mamanpoule — 01-07-2008 21:40

Bonjour suite au bilan fait par la psychologue de l'école sur ma demande, ma fille de 9 ans présente une immaturité général de plus ou moins 3 ans.
Je précise que je me suis toujours inquiétée de l'évolution de ma fille mais que personne n'a voulu m'entendre jusqu'ici, elle a fait 5 malaises petite de l'âge de 18 mois à 4 ans 1/2 diagnostiqués convulsions fébriles mais à chaque fois elle étaient imprévisibles. La psy parle d'immaturié général, immaturité de contact, immaturité langagière, caractère puéril du dessin du bonheur... On note aussi des réponses incongrues, des interventions hors propos, du coq à l'âne, une familiarité importante. Difficultés à trouver sa place, une lenteur, des angoisses d'endormissement et devant la nouveauté. Un bilan psychométrique complet (avec calcul de QI) est prévu en septembre afin de mieux comprendre les difficultés scolaires constatés, de déterminer la part de l'immaturité psychoaffective et des soucis de fonctionnement cognitif.
Pourrais je avoir vos avis ? Merci

Christelle Moreau — 01-07-2008 22:32

Chère Madame,
vous demandez notre avis, soit, mais qu'elle serait tout particulièrement votre demande ? Pouvez vous la détailler ?

mamanpoule — 01-07-2008 22:42

Que conseilleriez me conseilleriez vous de faire ?
Je pense que l'origine de ce retard vient de ses malaises, même si jai toujours su que ma fille avait des problèmes, aujourd'hui je prends comme un coup de massue et j'aimerais tout mettre en oeuvre pour trouver ce dont souffre ma fille pour pouvoir l'aider au mieux mais je ne sais trop par ou commencer et surement peur du diagnostique et de l'avenir...

Christelle Moreau — 01-07-2008 23:05

Vous avez eu beaucoup de courage pour affronter vos propres conclusions et aller jusqu'au bout de ces démarches.
D'autres parents se voilent la face très longtemps, trop longtemps, ce qui n'est pas sans conséquences pour l'enfant mais aussi pour la famille.

Il serait peut-être bon d'envisager de rencontrer un autre praticien afin d'obtenir un bilan complémentaire et comparatif. ( + celui de septembre )

Mamanpoule a écrit:

je ne sais trop par ou commencer et surement peur du diagnostique et de l'avenir...

Vous avez déjà bien commencé... Que vous ayez peur du diagnostique et de l'avenir est légitime.
Mais, ne connaissiez vous pas déjà le fonctionnement de votre enfant ? Et cela vous a t il réellement posé de GROS problèmes jusqu'à présent ?
Votre enfant a peut-être quelques difficultés ou est peut-être "différente", mais elle n'en reste pas moins votre enfant, que vous connaissez et ressentez au quotidien :
ce que je souhaite vous signifier par ces mots, c'est qu'un diagnostique ne la changera pas, il mettra juste un "terme"(dans les deux sens) à ce que vous saviez déjà.

Quant à l'avenir, vous êtes sur le point de permettre à votre enfant d'en avoir un correct, et adapté en fonction d'elle. Le fait de vous autoriser , de lui autoriser aussi d'en savoir davantage sur elle, vous permettra d'aider "les autres" ( tous les éducateurs, instituteurs )à l'entourer , l'aiguiller, la comprendre dans sa globalité sans qu'elle subisse quelconques difficultés et rejet d'un environnement non adapté à son être, tout simplement.

mamanpoule — 02-07-2008 09:27

Merci pour vos réponses Christelle,
Il est évident qu'un diagnostique ne changera en rien  ma fille. Ca me permettra comme vous le dites d'aider tous ceux qui seront amener à s'occuper d'elle à mieux la comprendre et l'aider aussi tout comme je le fais déjà avec sa petite soeur de 5 ans malvoyante et dont un diagnostique d'hyperactivité est en cours...
Je suis du genre à anticiper les choses pour je pense mieux les apprivoiser car l'inconnu me faire peur et bien souvent c'est un peu la panique face tout ça et je m'éparpille dans tous les sens. J'apprends doucement à controler tout ça, à me poser face à l'inconnu et me freiner afin de prendre les "bonnes décisions"  car la responsabilité de la vie de futurs adultes ça n'est pas rien, le but de tous parents est d'amené ses enfants a devenir des adultes autonomes et bien dans leur têtes et dans leur corps. Un handicap rend cette mission un peu plus compexe, si complexe elle ne l'est déjà pas à l'origine !
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