Bonjour,

J'ai identifié chez moi un complexe castrateur avec une configuration assez particulière.

Le castrateur est bien le père.

Mais la castration a pour origine un conflit avec le frère.

Connaissez-vous des études sur ce genre de cas?

Pouvez-vous m'orienter vers des lectures sur ce sujet?

Merci

a écrit:

Mais la castration a pour origine un conflit avec le frère.

Vous pourriez développer un peu plus ce point particulier ?
Aurait il un lien avec le choix de votre pseudo?

Non et Oui

Je ne peux pas parler de ce qui s'est passé, mais je peux faire une analogie :

Le sacrifice d'Abraham
**************************

Le conflit sous-jacent est clairement un conflit entre Isaac et son frère.

C'est flagrant si on compare la version juive et la version musulmane.

Mais ce que ni l'une ni l'autre ne révèle, c'est l'évènement qui a précipité le conflit :

La bible dit bien que Sarah voyait d'un mauvais oeil le fils de sa servante rire de son propre fils.

Mais je pense que Isaac devait lui aussi être en conflit avec son frère et la rivalité devait être très forte.

La répudiation de la servante symbolise le désir d'Isaac d'être l'unique fils de ses parents.

Le sacrifice d'Isaac ou d'Ismael selon que l'on considère la version juive ou la version musulmane ne répond pas à une question clef : pour quel motif est-il nécessaire de sacrifier un enfant?

La réponse n'est pas fournie dans la bible et je ne sais pas non plus si le coran en donne une.

Mais je suppose qu'un drame s'est déroulé : un combat entre les deux frères s'est déroulé et les deux versions s'accordent pour dire que Ismael a été la victime.

On comprend alors la nécessité du sacrifice réparateur nécessaire : Isaac est le coupable et je suppose qu'il a oté la vie de son propre frère.

Pour réparation, le père est prêt à oter la vie de son fils et celui-ci ne se défend pas.

Cela montre aussi un élément occulté : contrairement à ce que présente la Bible, Ismael est probablement le fils préféré d'Abraham et Isaac est le fils préféré de Sarah.

Cette symbolique reprend le conflit entre Abel et Cain ainsi que la vie de Jésus selon les musulmans : en effet, selon certaines croyances musulmanes, jésus avait un frère jumeau qui serait mort sur la croix à sa place, expliquant la "fausse" résurection du Christ et donc affirmant la véracité de la thèse islamique.

Il est très surprenant de retrouver ces conflits fratricides tout au long de la bible : la vie de Joseph, le dernier fils de Jacob reprend lui aussi cette problématique sur un mode différent, comme si la bible, dans le livre de génèse déclinait le problème sous différents angles.

Par contre, le sacrifice par Abraham est repris en psychanalyse sous le nom de complexe castrateur et considéré comme inéluctable dans la vie d'un enfant de sexe masculin.

Xavier, est-ce que cela t'inspire un peu plus?

a écrit:

je peux faire une analogie :

a écrit:

Xavier, est-ce que cela t'inspire un peu plus?

Le problème d'une analogie est qu'on peut la comprendre de multiples manières...

a écrit:

Je ne peux pas parler de ce qui s'est passé

Quel est le plus important pour vous: ce qui s'est passé ou le fait de ne pas pouvoir en parler ?

Comprendre de plusieurs manières...justement, je foncionne de cette manière.

Pouvoir en parler est important car pour avoir des réponses il faut formuler des questions.

Comprendre ce qui s'est passé est sans aucun doute important pour développer ma connaissance de moi et mes relations aux autres (complexe relationnel dans lequel se déroule la construction psychique).

Mais surtout, l'analogie elle-même n'est pas anodine : en effet je me réfère aux textes religieux car tout en écrivant ces lignes, j'applique une technique de méditation particulière :
Je m'adresse à cet être invisible que l'on appelle Dieu en sondant ses écritures pour lui demander une réponse et une ligne de conduite face au monde dans lequel je vis, aux imperfections de mon âme et à mieux maîtriser les désirs qui m'animent pour orienter ma vie selon le chemin qu'il m'a tracé.

Je rends témoignage de la réponse que ma envoyée le seigneur :

Je me suis aperçu que même si je me repentais de l'acte commis contre mon frère je ne lui avais jamais demandé pardon.

Je lui ai demandé et il m'a pardonné.

Parfois, les préceptes les plus simples et salvateurs sont sous notre nez mais nous sommes aveugles.

Je rends grâce à Dieu.

a écrit:

Je lui ai demandé et il m'a pardonné.

Rendez vous grâce à vous de vous avoir autorisé à le faire, personne ne vous y a poussé.
Félicitation.

Bonjour Christelle,

Je te remercie pour ta réponse.

Pense-tu que cela puisse m'aider de me rendre grâce à moi-même plutôt qu'à Dieu?

Crois-tu que j'aurais eu la persévérence d'attendre 35 ans seul pour trouver cette réponse?

Pense-tu que mon éducation chrétienne étais inutile pour trouver la réponse?

Pense-tu m'aider en me donnant ce message?

As-tu analysé tes propres motivations qui te poussent à me répondre ainsi?

N'aimerais-tu pas pouvoir compter sur une aide infaillible pour résoudre tes problèmes plutôt que de te dire que tu es la seule à pouvoir trouver une réponse dans un monde qui te blesse chaque jour d'avantage?

Si tu pense que c'est moi qui ai trouvé la réponse, je te demande simplement d'avoir un peu de respect pour ma technique de résolution, et si tu crois que l'on m'a aidé à la trouver, laisse moi vivre dans un monde qui me plait, au lieu de vouloir m'imposer le tien.

Bon, tu vois, ta réponse provoque un peu de colère en moi et ce n'est sans doute pas l'objectif que tu recherchais.

Mais, sache que je continue à penser que c'est Dieu qui m'aide et je prie pour qu'il t'aide aussi. Si tu pense aussi que c'est moi qui pense à toi, c'est vrai aussi, mais je demande aussi l'aide de quelque chose qui me dépasse et je ne pense pas que cela soit en vain.

C'est un trait de caractère qui m'a été enseigné récement : l'humilité. Pour cela, j'ai besoin de cet être plus grand que moi, supérieur à moi, qui me donne la sagesse de penser que je ne suis pas le maître de qui que ce soit, mais le serviteur des autres.

Ainsi, je me rends compte que je n'ai rien à t'imposer, pas même mon Dieu; s'il veut se manifester à toi, cela n'est pas de mon ressort.

Par contre mon témoignage est pour ceux qui espèrent et si tu l'as lu, c'est qu'au moins mes problèmes t'ont touchée; c'est probablement parceque tu as toi-même vécu des situations difficiles. Peut-être alors cela a laissé une blessure en toi qui t'as endurcie au point de ne compter que sur toi même pour te sortir de là.

Moi, je préfère rester ouvert et Dieu m'aide à le faire. Si tu as répondu, c'est, dans mon univers, parce que Dieu c'est manifesté : c'est lui qui m'a poussé à témoigner alors que personne ne m'a répondu depuis de nombreuses semaines sur ce site. Si tu pense que c'est par moi-même que je le fais, il faut que tu comprenne quel rôle moteur joue ce Dieu dans mon comportement.

Il s'agissait d'un témoignage pour les autres et je n'attendais pas de réponse et n'en avais pas besoin. Par contre, ta réponse me montre que toi tu as besoin de dialoguer et je suis à ton écoute.

A bientôt,
Frater

a écrit:

Pense-tu que cela puisse m'aider de me rendre grâce à moi-même plutôt qu'à Dieu?

Pourquoi "plutot qu'" ? Vous pouvez vous rendre grâce à vous même de vous tre attelé à cette tâche de compréhension et de résoulution de pb et rendre grace à Dieu pour l'aide qu'il vous apporte dans la réponse qu'il vous fait percevoir.
La réponse de Christelle et celle de Dieu ne sont donc pas antinomiques me semble- t'il .

Merci, mais je ne vois pas quelle grâce il peut y avoir à jouer les "narcisse" et s'envoyer des fleurs.
Vous avez appris la psychanalyse par correspondance?

a écrit:

Moi, je préfère rester ouvert et Dieu m'aide à le faire

et

a écrit:

Vous avez appris la psychanalyse par correspondance?

:)

Pas quand 2 psychanalystes prennent le relai pour matraquer les internautes.

a écrit:

Pas quand 2 psychanalystes

Consultez donc le lien ci dessous voulez-vous
http://www.psychanalyse-en-ligne.org/index.php

Et prenez ensuite connaissance de ma fiche professionnelle ... :)

Bonjour Monsieur Penau,

Votre site et celui-ci montrent un grand professionnalisme en communication et en informatique.
Je ne remet pas non plus en cause les longues années qui vous ont amenées à intervenir sur ces forum.
Mais si vous vous sentez vexé par mes remarques, ce n'est pas en montrant ses diplômes qu'un psychanalyste prouve sa compétence ou tout simplement sa vertu en tant qu'être humain.