jocastre — 25-06-2008 03:35

"On" ne remonte pas a la source de sa folie, ce serait plutot par elle qu'on remonte a soi. C'est par le particulier de nos signifiants que s'exprime notre petite folie, celle qui nous rend unique, voire complexes. Chacun possede un 2eme langage, unique et dont il est seul detenteur des regles, mais qu'il ignore (meme si comme moi il s'en fait une conviction par recoupement du theorique et du vecu) c'est d'ailleurs le seul vrai langage de l'individu et il est le seul a pouvoir l'apprendre car ces regles et lui ne font qu'un. Il lui faut d'abord se rendre compte qu'il le parle deja, un peu comme on parle deja notre langue natale avant meme d'en pouvoir comprendre les regles.
Notre vrai desir, morcele dans plusieurs desirs de substitution suscitant notre comportement, s'adresse a nous a travers ce que (pauvres de) nous ne voyons (helas) pas comme des codes.. je sais pas moi, par exemple : on ne se rend pas compte que dans ce que l'on veut faire pour seduire qlq'un, ce cache ce que l'on veut faire tout court... puis que dans telle autre bonne resolution pour en seduire un autre, se cache encore ni plus ni moins que ce que l'on veut faire... comme si , tous ces visages devaient tour a tour donner vie au visage imaginaire qui n'existe qu'en nous sans toutefois jamais devoir le remplacer et qui ne devraient servir qu'a voir en la somme ainsi  obtenue (des choses qu'on est pret a faire), ce qui nous reste a faire pour vivre en harmonie avec notre imaginaire... Ainsi satisfaits (par la ou on ne s'y attend pas certes) on eviterait (tjrs en suivant cet exemple) de seduire des gens sans se rendre compte qu'ils ne sont pas la cible et eviterait donc une deroute courrue d'avance parce que cette seduction reussie serait en fait une moitie d'echec pour notre vrai desir.
Au fait, merci de me laisser ecrire mes betises, car ce mirroir m'est tres utile dans ma demarche analytique, en effet, pourquoi ai-je ce besoin de les etaler en public?
En tous les cas ce dont je suis certain c'est d'etre en quete du sens qui me fait defaut (des-faux...sens)