bonsoir, pourriez vous m'indiquer d'apres vos experiences si le traitement psychanalytique a tendence a degripper, affuter le fonctionnement de notre logique?

Un certain Monsieur Jacques LACAN nous a écrit dans "Lettres de l’Ecole Freudienne", 1975, n°15, pp. 235-244
« La psychanalyse est un remède contre l’ignorance, elle est sans effet sur la connerie »
Cela répond t il à votre question ?

bonjour,
Pensez-vous que cette "ignorance" qui tend qd meme a passer son "savoir" d'une maniere ou d'une autre, a l'insu de notre conscience, puisse faire partie des causes de deconcentrations lorsque par exemple on planche sur un texte difficile, un probleme de math ou lorsque l'on essaye de memoriser qlq chose? Ou plus simplement participe a nous faire perdre le "fil", d'un raisonnement, d'une conversation, d'un but qu'on se donne?

Parlez vous de la digression ou de l'association libre ?

j'ai eu beau chercher la definition de l'un et de l'autre pour essayer de ressentir la difference entre les deux, j'avoue que je ne la capte pas clairement .... Si ce n'est que l'association libre serait en quelque sorte une digression desiree a partir d'un affect? Si la digression pure est un egarement compulsif du sujet alors que celui-ci tente (du coup en vain) de se concentrer sur une tache a accomplir, alors oui c'est de celle la que je parle. Toute fois j'aimerais preciser que ce qui m'embete la dedans, c'est que mon esprit n'est en fait nulle-part dans ces moments la, car la tache occasionnelle sur laquelle j'essaye de me pencher vient elle aussi perturber mon "errance".... du coup je reste fige, nulle part, les deux tendances m'etant inaccessibles. Je ne sais pas si j'arrive a etre clair mais ca fait partie des choses dont je voudrais me liberer, marre de ce cercle vicieux ou mon temps se gache. j'aimerais d'une certaine maniere recuperer mon cerveau.... le suivre ou il va lol

je ne sais pas pourquoi, ceci me fait penser a ce que m'a dit "la taupe" sur l'art therapie, et j'ai souvent des periodes ou je me met a dessiner, et ce sont des moments ou les dessins me viennent a l'esprit et restent suffisament figes pour que j'essaye de les reporter sur papier... ils s'agit souvent de chiens avec des tronches marrantes dans des situations grotesques.... ce sont tjrs des images simplistes qui pourtant representent bien d'autres dessins plus "complet", par leur simple suggestivite, vous savez deux coups de crayons pour rappeler qlq'un en particulier... d'ailleurs on peut trouver souvent ce genre de representations dans les motifs que font apparaitre les veines du bois, les variations sur le crepit d'un mur... ou autre.