nordevan — 24-05-2008 21:27

Bonjour
Je viens de découvrir qu'il n'y avait pas que le "père oedipien". Freud parle (très rapidement) d'un père archaïque ; le "père de la préhistoire personnelle" dans "le moi et le ça".
Cette notion a-t-elle été développée par les post-freudiens d'aujourd'hui? Et, tout compte fait, c'est quoi ce père archaïque?
Un grand merci!

Christelle Moreau — 27-05-2008 16:29

Oui, cette notion a été travaillé à plusieurs reprises. Et par divers courant.
Quel serait le courant / champ qui vous intéresserait ?
Et dans quel but ?

nordevan — 27-05-2008 17:12

Bonjour
Je ne suis pas du sérail. Je suis en train de monter un cours (Civilisation et Histoire) sur les systèmes de nomination. (Notamment chez les Basques et les Clans écossais).
Le volet "psychologie" m'entraîne plus loin que prévu, car la nomination, c'est d'abord l'individuation et la figure du Père. Oui, mais quel Père? sûrement pas le père oedipien. Qu'en pensez-vous?

georgesN — 27-05-2008 17:33

connaissez vous Delaisi de Percival (la Part du Père)?
et Anne Ancelin- Schützenberger ?

Christelle Moreau — 27-05-2008 17:39

a écrit:

Je ne suis pas du sérail

Et quel serait, à votre idée, "l'heureux détenteur" de ce harem ? Vous m'avez fait sourire...

a écrit:

les systèmes de nomination.

de ?

a écrit:

car la nomination, c'est d'abord l'individuation et la figure du Père.

Lacan"nomination", Jung"individuation", Freud"figure du père"...
Je crois qu'à vouloir trop approfondir, à un moment donner, il est bon de se recentrer, cher Monsieur...

nordevan — 27-05-2008 19:05

Merci à Georges, je vais jeter un coup d'oeil sur les ouvrages.
Merci à Christelle. J'ai bien conscience que je me disperse, mais je ne suis pas sur mon terrain. Très triviale, la question serait alors : "Quand je transmets mon nom de famille à mes enfants (et à mon épouse), qu'est-ce que je transmets, en fait? " C'est important car cette question sous-tend tous les systèmes de propriétés et d'héritages (basque, écossais, hébreux...).
Encore merci.

penau xavier — 10-07-2009 23:10

a écrit:

"Quand je transmets mon nom de famille à mes enfants (et à mon épouse), qu'est-ce que je transmets, en fait? "

pour une part assez esentielle : la manière dont vous avez vous-même investi votre nom (ou Nom puisque de famille) (ou "non" par analogie phonétique et un peu plus)

nordevan — 10-07-2009 23:47

Merci de rebondir sur ce sujet. Les professionnels n'ont pas encore saisi l'importance de la transmission d'un Nom. Freud a bien tourné autour du problème avec son "Moïse" et son "roman familial", mais , en bon rationnaliste du XIXème siècle, il n'a pas osé s'aventurer trop loin. Il y a aussi le fait que c'est le "corps" qui reçoit cette "mémoire", et que le corps est le grand oublié de la psychanalyse.
Michel

penau xavier — 11-07-2009 00:02

a écrit:

Les professionnels n'ont pas encore saisi l'importance de la transmission d'un Nom.

Petite généralisation un peu excessive, non?

a écrit:

Il y a aussi le fait que c'est le "corps" qui reçoit cette "mémoire",

Pourquoi des guillemets à  corps et à mémoire ? d'autant que dans votre phrase suivante :

a écrit:

le corps est le grand oublié de la psychanalyse.

le corps est sans guillemets :)