Gilbert Lazar — 24-08-2007 21:13

J'ai beau être psychothérapeute, l'envie suicidaire existe aussi dans cette profession même s'il n'est pas convenable de l'aborder.
Voilà trois semaines que j'ai fait une sérieuse TS qui m'a conduit aux urgaences où je fus hélas sauver malgré mon choix. Cela s'est joué à 10 minutesp rès. Après ? Deux semaines ene HP et une sortie où rien n'a été résolu. Mon analyste m'a dit qu'elle ne s'opposerait pas à ce choix d'en finir si telle  était ma volonté.
Je voulais patager ce poids, essayer d'écrire ce que je n'arrive pas à dire. Aujourd'hui, l'envie de mourir est de plus en plus forte. Seul, abandonné, je reste à ressasser tout cela dans ma tête et à faire "bonne figure" tant que je peux.
La solution ? Soit me retirer dans un onastère bouddhsite, soit en finir une bonne fois. C'est si simple en fait surtout quand on est diabétique. Juste forcer less doses. Et partir. Abandon, fuite, peut être, délivrance en tout cas de cette ville qui ne m'aime pas et à qui je le rends bien.
Sept ans de thérapie, une analyse en cours et rien qui vient boucher cette plaie béante, qu'une étrahison sentimentale" récente est venue réveiller de plus belle. Alors que faire ? J'avoue ne pas savoir si ce n'est recommencer jusqu'à c que e mot FIN s'inscrive et me permette de retrouver le calme.

Christelle Moreau — 25-08-2007 00:30

Bonsoir Gilbert

Vous savez tout comme moi que le suicide n'est ni une solution ni un choix mais plutôt , une absence de choix.

Vous savez on ne peut mieux, que la parole libère et que vous n'êtes pas seul, même si vous ressentez un grand vide au plus profond de vous même, vous n'êtes pas seul Gilbert. Entourez vous Gilbert, appelez quelqu'un , un ami, un collègue de qi-bio, n'importe qui. Vous n'êtes pas abandonné. Bien-sur , je comprends tout à fait que vous ressentiez un manque , un vide . Votre égo en a pris un bon coup et vous n'arrivez pas à remonter la pente. Si vous avez besoin de parler n'hésitez pas à m'appeler.

Gilbert Lazar — 25-08-2007 02:19

Bien sûr, se suicider n'est qu'une fuite, le refus d'ccepter ce que l'on doit voir clairement?
Mon psychiatre et psychothéreapeute m'incite à couper le lien et à utilier  sur moi même l'auto hypnose mais autant j'y arrive  à l'inculquer à d'autres, autant il existe un blocage à l'exercer sur soi.
Je ne pense ps que ce soit mon ego qui soit en cause, plutôt incompréhesnion d'une décision que les actes du qutidien vienne inverser ; appels téléhoniques, mails, appel à continuer le dialogue, comme si tout n'était en fait réalisé que pour introduire et développer la confusion et empêcher de tourner la page. Et quand les sentiments se mêlent et se mettent de la partie...

georgesN — 25-08-2007 09:10

Me permettez-vous 2 questions qui m'interpellent à vous lire, Gilbert: 
Quel est l'OBJET endommagé, fragile, que vous cherchez depuis toujours à REPARER (en faisant le psy)et qui vous "rend" si peu?
Est-ce LUI  que vous voulez détruire en pensant vous supprimer? Quelle est cette personne que vous pensez atteindre et blesser, ce faisant? Pourquoi?

Gilbert Lazar — 25-08-2007 09:30

Je dirai à la première question, moi-même, dont je considère que je suis de trop sur cette terre et que je n'aurai jamais du naître. Idée récurrente que j'avais déjà dans ma vie professionnelle initiale d'urbaniste et de docteur en géographie, que l'explosion AZF a rendu  plus préésent avec une acuité aigu, enfin le travail que je fais sur moi depuis 7 ans, ayant repris totalement des études à la base, dans ce qui était la seconde voie qui, adolesent, m'attirait enfin, devenir psychanalyste ou psychoérapeute.

Quant à la seconde, c'est ma compagne qui vient de m'abandonner sans trop me donner  - doux euphémisme- de réponses alors même qiue nous allions nous installer ensemble et nous marier. Juste un mail comme réponse "je ne viendrai pas" ; c'est hors de mes énergies".

georgesN — 25-08-2007 10:07

votre 1ere réponse ne me convient pas: un "ob-jet" c'est ce qui est devant vous, étymologiquement, le sein, la mère puis d'autres "objets" de substitution, votre psy, vos amis. Or je suis convaincu qu'on ne devient pas psy par hasard (ni boucher ni chirurgien -c'est pareil!) et puis si vous avez envie d'aider les gens c'est probablement qu' enfant (voire tout bébé!) vous avez éprouvé le besoin d'aider, de réparer un objet malade (traduisez: votre mère déprimée, par exemple).
Mais du coup, votre deuxième réponse s'éclaire: votre mère, peut-être déprimée-c'est une hypothèse- n'était pas en capacité de vous donner ce que vous attendiez (vous savez: la mère "suffisamment bonne"!), vous cherchez à la retrouver dans d'autre objets de remplacement: une fiancée, une épouse, par exemple!
Mais cette fiancée, cette "promise",n'était-elle pas en droit de considérer la barre trop haute, la tâche trop lourde?
Un mariage c'est un contrat. Ne valait-il pas mieux pour vous deux qu'elle dise "je ne peux pas assumer, pouce, je me dégage" avant de signer. Car elle, elle n'avait pas forcément cette "pulsion thérapeutique" que vous avez en vous?!
Quelle type de thérapie suivez-vous?

Gilbert Lazar — 25-08-2007 11:43

JE peux être objet aussi.  Quant à l'objet de subsistitutiton c'est peut être ce que je place dans cet autre inaccessible, qui a eu peur et se se sent acculée et angoissée  (tout en étant psychanalyste elle-même)

Je suis une une psychothérpie analytique classique depuis 7 ans et une analyse freudienne faute de trouver un naalyste junguien qui correspond plus à mon approche.

Thérapeute — 25-08-2007 13:10

Bonjour Gilbert, que ce soit dans notre métier ou dans un autre nous restons humains avec nos failles, blessures, nous ne sommes à l'abris de ce type de pensées morbides ,c'est très courageux à vous de l'avoir exprimé sur ce forum ,oser dire est un exercice bien difficile, je pense que plus d'un(e) membre de ces forums sait ce que çà représente.
Et si vous aviez un patient venant en consultation et vous partageant ce que vous nous avez partagé que lui diriez vous et comment chercheriez vous à soulager sa souffrance?

Thérapeute — 25-08-2007 13:23

En dehors de cela, je suis étonné voir sidéré et chapeau bas qu'un professionnel puisse en 20 lignes  ou un peu plus arrivé à définir d'une façon assez catégorique que c'est  "probablement " un lien à la mère déprimée(présentée en tant qu'hypothèse deux fois de suite) ,réparer l'objet ,rechercher chez d'autres femmes etc , je dis bravo... quelle pertinance en quelques lignes...

Gilbert Lazar — 25-08-2007 14:12

Soit votrre propos est ironique et c'est votre droit (n'est-ce pas la règle du jeu que de s'exposer ainsi en public) soit il est pensé et je ne le mérite pas.
Décoder une situation ne veut pas dire en guérir, hélas. Ce serait trop simple. Reste  à trouver la solution positive  qui se cache là derrière. et le moyen de sortir de cette spirale infernale.

Thérapeute — 25-08-2007 15:13

Mon message à votre attention est le premier, le second ou pointe l'ironie n'est pas pour vous..

Gilbert Lazar — 25-08-2007 16:27

J'essaie de répondre à la question "comment réagirai-je" ? Je crois en l'empathie et en la compassion, l'écoute et la présence juste. Vraissemblablement je tenterai de lui dire de considérer ce départ comme une expérience et non comme un échec et de ne pas essayer de se trouver une cause dans le propre comportement de l'autre. J'essaierai aussi de comprendre ce qui passe et se passait dans son esprit pour en arriver là. Bref faire parler pour évacuer ou utiiliser un outil demédiation, écriture, dessin, etc...

Dans le second message je en comprends pas ce passage à la mère déépriée. Je n'ai jamais fit allusion à une telle choses me semble-t-il ni évoquer ma mère.

Thérapeute — 25-08-2007 16:38

nous sommes d'accord, effectivement vous n'en avez jamais parlé, c'est pour cela que je suis étonné que ce lien "non exprimé" est été fait ! (pas par vous).

Thérapeute — 25-08-2007 16:41

vous pourriez aider ce patient au travers de ce que vous lui auriez suggéré en consultation? Ce que peut être vous pourriez aussi vous auto suggérer...

Gilbert Lazar — 25-08-2007 16:47

Surtout que ma mère est tout sauf dérimé....
Oui c'est ce que me dit mon psychiatre, d'appliquer sur moi ce que j suggère. Il m'avait d'ailleurs poser la même question mais là où le bas blesse, est que je n'arrive pas à m'auto hypnotiser ou auto suggérer, tellement tout est confus dans mon sprit, cofusion ravivée par des mails et appels téléhoniques jusqu'à ce matin sans cesse répétées de mon maintenant ex compagne, m'appelant ua secours, demandant d'être atient, disant avoir besoin de moi, etc, etc.

Thérapeute — 25-08-2007 16:52

la fameuse histoire du cordonnier le plus mal chaussé..
peut être pourrions nous continuer par mail privé? A votre choix.

Gilbert Lazar — 25-08-2007 17:00

Oui sans problème