Bonjour,

J'ai 36 ans, je suis une femme, comme l'indique le titre j'ai tout pour être heureuse et pourtant... et pourtant quoi ? Eh bien je n'en sais rien, je vois plus souvent le côté obscur de la vie, pas toujours, seulement par épisode. J'ai un travail, j'ai un enfant, un compagnon, une maison et pourtant je cogite sans arrêt. Je m'explique : je passe une partie mon temps à me demander à quoi servent toutes ces choses que nous accomplissons, puisque de toute façon nous allons tous mourir un jour. Les endroits déserts me donnent le cafard, je n'apprécie que peu les ballades en forêt, ça m'ennuie, je peux me lasser très vite des choses, il m'arrive de vouloir faire des activités que j'apprécie, puis si j'y réfléchie trop longtemps eh bien, je me dis que ça ne sert à rien et du coup je ne fais rien. Si je remonte à mon enfance, c'était pareil, sauf que je ne pensais pas qu'un jour je pouvais mourir, cette idée là je n'y pensais pas du tout. Maintenant c'est très différent, je suis très sensible à l'idée de la mort, j'en ai pris conscience, mon grand père est décédé il y a quelques jours, et pour la première fois de ma vie j'ai dû aller à des obsèques de quelqu'un de ma famille, ça a été très pénible. J'ai honte d'être comme ça, il y a tellement de personnes dans le monde qui sont malheureuses pour de véritables raisons, je me trouve ridicule d'être comme ça, mais ce sentiment de solitude, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit et c'est ce que je ressens depuis assez longtemps, me pèse. Je suis d'humeur très changeante et j'essaie de ne jamais le montrer aux autres. J'avais posté dans l'interprétation des rêves parce qu'en plus, je fais des rêves souvent en rapport avec la mort. Je pense que ces idées de mort me sont venues à partir du moment ou mon chat est mort il y a 1an et demi, j'ai dû le faire euthanasier, j'ai mis un temps fou à moins y penser. Ca a été le déclencheur. Il y a certainement des choses que j'oublie de dire, mais il y en a tellement que je ne me les rappelle pas toutes. Je vous remercie de m'avoir lue.

Cordialement

Dans vos rêves les plus fous... Qu'auriez vous aimez être ? Aimer faire ? Aimer aimer ? Aimer vivre ?

Que pourrait signifier la fin pour vous ?

Dans mes rêves les plus fous ? certains pourraient être utopiques. J'aspire à être reconnue, j'aimerai être quelqu'un de plus important socialement, mon emploi ne me le permet pas (je garde une enfant et je fais du ménage), j'ai fais des études supérieures et je me retrouve à faire du ménage faute de mieux, c'est pas le top  mais je gagne ma vie.
Je suis également pastelliste. Je m'intéresse à la littérature, je trouve la psychologie passionnante. Je ne vois pas tout en noir, c'est que je rumine et je réfléchi en permanence, ce que je ressens c'est une tristesse (pas facile quand on doit faire bonne figure devant les autres), je ne peux pas dire que je sois heureuse, parfois tout se brouille dans ma tête et quand ça ne va pas j'ai envie d'envoyer tout valser.
Et puis je ne vois pas pourquoi je pense souvent à la mort comme ça ! Je déteste les changements aussi, il me faut beaucoup de temps pour me remettre d'une nouvelle situation.
Je ne sais pas ce que pourrait signifier la fin pour moi. Chaque jour que nous vivons nous ne le vivrons plus jamais, je me retourne sur certaines parties de ma vie, d'ailleurs ça ne sert à rien, je vois mes parents plus jeunes, mes grands parents  encore valides, la mort de mon grand père me perturbe, c'est comme si je prenais conscience que la mort n'arrive pas qu'aux autres, au delà de la peine que je ressens.

Vous semblez avoir tout simplement pris conscience à un moment donné de votre vie ( pourquoi à la mort de votre chat ) que nous n'en avions qu'une ( de vie ) et qu'il était peut-être bon d'en profiter pleinement et au lieu de selaisser vivre , d'en faire quelque chose.

Vous suffisez vous à vous-même ? La solitude avec vous, par exemple, que cela genere t il en vous ?
Etes vous fière de vous, de votre couple , de vos enfants, de quelques choses en particulier dans votre vie ?

Ma solitude, c'est un deuxième moi, c'est un moi que les autres ignorent. Ce moi me gène dans ma vie de tous les jours, il m'oblige à faire la balance entre les côtés positifs et négatifs de ma vie. Je suis toujours obligée de faire ce rapport là pour me ressaisir. Il n'y a que peu de jours ou je ne sois obligée de faire ça, je ne peux pas vivre pleinement le moment présent.
Oui, je suis fière de moi dans certains domaines, notamment artistiques, je suis une artiste dans l'âme, j'ai une certaine capacité de création (on me dit souvent que j'ai un don), ça fait une vingtaine d'année que je peints,  j'ai d'ailleurs exposé et gagné un premier prix et ça j'en suis fier, je ne le dois qu'à moi.
Oui je suis fière de mon couple, oui je suis très fière de ma fille, oui je suis fière de m'en être sortie dans des moments très difficiles financièrement, oui je suis fière de ma volonté d'arriver à réussir, oui je suis fière d'avoir eu le courage d'oser vouloir des choses, oui je suis fière d'avoir réussi à obtenir tout ce que j'ai maintenant avec l'aide de mon compagnon, cependant ce n'est pas de ça qu'il est question, ce que je me demande, c'est pourquoi derrière tout ça, il y a ce mal être que je ressens, mais qui, je le répète n'est pas permanent, mais revient assez souvent pour que ça me gène dans ma vie de tous les jours, il me semble que ça n'est pas normal non ?

Eh bien j aurais souhaité dialoguer un peu plus avec un psy et que l'on m'oriente vers certaines piste quant à mes déprimes persistantes que j'ai ressenties hier et aujourd'hui assez fortement, j'ai été très stressée depuis une semaine pour certaines raisons assez sérieuses.


Merci beaucoup.

oups, je n'ai même pas dit bonsoir, alors bonsoir à vous, en espérant une réponse...

Ne vous impatientez pas G1problème, tout arrive...

a écrit:

j'ai été très stressée depuis une semaine pour certaines raisons assez sérieuses.

Quelles sont elles ?

Bonjour,

Je ne souhaite pas m'étaler sur ce sujet sur un forum public lisible de tous, je dirais simplement que ce qui m'arrive pourrait arriver à chaque femme au moins une fois dans sa vie...

Bonjour à vous, chère Madame,

vous pouvez si vous le souhaitez et si vous en éprouvez le besoin, vous adressez à nous sur notre boîte mail ou plus particulièrement à l'un d'entre nous en privé en cliquant sur son lien contact.

Bien à vous.

Bonjour,

C'est très aimable à vous, cependant je souhaiterais plutôt parler de ce problème d'humeur, de blues, de déprime, je ne sais pas comment l'appeler, mais la déprime, c'est bien ce que je ressens. Si vous voulez en savoir plus me concernant, je vous écoute.

Merci.

a écrit:

Si vous voulez en savoir plus me concernant, je vous écoute.

Aucun des thérapeutes de ce forum ne désire en savoir plus vous concernant.
Bonne continuation

Comment ça aucun des thérapeutes ne désire en savoir plus me concernant ?, je constate que mon cas n'intéresse personne. Eh bien puisque c'est comme ça je ne reviens pas et merci de l'aide que vous ne m'avez pas apportée.

Ce que je vous ai signifié, c'est qu'un thérapeute n'exerce pas par désir d'en savoir plus sur tel ou tel personne.
Mais dans le but unique de pourvoir aider cette personne à se comprendre et à lui permettre d'avancer.
En ces mots, je vous autorisais à ne plus vous cacher devant les vôtres, mais à vous ouvrir bel et bien et ce , plus par recherche de partage, de solutions ou de conseils d'autruis, mais bel et bien par recherche personnelle.
Bon courage à vous, car vous n'avez pas encore franchi le pas du vouloir.

Je ne me cache pas. J'ai mis un temps fou avant d'oser poster dans ce forum. Je voulais l'aide d'un professionnel dans le but unique de mieux me comprendre. Peut-être que je me suis mal exprimée en disant "si vous désirez en savoir plus me concernant", je sous-entendais par là que j'étais prête à livrer des choses à un psy, des choses dont je ne veux pas parler à tous le monde et je crois que c'est mon droit. Je me doute bien qu'un psy ne désire pas savoir des choses sur les gens uniquement pour les savoir mais bel et bien dans le but d'aider ces personnes sinon cela n'a aucun intérêt. Je voudrais des pistes d'un professionnel justement parce qu'il est professionnel. La démarche n'est pas facile, plusieurs fois déjà j'ai essayé de comprendre pourquoi j'étais comme ça et je tourne en rond, je me suis confiée à mon conjoint mais que peut-il faire ? Pour les autres qui n'ont pas de problèmes de mal être, c'est difficilement compréhensible. Comment faire comprendre à l'autre ce que l'on ressent ?

Quand vous dites "je vous autorisais à ne plus vous cacher devant les vôtres", vous parlez de quoi ? de mes mots, vous dites que je me cache derrière des mots, c'est bien ça ?

Vous dites que je n'ai pas encore franchi le pas du vouloir, qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Le fait que j'en parle sur ce forum n'est-il pas déjà un premier pas ?

G1PROBLEME a écrit:

J'ai mis un temps fou avant d'oser poster dans ce forum.

Et je vous en félicite.

a écrit:

je me suis confiée à mon conjoint mais que peut-il faire ?

En effet, il ne peut être votre thérapeute.

G1PROBLEME a écrit:

vous dites que je me cache derrière des mots, c'est bien ça ?

Non, devant vos mots , devant vous-même, en mettant en avant votre resistance sans en trouver d'issu.
Je vous ai bousculé et je suis satisfaite du retour, et suis même convaincue qu'il portera ses fruits.

Un premier pas oui et combien d'autres va t il falloir que vous fassiez pour vous retourner ?

Bonjour,

Oui, vous m'avez bousculée, j'étais très énervée après votre message. Vous dites que je mets en avant ma résistance, à quoi voyez-vous ça ? Je ne ressens pas ça comme ça, au contraire, je ne résiste pas, j'essaye de comprendre, peut-être que si j'avais les clés pour comprendre le pourquoi du comment, je pourrais m'auto analyser, vous ne croyez pas ? Je suis très loin d'être psy mais je pense être assez l'écoute de moi-même. C'est comme une recette de gâteau, vous avez les ingrédients, le four mais si vous ne savez pas vous y prendre, ça ne marche pas. J'en conviens, la psychologie c'est plus compliqué qu'une recette...

Bonjour à vous,

a écrit:

Pour parler de soi il faut parler du reste

puis :

a écrit:

Il y a certainement des choses que j'oublie de dire, mais il y en a tellement que je ne me les rappelle pas toutes.

a écrit:

j'aimerai être quelqu'un de plus important socialement, mon emploi ne me le permet pas (je garde une enfant et je fais du ménage), j'ai fais des études supérieures et je me retrouve à faire du ménage faute de mieux, c'est pas le top  mais je gagne ma vie.

puis :

a écrit:

oui je suis fière d'avoir réussi à obtenir tout ce que j'ai maintenant avec l'aide de mon compagnon, cependant ce n'est pas de ça qu'il est question

...
Puis : j'ai un gros soucis mais...je préfère pas en parler même suite à une proposition d'en parler en privé...Pourquoi ? Parce que cela ne concerne pas la sujet... ?
Alors pourquoi en avez vous fait l'amorce si cela était complètement à dissocier ?

Puis : enfin, votre sentiment, tout simplement : "j'étais très énervée après votre message"
Je comprends que vous l'ayez été. Et j'espère même que cela va vous servir.
Bien à vous

Je vous envoie un message en privé.