G1PROBLEME — 27-06-2008 14:02 |
Bonjour,
Juste une question en passant : La capacité de résilience est innée ou acquise ?
|
georgesN — 27-06-2008 14:08 |
ni l'un ni l'autre: elle est due au hasard d'une rencontre
|
penau xavier — 27-06-2008 23:31 |
Une alchimie des trois : inné, acquis, rencontre. Qu'est ce qui vous intéresse, en passant, dans la résilience ?
|
G1PROBLEME — 28-06-2008 21:50 |
Bonsoir,
(En repassant...), juste une question, qu'est-ce que la définition de la résilience exactement ? La capacité à se reconstruire après un traumatisme grave ou bien un terme que l'on emploi pour définir la capacité de chacun à trouver son bonheur malgré tous les bobos plus ou moins importants de la vie ?
Merci.
|
G1PROBLEME — 29-06-2008 10:36 |
Bonjour,
Je n'ai pas subi de traumatisme grave et je voudrais rajouter que je ne suis pas quelqu'un de malheureux, mais que je ne suis pas quelqu'un d'heureux non plus, d'où ma question sur la résilience. Je suis en recherche de quelque chose (je ne sais pas quoi) qui me parait inaccessible et j'ai l'impression que je ne serais jamais heureuse et je ne sais pas pourquoi. Pourquoi y a t-il des gens tout simplement heureux de vivre et d'autres comme moi qui sont toujours en mal être sans en comprendre le pourquoi ? Peut-être que je ne suis pas apte au bonheur, que je n'ai pas fait les bonnes rencontres, dans ce monde on parle plus souvent de la pluie et du beau temps (dont je me fiche d'ailleurs), que des choses réellement essentielles.
|
penau xavier — 29-06-2008 17:13 |
a écrit:des choses réellement essentielles.
Quelles sont pour vous les choses réellement essentielles ?
a écrit:Je suis en recherche de quelque chose (je ne sais pas quoi) qui me parait inaccessible
Peut-être que si vous trouviez ce quelque chose, il vous paraitrait moins innacessible ...
a écrit:qui sont toujours en mal être
Souvent parce qu'ils trainent "une valise" qu'il faut trouver et ouvrir pour ensuite être bien soi, avec soi même...
|
Christelle Moreau — 30-06-2008 17:26 |
a écrit:dans ce monde on parle plus souvent de la pluie et du beau temps (dont je me fiche d'ailleurs), que des choses réellement essentielles.
Nous attendons vos "essentiels"... Vous ennuyez vous souvent avec les autres ?
|
G1PROBLEME — 30-06-2008 21:13 |
Bonsoir Mme Moreau, Mr Pénau,
Alors, pour moi l'essentiel avec les autres, c'est plutôt les échanges simples mais sincères, où les discussions sont intéressantes, ou au moins il y a un échange dans les deux sens, les personnes qui se plaignent tout le temps ça me fatigue (et dans mon entourage c'est souvent le cas !). Je vous donne un exemple, je fais de la marche avec une connaissance 2 à 3 fois par semaine, et je suis sûre qu'à chaque fois je vais avoir droit à une sorte de monologue concernant quelqu'un de sa famille, eh oui c'est quelqu'un qui est capable de parler pendant des heures sans s'arrêter, et moi je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup (au moins autant qu'elle). Ca m'ennuie de dire ça d'elle, elle est très gentille et je suis sûre qu'elle ne se rend pas compte qu'au bout d'un moment c'est soulant...
A mon travail, c'est pareil, la dame chez qui je suis grogne constamment, se plaint tous les jours, c'est quelqu'un qui a connu la misère et bon sang quand je l'entend hurler pour des futilités, je ne comprend pas... et d'ailleurs je ne répond même plus.
Je crois que j'ai une lassitude de tout ça, mes journées se suivent et se ressemblent.
J'ai déjà dit sur l'autre poste que j'étais peintre, donc la peinture me passionne, j'aime beaucoup la littérature d'ailleurs avant je lisais beaucoup, j'ai moins le temps maintenant, comme la peinture (vie de famille oblige).
Pour répondre à Mme Moreau, oui il m'arrive de m'ennuyer avec les autres, pas toujours heureusement. Les autres parlent souvent de leur travail, moi j'évite un peu car ce n'est pas spécialement une fierté pour moi et puis j'aurais quoi à dire à ce sujet ? Que je tiens un aspirateur ? un chiffon ? Ma fierté réside dans ma peinture et dans mes aptitudes artistiques dans beaucoup de domaines. Ahhh, mais c'est pour ça que je ne vais pas bien ! On dit que les artistes sont des originaux, je risquerais de me couper une oreille d'ici peu de temps et m'exiler sur une île ! Je plaisante bien sûr.
Monsieur Pénau, vous dites que certains trainent une valise qu'il faut ouvrir, mais moi si je traine un charter de valises, avec un inaccessible que je ne connais pas encore, ça va devenir très compliqué... En tout cas j'essay
Je vous remercie tout les deux de me lire et d'essayer de m'aider.
|
penau xavier — 30-06-2008 23:39 |
a écrit:j'aurais quoi à dire à ce sujet ? Que je tiens un aspirateur ? un chiffon ?
vous pourriez aussi dire que vous tenez un pinceau, non?
a écrit:mais moi si je traine un charter de valises, avec un inaccessible que je ne connais pas encore, ça va devenir très compliqué...
Sauf à ouvrir "tranquilement" les valises les unes après les autres ...pour trouver dans laquelle (lesquelles) se cachent vos essentiels....
|
G1PROBLEME — 01-07-2008 14:43 |
Bonjour,
Oui, bien sûr que je le peux, d'ailleurs dans mon entourage tout le monde ou presque sait que je peints, mais ma nature discrète et réservée ne m'autorise pas toujours à m'étendre sur ce sujet même s'il me passionne. Quand je deviens le centre d'intérêt d'un groupe, je ne me sens pas toujours très à l'aise. Je suis une ancienne grande timide, à l'école (ou ailleurs d'ailleurs) parler devant les autres était une chose extrêmement pénible, le coeur qui bat très fort, les mains moites, l'affolement, les rougissements, etc... (tout va beaucoup mieux maintenant).
J'ai l'impression que ma personnalité est encore en construction. C'est le flou (artistique ?) dans ma tête par moment, comme une crise d'adolescence. C'est peut-être pour ça que je suis comme ça, je ne me suis pas encore trouvée complètement... Qu'est-ce que vous en pensez ?
Je voudrais rajouter, je ne sais pas si c'est utile, mais je le dis quand même : quand j'étais enfant, j'ai souvent été mise à l'écart par les autres. Souvent je me suis sentie seule, j'ai subi 1 ou 2 moqueries même par ma meilleure copine de l'époque. Puis sont arrivées les années collège où la aussi j'ai été mise à l'écart par certaines, on ne voulait pas de moi, quand il s'agissait de faire des équipes en sport, j'étais choisie en dernier et encore j'étais choisie parce qu'il fallait bien me choisir, puis le lycée, alors là, la même chose, la copine avec qui j'étais a décidé d'arrêter ses études, je me suis donc retrouvée toute seule la fin de l'année et l'année suivante, pourtant ça n'était pas faute d'aller vers les autres, mais je sentais bien que j'étais en trop... Mes moments d'évasion étaient la lecture. Puis les années fac, alors là, j'étais vraiment toute seule avec mes cours. Je me suis demandée pourquoi j'étais mise à l'écart, j'en ai déduit tout simplement que c'est parce que j'étais timide et je parlais peu, ça ne faisait pas de moi quelqu'un de "populaire". Maintenant les choses ont changé, je pense être une personne que les autres apprécient, je suis plutôt calme et à l'écoute.
Vous devez penser que je ne suis, ou n'ai jamais été heureuse et que ma vie n'est qu'un immense malheur à mes yeux, mais non ça n'est pas le cas, j'ai eu et j'ai encore des périodes où je suis contente (heureuse serait un mot trop fort à l'heure actuelle) parce que je ne suis pas bien dans ma tête pour le moment, mais j'espère que ça va changer. Ce que je cherche à savoir, c'est à quel moment les choses ont changé pour moi et pourquoi. Le fait de vous en parler me fait le plus grand bien.
Bien à vous,
|
Christelle Moreau — 01-07-2008 15:21 |
Ailleurs, d'ailleurs... C'était où ?
|
G1PROBLEME — 01-07-2008 16:55 |
Partout et pour tout, simplement répondre au téléphone, demander un renseignement dans un magasin, devoir demander quelque chose avec devant moi des gens qui me regardent, au travail, partout ou vous pouvez imaginer les choses qui pour vous et moi sont les choses courantes de la vie, qui à vous n'auraient pas posé de problème mais qui pour moi équivalaient à soulever des montagnes, mais tout ceci est fini maintenant à part une certaine réserve qui me reste encore, je déteste me faire remarquer.
|
G1PROBLEME — 01-07-2008 17:02 |
Madame Moreau, avez-vous reçu mon mail perso, parce que vous n'avez fait aucun commentaire, ni renvoyé de mail ?
|
Christelle Moreau — 01-07-2008 22:44 |
Bonsoir G1PROBLEME,
Je n'ai effectivement pas reçu de mail de votre part. A moins que vous me l'ayez fait parvenir sous un autre nom et sans me préciser qu'il s'agissait de vous... Je vous invite donc à réitérer votre envoi. Merci de m'en avoir fait part. Bonne soirée
|
G1PROBLEME — 02-07-2008 15:10 |
Bonjour,
Je vous ai renvoyé un mail, j'espère que cette fois ci ça a marché, j'ai précisé mon pseudo.
Merci
|
G1PROBLEME — 02-07-2008 17:41 |
Je vous remercie pour votre réponse en privé.
Mais que dire du reste ? C'est quoi ce mal être qui date de bien avant cette "histoire" ? J'ai du mal à dormir en ce moment, et la nuit je réfléchi (eh oui encore !) mes pensées sont encore plus négatives la nuit, c'est un peu comme les douleurs physiques, elles sont plus fortes la nuit. Pensez-vous que la dessous il n'y aurait pas tout simplement de la déprime, puisque je n'arrive pas à mettre de mot (maux) sur ce que je ressens ni même à savoir le pourquoi du pourquoi.
Pour le regard des autres, vous avez raison, depuis toujours j'ai peur de ce qu'on peux penser de moi, ce qui fait que je ne laisse pratiquement rien au hazard, mes actes sont toujours très réfléchis, mes paroles souvent. Souvent dans ma tête je me fais des scénarios pour ne pas être prise trop au dépourvu, pour ne pas être ridicule : c'est vraiment bête de faire ça, mais je n'y peux rien, je ne le fais pas à chaque fois, mais très souvent et parfois après une discussion je me remémore tout ce que j'ai dit et j'analyse la chose et si "j'estime" que j'ai dit des choses idiotes ou que ça n'était pas pertinent et bien ça m'agace. Je ne pense pas que les autres fassent attention à tout ça, c'est uniquement dans ma tête. Ah, fierté quand tu me tiens... C'est quoi ça ? c'est un syndrome d'infériorité ? de fierté mal placée ? trop d'anxiété ? La peur des autres ? Je suis quelqu'un de perfectionniste et je sais que ce que je fais n'est pas parfait et que je ne suis pas parfaite non plus d'ailleurs, mais j'ai l'impression de toujours tout calculer, je suis très exigeante avec moi même et avec les autres, je laisse rarement la place à l'a peu près. Pour moi, montrer mes sentiments est une situation de faiblesse, pleurer c'est montrer ses sentiments, donc une faiblesse. Dans mon enfance, mes parents ne m'ont jamais dit qu'ils m'aimaient, ne m'ont jamais pris dans leurs bras, j'ai souvent eu la sensation que mes frères et moi étions une gêne pour eux, mon père criaient tout le temps pour un oui ou pour un non, ma mère était complètement effacée et ne prenait aucune décision et déjà je me sentais seule, mon seul salut était quand je sortais le samedi soir avec des copines, une bouffée d'oxygène ! Mes rapports avec mes parents maintenant sont différents, je suis adulte et je ne suis plus sous leur autorité (je devrais dire le despotisme de mon père).
|
penau xavier — 02-07-2008 19:30 |
La petite fille que vous étiez s'y est pris comment pour se protéger du despotisme paternel, de l"absence" maternelle, du trop peu d'affection et de valorisation ? Votre place dans la fraterie ? Savez vous comment votre mère à vécu sa grossesse et comment se sont passés l' accouchement et les toutes premières semaines de votre existence ?
|
G1PROBLEME — 02-07-2008 20:05 |
Bonsoir,
Je ne me rappelle pas ma petite enfance jusqu'à mes 5 ans environ, aucun souvenir. Je suis la cadette, j'ai un grand frère et un frère plus jeune. Je ne saurais pas dire comment je m'y suis prise pour me protéger du despotisme, ce que je sais c'est que j'ai étouffé toute ma jeunesse de sa présence, j'ai même souhaité sa m..., j'ai eu des envies de fugue (mes frères aussi), à la maison il ne fallait pas faire de bruit que ce soit à table ou ailleurs, le soir quand il rentrait du travail, il ne fallait pas l'embêter, les anniversaires n'ont jamais été souhaités, à noël les cadeaux ont été très vite arrêtés. Les coups de poing sur la table étaient fréquents quand la viande n'était pas à son goût, quand on mangeait un yaourt en faisant trop de bruit c'était des engueulades sous l'indifférence de ma mère, etc etc... ma mère ne se rappelle pas exactement ma date de naissance...
Alors, ce n'est pas facile de dire tout ça maintenant, parce que mes parents je les vois régulièrement et s'ils savaient, s'ils voyaient tout ce que j'écris maintenant... mais pour moi, il n'est absolument pas question de leur parler de tout ça, le mal est fait.
Je n'ai eu quasiment aucune valorisation, quand j'ai passé mon cap et bep, mon père m'a dit "t'as intérêt à les avoir !", je les ais eus, quand j'ai passé mon bac, il m'a dit "tu l'auras pas !", je l'ai eu, puis après je suis allée à la fac et là j'ai commencé à respirer, j'étais dans mon studio, tranquille... et j'ai connu mon conjoint, je n'ai plus jamais habité chez mes parents depuis.
Je ne connais rien du vécu de grossesse de ma mère, elle m'a déjà dit ne pas se rappeler, c'était il y a trop longtemps.
On dirait que dans cette famille il n'a régné que de la colère et pas de sentiments. Pour les sentiments comme dit dans le message précédent, j'ai du mal à les montrer, j'ai presque honte de me laisser aller aux sentiments, pourtant je suis sensible et je sais que parfois je parais être ce que je ne suis pas, je peux paraître froide, je dis bien je "peux paraître", car pour les gens qui me connaissent, ils savent que je ne suis pas quelqu'un de distante.
Je m'entends plutôt bien avec mes parents maintenant, mon père n'a pas idée de ce que je peux penser de mon enfance et je ne veux pas qu'il le sache.
|
penau xavier — 03-07-2008 14:22 |
a écrit:à quel moment les choses ont changé pour moi et pourquoi.
Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il y a eu un moment particulier ?
|
G1PROBLEME — 03-07-2008 16:59 |
Bonjour,
Bonne question, en fait je ne sais pas, j'ai fait un parallèle entre avant (quand ça allait mieux) et maintenant (depuis que ça va moins bien), tout simplement. J'ai l'impression d'alterner les humeurs dans la journée, et cela plusieurs fois dans la journée, sans raisons apparentes.
Vous me posez beaucoup de questions mais sans jamais me dire de quoi il pourrait s'agir, c'est une méthode de psy ? Je sais bien que vous ne me connaissez pas, qu'il n'est pas possible de poser un diagnostic en quelques jours et que ce site n'est pas fait pour ça, cependant avez-vous une idée, ou alors pouvez-vous m'aiguiller ?
Merci.
|
penau xavier — 03-07-2008 17:16 |
a écrit:cependant avez-vous une idée,
Mon idée est que l'adulte que vous êtes "héberge" en elle une petite fille triste, boudeuse et en manque.
a écrit:pouvez-vous m'aiguiller ?
Une démarche auprès d'un bon psychothérapeute. Qu'en pensez vous ?
|
G1PROBLEME — 03-07-2008 17:29 |
Boudeuse vous dites, c'est à dire ? Je suis une capricieuse en manque de quelque chose ?, vous allez me dire que c'est à moi de le découvrir, j'ai raison ?
Pour le psy je ne sais pas.
|
penau xavier — 03-07-2008 17:50 |
Pourquoi avez vous remplacé boudeuse par capricieuse ?
|
G1PROBLEME — 03-07-2008 18:11 |
Vous avez mis "l'adulte que vous êtes héberge en elle une petite fille triste", boudeuse : Ce sont les enfants qui boudent, quand ils n'ont pas ce qu'ils veulent , ne sont pas contents ou pour un caprice. Vous avez appliqué ce terme à moi qui suis une adulte, j'en ai déduit bêtement que vous pensiez que j'étais capricieuse, c'est ce qui m'est venu en premier, peut-être inconsciemment.
|
penau xavier — 04-07-2008 00:52 |
a écrit:j'en ai déduit bêtement que vous pensiez que j'étais capricieuse
Non point. Je pense qu'il y a vraiment en vous la petite fille que vous étiez qui, elle, exprime toujours sa souffrance par la bouderie (qui n'a rien à voir avec le caprice) et attend, désespère même, que son manque soir comblé.
|
G1PROBLEME — 04-07-2008 10:15 |
Bonjour,
Je me rend compte que mon post est vraiment très long, j'espère ne pas vous ennuyer avec mes histoires.
Mais alors, qu'est-ce que vous appelez "bouderie", je suis grognon ?
J'attend alors que mon manque soit comblé, manque affectif je suppose. Mais l'affection qui n'a pas été donnée dans l'enfance, comment peut-elle être rattrapée ?
Finalement cette conclusion rejoint ma question première sur la résilience et la réponse que vous m'avez donnée, à savoir que c'est l'alchimie des 3 : l'inné, l'acquis et une rencontre qui vont faire que je vais pouvoir rebondir.
Ce problème est en moi depuis longtemps et je ne pense pas qu'il soit effaçable, il pourrait être atténué, voire contourné par une gymnastique du cerveau. Mais la résilience n'est pas plutôt un refoulement de ses émotions ? on ne peut pas effacer le passé, il est en soit. Je sors du sujet, mais comment font toutes ces personnes qui sont sorties des camps de concentration pendant la shoa ? Par quel mécanisme psychologique peuvent-elles encore vivre et être heureuses ?
|
G1PROBLEME — 04-07-2008 11:46 |
J'avais posté dans "interprétaion des rêves" titré"rêves souvent en rapport avec la mort", vous est-il possible d'y jeter un oeil et de me dire ce que vous en pensez ?
Merci.
|
penau xavier — 05-07-2008 16:46 |
a écrit:J'avais posté dans "interprétaion des rêves" titré"rêves souvent en rapport avec la mort", vous est-il possible d'y jeter un oeil et de me dire ce que vous en pensez ?
Sincèrement désolé mais je ne fais jamais d'interprétation de rêves en dehors d'un lien thérapeutique.
a écrit:l'affection qui n'a pas été donnée dans l'enfance, comment peut-elle être rattrapée ?
En partie en se la redonnant à soi même, c'est à dire en étant un adulte conscient de l'enfant en soi et positivement attentif à lui.
a écrit:Mais la résilience n'est pas plutôt un refoulement de ses émotions ?
la résilience ne consiste pas à refouler ss émotions mais à les faire évoluer positivement, voir à apprendre/savoir en tirer profit. Peindre est parfois une belle résilience.
|
G1PROBLEME — 05-07-2008 18:59 |
Bonjour,
Positivement attentif à lui, voilà un mot qui n'est pas souvent au rendez-vous...
Vous m'aviez demandé comment je faisais étant petite pour échapper au despotisme de mon père et j'avais répondu que je ne savais pas, et ce matin je pensais à ça et je me suis dit non, en fait je me rappelle comment j'ai procédé... LE REVE, L'IMAGINATION, et l'imagination est très puissante, j'ai vécu ma jeunesse dans une bulle et je crois que je ne suis pas sortie de ma bulle, je rêve toujours, je passe à côté de ma vie parce que je me sens frustrée, j'ai des regrets et ça je ne peux malheureusement pas retourner en arrière.
|
penau xavier — 05-07-2008 19:15 |
a écrit:je passe à côté de ma vie parce que je me sens frustrée,
ou vous passez à coté de votre vie parce que :
a écrit:je ne suis pas sortie de ma bulle
La bulle est un moyen de protection souvent utilisé par les enfants et il est assez efficace. Simplement, vous n'êtes plus une enfant et ce qui était protection devient handicap...
|
penau xavier — 05-07-2008 19:16 |
a écrit:Positivement attentif à lui, voilà un mot qui n'est pas souvent au rendez-vous...
Si ce mot là était plus souvent au rendez vous, l'enfant pourrait enfin sortir de sa bulle pour venir vous rejoindre.
|
G1PROBLEME — 05-07-2008 19:40 |
Eh bien justement, ça ne vient pas la positivité, ça pose problème parce que je me désintéresse de plus en plus de mes activités habituelles, je me désintéresse des autres, c'est difficile à gérer parce que souvent je n'ai pas envie de les voire ni de leur parler et je n'ai pas envie de parler de mon problème non plus aux autres : je suis focalisée sur moi-même, sourire devient difficile par moment. La seule chose que je veux c'est en parler à quelqu'un qui me comprenne, vu que je n'ai pas de meilleure amie, il ne reste plus que le psy, mais pour le moment je n'imagine pas passer le pas.
|
G1PROBLEME — 07-07-2008 10:06 |
Bonjour
C'est quoi une thérapie brève ?
|