Nordine — 20-04-2008 22:05

C'est quoi le point de vue de la psychanalyse sur la dépression ? J'ai écouté une fois sur Arté un psychiatre Allemand dire "les antidépresseurs ne guerissent pas la dépression ils l'aggravent" . Je sais ( d'après mes "statistiques" , ce que je vois dans ma société , mes proches..) qu'il y a une part du déterminisme pour la dépression ( l'hérédité) mais ce n'est pas facile de dire si c'est vraiement une maladie neurologique ou psychique (due à un traumatisme psychologique).

Nordine — 25-04-2008 15:21

On explique géneralement la dépression par le manque de la secrétion de la sérotonine ( hormone du plaisir) ce que je voulais dire dans mon message précedent , peut étre que je me suis mal exprimé , est ce que ce manque est la cause ou l'éffet de la dépression ?!

Christelle Moreau — 25-04-2008 15:56

a écrit:

On explique géneralement

Qui est ce ON ?
La dépression n'a rien de générale , cher Monsieur, d'où la révolte des psychanalystes à propos de la mise en place du cahier d'information sur la dépression effectuer par l'inpes.

Nordine — 25-04-2008 18:32

Ce "on" à mon avis ce sont les psychiatres ou/et les neuro-logues .. vous dites que la depression n'a rien de génerale donc vous excluez les dépressions organiques ?!

Christelle Moreau — 26-04-2008 15:52

Heureusement que nous ne généralisons pas en pensant comme ceci :
1/ Tout le monde est pareil, donc vive le vaccin contre la dépression...
2/ Zut, ça marche pas ? Alors j'essaye autre chose ... Tant pis pour lui,  le vaccin ne peut lui faire que du bien :)

3 / C'était juste pour que vous compreniez que votre "généralement" est absolument terrifiant et dénué de bon sens , en tous cas, à mon sens.

Thérapeute — 26-04-2008 16:19

a écrit:

donc vous excluez les dépressions organiques

je ne pense pas que ce soit les propos de Christelle.. Et j'appuie également son :"terrifiant et dénué de ..."

penau xavier — 26-04-2008 17:47

a écrit:

ce n'est pas facile de dire si c'est vraiement une maladie neurologique ou psychique (due à un traumatisme psychologique).

Tout dépend de la dépression en question.
qustion de généralisation : la dépression ou de précision : les dépressions...

Nordine — 26-04-2008 19:54

Le problème c'est au niveau du diagnostic , je crois que les psychiatres se basent sur les DSM , il me semble que ce n'est pas facile de dire si un individu est déprimé ou alors il est atteint d'une "fenéantise" , ou bloqué par un problème social quelconque ..en 2002 j'avais consulté un psychiatre pour le problème de l'alcool il me donne un anxio (léxomil) et un antidépresseur ( sermontil en gouttes) ..je n'ai pas continué le traitement car je n'y trouvais pas d'interet , ce traietemnt m'"abrutissait" et j'ai repris l'alcool LOL  , l'alcool me déshinibe me fais du "courage" pour supporter lmes condiions de travail dans mon atelier ( manque de clientèle , les moyens théniques vétustes ..enfin j'y travaille par dégoût :( ) , le problème avec l'alcool c'est que je ne m'arrete pas ..donc je perd les pédales , je me depersonnalise et parfois je tombe .. Alors la décision c'est l'abstinence :) !! il m'ont conseillé , dans un forum des abstinents , la vitamine B1B6 , je l'ai acheté sans ordonnace je prend parfois 1 ou 2 comprimés , ça me me soulage quand même , j'ai lu dans la notice que la vitamine B6 contribue à l'élaboration de la sérotonine donc à mon avis j'ai (ou dois avoir) un fond de dépression ou carrement une dépression , je ne dirais pas sévère , majeure car elle ne se manifèste pas quand j'ai du boulôt , j'ai un volonté , un goût à travailler ..d'ailleurs j'essaye d'ecrire des demandes d'emploi mais parfois je suis hésitant car je sens que commencer à mon âge un travail salarié c'est aventureux , c'est pas trop commode je ne suis pas sur d'accépter facilement un chèf ;)

Nordine — 29-04-2008 15:01

pour penau xavier :"la dépression ou de précision : les dépressions..." , vous avez raison , il y a les dépressions et non la dépression chaque cas est un cas .je me souviens un psychanalyse Anglais nous disait souvent sur un forum , à chaque fois qu'on parle de suicide , qu'il y a des suicides et non un suicide .