue de celui du soir. Et à midi, c'est pamplemousse en entrée ;)

Pour répondre à la question du sujet : à mon avis NON ce n'est pas de l'anorexie.

Il ne faut pas s'alarmer mais être toujours très vigilant, notamment suite aux changements et à ce qui l'en découle. Votre fille à 13ans, elle entre probablement aussi dans l'adolescence où les attentions sont plus tournées vers les amis, camarades et copains, voire petits copains. C'est aussi la raison pour laquelle certaines règles sont à rappeler. La nourriture est essentielle pour pourvoir apprendre, s'amuser et se dépenser. Donc, on ne saute pas de repas. Essayez de voir avec elle ce qu'elle souhaite manger dans un premier temps, proposez lui par exemple de faire les courses avec vous et accordez lui quelques petits plaisirs de tables ( pas de grignotage, de table )... Tiens, si on mangeait mexicain samedi, ça te dirais ?... Et, qu'est ce qui te ferait plaisir le matin au petit dèj... Si rien ne vient , si aucun enthousiasme et aucune étincelle n'arrive à se créer (même pour un plat de frites exceptionnellement dans sa chambre avec ses copines ) Alors, il y a peut-être lieu de s'en intéresser. De toutes façons, aucune variation de nourriture n'est anodine même si certaines sont à prendre en considération plus que d'autres.
Bonnes courses !

PIliPIli a écrit:

Bon, c'est vrai que je n'y avais jamais pensé, mais c'est depuis la séparation avce son père qu'elle est comme ça, c'est à dire depuis 5 ans.
Elle pas maigre, mais elle est pas du tout en chaire non plus !!
merci.

bonjour pilipili
En fait, le rôle du père est d'apprendre les règles. :-)
et il est parti à l'âge où justement on commence à les apprendre.
Donc votre fille n'a pas d'autres choix que de les transgresser pour les intégrer aussi bizarre que cela puisse paraître.

Et le plus vous en parlerez avec elle, le plus, elle transgressera par rapport aux heures des repas, à leur contenu... C'est une manière de grandir, de se différencier de ses parents, d'éprouver les limites de la liberté dont on est si friand à cet âge.

Si j'avais un conseil à vous donner, c'est de clôre votre dossier : "alimentation".
Et de vous intéresser à elle d'une autre façon : les vêtements, les sorties, les camarades, ses études, ses activités, ses sports....ses préoccupations...A vous de voir, la déco de sa chambre...sa musique...
Tout ce qui la concerne elle seulement, et pas vous par le biais de l'alimentation qui est votre domaine, votre souci et on peut le comprendre.
Et puis si ça marche, le reste viendra ensuite. :-)

Bien à vous
Mary

et puis vous répondre à la question : est-ce de l'anorexie ?
Non, ça n'est pas de l'anorexie dans la définition médicale qui est donnée à cette maladie.

Mais.........attention, sujet à risque. Se priver d'un repas : c'est déjà une privation en soi qui procure une certaine jouissance pour ne pas dire une jouissance certaine.

D'où l'intérêt de ne plus focaliser sur la "mal-bouffe" et oxygéner avec d'autres centres d'intérêt. Car l'anorexique se nourrit d'air.

Mary

a écrit:

D'où l'intérêt de ne plus focaliser sur la "mal-bouffe" et oxygéner avec d'autres centres d'intérêt. Car l'anorexique se nourrit d'air.

Phrase a contre-sens...
Mary , vous vouliez certainement dire le contraire ?
Etes vous , ou avez vous déjà fait des crises d'anorexie ?