jocastre — 13-06-2008 20:28

... sans savoir que quelque part, il dit tout...
Je suis en analyse depuis qlqs mois, analyse que j'ai entrepris suite a de fortes montees d'angoisse, et avec le meme analyste que j'avais vu il y a de ca 2 ans.
il y a eu une avancee que je trouve assez remarquable dans la derniere seance, propice au transfert, concernant la confiance que je peux avoir en mon psychanalyste. ca a eclate vers la fin qd je me suis entendu lui reveler les soupsons incontroles portant sur des jugements de valeur qu'il pouvait se faire sur moi (tour a tour que je suis ennuyeux, ou que j'intellectualise trop, que je suis un pervers..) . Quelle ironie a alors resonne en moi!! Ces soupsons ont des origines inconscientes et sont la marque de ma structure imaginaire, ca s'est impose naturellement en moi, car ne suis je pas la pour enfin entendre aupres d'une seule personne de confiance, s'exprimer ce monde imaginaire qui sert de suppot a mon histoire, apprendre a differencier la realite qui est en moi de celle, en dehors.
Ce qui attise ma curiosite, c'est cette impression fugace que ma volonte meme de tout dire constitue une resistance, ce qui pourrait peut-etre s'expliquer par le fait que la libre association pour se faire a justement besoin que la volonte s'estompe.
Desole pour les accents, j'ai un clavier qwerty qui n'en comporte pas.

Thérapeute — 14-06-2008 11:35

c'est bien de vouloir tout dire en analyse.. non ?!?