Galaad — 30-04-2007 20:13

Étant asexuel et remarquant cette rubrique je me demande bien pourquoi elle est vide, la société actuel est tellement penchée dessus (démocratisation du porno etc...) que cette rubrique devrais déjà être pleine à craqué.

Bref, je me demande bien quel est le point de vue de psychiatres et sexologue sur cette "nouvelle tendance" dans la sexualité qui est défini par l'absence de désir et de plaisir sexuel, tout du moins avec un partenaire.

Christelle-Moreau PSY — 30-04-2007 20:40

Il y a un site sur la dépendance à la pornographie, http://www.orroz.net qui commence à faire parler de lui. Ils parlent de "Sexolisme" comme on parle jusqu'ici d'alcoolisme. Pour ce qui est de l'asexualité, c'est encore inconnu pour moi. Peut on en savoir plus ?

Monsieur Pain — 30-04-2007 21:42

Galaad a écrit:

l'absence de désir et de plaisir sexuel, tout du moins avec un partenaire.

? Trouvé sur Wikipedia :

L'asexualité est l'état d'une personne (asexuelle) qui ne ressent pas le besoin de s'engager dans une relation sexuelle avec une autre personne.

A part ça je pense que le forum n'est pas porno ni blindé d'obsédés car on parle bien ici de sexologie. Cordialement,

Christelle Moreau — 01-05-2007 12:37

Galaad a écrit:

Étant asexuel et remarquant cette rubrique je me demande bien pourquoi elle est vide,

Bonjour à vous et bienvenue, nous venons tout juste d'ouvrir les forums, il faut donc un début à tout.

Christelle Moreau — 01-05-2007 12:51

Galaad a écrit:

Bref, je me demande bien quel est le point de vue de psychiatres et sexologue sur cette "nouvelle tendance" dans la sexualité

êtes-vous bien certain qu'il s'agisse d'une tendance ? Et qu'elle soit nouvelle de surcroît ?

Freud et Adler, entre autres, ont écrit des chapitres entiers sur les désirs refoulés...

Galaad — 01-05-2007 13:13

Je parle de tendance car l'asexualité est encore invisible aux yeux du mondfe, pourtant d'après des études menée sur des animaux il semble que ce ne soit pas que pour l'humain. (3 à 4 % des "échantillons" étudiés étant asexuel). Je parle de tendance car l'on peu supposer qu'elle cherche à ce montrer que depuis peu, mais est "apparu" de manière assez visible depuis 68, où la libération sexuelle à fait changer beaucoup de choses.

PIliPIli — 01-05-2007 13:18

Eh bien moi, je comprends pas que l'on puisse préférer un écran vidéo ou un bouquin à une rencontre sexuelle torride :)
Il faudrait m'expliquer...

Christelle-Moreau PSY — 01-05-2007 13:21

Galaad a écrit:

Je parle de tendance car l'asexualité est encore invisible aux yeux du mondfe

Tu penses que c'est parce que beaucoup de gens ne se voient pas comme asexuels que c'est "encore invisible" ou que c'est juste quelque chose de rare, ou que c'est une philosophie qui va donc progresser pour dépasser le "encore invisible" ?

PIliPIli — 01-05-2007 13:21

Galaad, vous avez quel âge ? Car peut-être que c'est juste une histoire d'adolescence pas encore terminé ou je ne sais quoi.  Enfin moi, j'avais jamais entendu parler de cette nouvelle tendance, mais cela pourrait être aussi dû à la frayeur du sida, non ?

Galaad — 01-05-2007 21:11

Bientôt 22 ans, la frayeur du Sida, en des termes plus simple : "Je m'en fous" on meurt bien un jour donc ça m'importe peu.

On peu aussi dire que c'est la peur, mais non, ce n'est pas ça.

Au passage, pour ceux qui veulent en voir de bien plus agès (ou moins ) : http://asexuality.org/fr

Christelle-Moreau PSY — 01-05-2007 21:51

Mazette ! pour un mouvement "invisible", votre forum est pour le moins très très fréquenté ! Chapeau bas ! :)

trepierres — 02-05-2007 07:49

bonjour, ce dont vous parlez apparaît peu à peu comme ce que l'on aperçoit en détournant un peu le regard des shémas obligés. Le pourquoi de 68...
Considérant le nombre d'éléments composant la population humaine et admettant toutes sortes de "déviances" au modèle moyen qui lui même est une abstraction, l'absence d'entrain dans une direction ou une autre est un cas de figure relevant autant des probabilités que de la culture.
Sous l'aspect "tout au moins avec un ou une autre" nous aurons peut être intérêt à une démarche introspective; accompagnée, ne vous déplaise.
Une part aussi des causes de ce comportement est sans doute, et sans frais, à mettre au crédit des mutations induites par les conséquences physico chimiques de l'activité humaine.
Reste que, noblesse oblige, le deuxième angle de vue retient mon attention avec plus d'insistance.

Galaad — 02-05-2007 09:27

Désolé Trepierre mais je n'ais pas tout saisie. Je sais que sur Aven (le nom du forum donné plus haut) On anonce surtout que la société est responssable de l'image de la sexualité d'aujourd'hui. La course à l'essayage des adolescents qui s'occupe plus (pour certain) du plaisir sexuel que du plaisir sensuel, mais aussi qui pense avant tout au sexe plutôt qu'à la personne. Ce n'est pas trop mon poit de vue, mais je reste malgré tout d'accord avec celui-ci. Même si je n'ai pas vu, ni participer à la "course à l'essayage"

PIliPIli — 02-05-2007 09:54

trepierres a écrit:

à mettre au crédit des mutations induites par les conséquences physico chimiques de l'activité humaine.
.

Puisque le deuxième angle de vue retient votre attention avec plus d'insistance, c'est à dire: celui précité :
que voulez-vous dire par là ???

Galaad — 02-05-2007 10:02

En relisant la citation, je pense, peut-être à tord, que Trepierres à voulut parler de la pollution. Je ne pense pas que ce soit correct car tout comme l'homosexualité, on peut supposé que l'asexualité existe depuis le début de la vie multicellulaire, mais comme l'homosexualité, de manière cacher.

Je ne sais si je me suis trompé, trepierres ?

PIliPIli — 02-05-2007 10:06

Moi, j'ai trouvé ça sur le net, ;) c'est LE point de vue d'une réalisatrice de cinéma érotiquo-pornographique sur le devenir de l'orgasme, son aboutissement et surtout sur le fondement du désir...

http://www.ecrannoir.fr/entrevues/entre … 22&p=2

trepierres — 02-05-2007 13:07

@pilipili: ce n'est pas là la deuxième option qui est
"Sous l'aspect "tout au moins avec un ou une autre" nous aurons peut être intérêt à une démarche introspective; accompagnée, ne vous déplaise."
est ce clair?

Etangs Noirs — 04-05-2007 20:20

Catherine Breillat n'est pas loin d'être une sacrée pornophile quand même, non ? :)

PIliPIli — 16-05-2007 14:18

C'est enfin un peu plus clair : trepierres...
Moi aussi je pense que toutes les personnes qui sont bloqués pour une cause ou pour une autre sur le plan sexuel et surtout ceux qui y voyent pas d'interet devrait alors voir un thérapeute pour remonter dans le temps et connaître l'origine de ce manque de ...(je cherche un peu les mots... motivation? Moi, c'est pas que je sois non plus une avide de sexe mais de ce côté là au moins j'ai pas de blocage, encore heureux. Quoi que, en y réfléchissant bien, la sodomie, oui, ça me répugne la sodomie, je trouve ça trop trop beurk

Galaad — 16-05-2007 20:18

L'asexualité n'est pas toujours un blocage, certains deviennent asexuel pour cause d'abstinence (même si personellement je ne les considère pas comme véritable asexuels)

Chercher une cause psychologique est juste, mais on pourrait aussi en trouver une génétique (Sarko, si tu me lis...). Chercher une cause est utile mais souvent ça s'avère dangereux. Je ne veux pas qu'on me place dans les "mal baisé" où les malades mentaux pour une simple différence. Le sexe, c'est comme tout, on aime où pas, tout du moins c'est ce qui semble être normal vu que toute les espèces animales dispose de cette minorité d'asexuel (et aussi d'une minorité d'homosexuels) comme quoi l'humains est toujours un animal

PIliPIli — 16-05-2007 23:03

Ne s'agirait-il pas d'un problème hormonal ?

trepierres — 17-05-2007 08:03

@pilipili en particulier et à tout le monde bien sûr,
le beurk s'applique à beaucoup de choses, d'actes considérés hors contexte; dessin?
question asexuel, l'achoppement vient surtout du "a"; le reste concerne nos relations avec ce type d'expression de la libido au sens étymologique.

Galaad — 17-05-2007 09:46

Si c'était un problème hormonale mon dermatologue me l'aurais ptet dit avec toutes les prises de sangs que j'ai fait...

Voilà un petit message qui est en accord avec ma pensé.

Aharis : Je ne fournis pas d'arguments aux anti A (ni aux anti homo...) : ces orientations sexuelles ne sont pas soignables tout simplement parce que ce ne sont pas des maladies.

(source : aven)

Si vous êtes d'accord avec ça ou que vous avez un argument a l'encontre...

Macao — 17-05-2007 10:25

Galaad a écrit:

Aharis : Je ne fournis pas d'arguments aux anti A (ni aux anti homo...) .

cette remarque m'interpelle . Comment peux t -on être anti-asexuel ? L'homosexualité encore, qu'elle dérange parce qu'elle renvois à ceux qu'elle gène un concept trop pornographique et qu'il qualifie de sale. La plupart des homophobes n'ont, non seulement jamais côtoyé (rencontré , parlé correctement avec... ) d'homosexuelles mais en plus s'en font tout un monde de fantasme ( leurs propres fantasmes refoulés, peut-être, sûrement ! )
L'inconnue dérange et il fait peur.
Mais l'homosexualité n'est qu'amour.
Avec forcement, elle a ses dérives comme toute sexualité. Si les medias ne focalisaient pas sur le dirty, les hétéros ne focaliseraient pas non plus sur cela.
On parle souvent de l'homosexualité avec des trucs hards.
Mais à ce que je sache , si on parlait des hétéros en se référant qu'aux films porno, cela ne serait pas franchement beau non plus.

Quant aux asexuels, que l'on ne les comprennent pas, soit, mais qu'on les haïsse, j'en doute fort !

Maintenant que les asexuelles soient un tant soit peu "parano" car mal dans leur peau, cela est déjà un peu plus probable ;)

Mais bon, si il se font connaître et qu'ils ont besoins de faire connaître leur sexualité, ne croyez vous pas que c'est justement par ce qu'il la considère en marge, donc pas normale ?

La sexualité regardant uniquement celui qui la vie et celui qui la partage , le cas échéant... je n'ai jamais compris , pourquoi on en  ressentait le besoin d'en afficher la couleur !

si un psy peu me l'expliquer, puisqu'apparement je suis tombé sur un nid ;)

Moi je n'éprouve pas le besoin de dire que je suis hétéro mais que si je tombais amoureux d'un homme cela ne me dérangerait pas et si je ne faisais pas l'amour pendant 5 ans ( ça m'est déjà arrivé ) cela ne me dérangerait pas non plus , alors je sais pas , mais , à quoi ça sert de tout déballer ?

BON ok moi aussi , j'ai tout dit, mais, c'est pour expliquer :)

rima — 21-05-2007 19:31

j ai 39 ans et j'ai consulté un sexologue a 3 reprises.
Il m'a dit que ma vie sexuelle etait désertique:

j'ai une relation environ tous les 10 ans...
ma premeire experience sexuelle à 22 ans...
Si je calcule le nombre de mes parteneires j'en trouve seulement 4 !
Aucune  experience de la vie de couple ou du concubinage...toujours en restant chacun chez soit....
ces  rares relations n' ont duré que quelques mois

Ma derniere aventure s'est prolongée 5 ans !
J'ai battu ainsi mon record precedent de 6 mois,
mais c'est en acceptant de servir de bouche trou que j'ai reussi à prolonger cette derniere relation qui a duré plusieurs années..
J'ai enormement souffert de mon attachement avec cet homme qui etait hyper egoiste
et tres difficile a cerner
quand il avait des problemes avec sa nouvelle nana...il revenait vers moi ...puis, une fois qu'il avait obtenu ce qu'il desirait, il disparaissait à nouveau....indifferent à ma  souffrance
C 'est pas brillant tout ça....

Xeric — 28-05-2007 09:36

Macao a écrit:

La sexualité regardant uniquement celui qui la vie et celui qui la partage , le cas échéant... je n'ai jamais compris , pourquoi on en  ressentait le besoin d'en afficher la couleur !

Ah mais dans le cas de l'homosexualité, il s'agit bien d'amour, et vous serez d'accord que pouvoir vivre en couple au grand jour (se tenir par la main n'est qu'un exemple parmi d'autres) c'est toujours mieux, et pour ça nous sommes bien obligé de nous assumer et de le dévoiler au grand jour !

Après dans le cas de l'asexualité, si la personne reste célibataire à cause de ça, des questions viendront forcément et là je ne sais pas ce que l'asexuel pourrait répondre...
Et si des gens les haïssent c'est qu'encore une fois il s'agit de quelque chose qui s'éloigne des normes établies, c'est-à-dire de la majorité... Et il est vrai qu'aujourd'hui ne pas aimer le sexe est mal vu par beaucoup, chez les hommes on dira que ce sont des impuissants, chez les femmes on dira qu'elles sont coincées... Tout comme on dira pour les sexolistes, les hommes obsédés, et les femmes des "putes" si vous me pardonnez l'expression...

Ca a toujours été ainsi, on fuit ce qu'on ne comprend pas, et ce qui ne nous ressemble pas, ce qui mène à toutes les formes de discriminations que l'on connaît. Heureusement tout le monde n'est pas comme ça, et le problème tant à diminuer (pas dans le cas de l'homophobie, qui, au contraire, semble légèrement augmenter selon le rapport 2007 de SOS Homophobie :/ ).

PIliPIli — 29-05-2007 23:48

la planète des singes...LOL...pardon
n'ayons pas peur d'élever le débat: l'homme est il un animal sexuel ? messieurs les philosophes, si vous me lisez.

Xeric — 02-06-2007 22:29

Il semble qu'on ne puisse pas éditer, je corrige un petit lapsus, il s'agit du rapport 2006 de SOS Homophobie, téléchargeable sur leurs site au format PDF, le rapport 2007 étant diponible seulement en vente et ne sera téléchargeable qu'à partir du 17 mai 2008, jour de la parution du rapport 2008.

Monsieur Pain — 10-06-2007 19:25

Je ne suis pas sûr du tout qu'on puisse dire que les gens haïssent les asexuels : ils ne les connaissent pas plutôt. Perso je trouve que ça reste quand même atypique.

Galaad — 11-06-2007 11:31

PIliPIli a écrit:

la planète des singes...LOL...pardon
n'ayons pas peur d'élever le débat: l'homme est il un animal sexuel ? messieurs les philosophes, si vous me lisez.

Pas besoin de vous excuser, L'Homme est un primate. Un animal (malgré que pas mal de gens ne le savent pas encore). De la viande commestible et délicieuse (j'ai pas gouté mais je sais que l'Homme était canibale avant l'esclavage)

Comme tout animal, l'Homme dispose de l'instinc de survie. Mais comme l'instinc est moins fort que la raison (et vu le nombre de personne présente sur la planète, est devenu inutile). Je ne pense pas qu'à notre époque ont puisse qualifier l'Homme comme un animal sexuel mais plutôt comme un animal insatisfiable. Il recherche le plaisir partout où il le peut, mais ne se contente pas de ce qu'il peut trouver ce qui explique l'infidèlité, la gourmandise (et la boulimie pour certains)...

Monsieur Pain — 16-06-2007 00:11

Galaad : est-ce que les asexuels ont un rapport avec les assemblées de jeunes aux Etats-Unis qui veulent absolument préserver leur virginité. Ton discours m'y a fait pensé, mais je ne dis pas que c'est ton cas hein. Un parrallèle ?

Galaad — 16-06-2007 10:42

Je ne le pense pas. De plus pas mal de personne ne rendent compte de leur asexualité soit après avoir eut des enfants, soit après leurs premiers rapport sexuels (c'est mon cas). Bien sûr certaines personnes s'en rendent compte bien avant mais n'y prettent pas toujours attention.

Dite-le si je me trompe mais ce qui me viens à l'esprit a propos de cette assemblées de jeune est un discours sur l'abstinance et le préservatif protégeant à 0% c'est ça ?

poOnkie — 25-06-2007 23:49

Je pense que Mister Pain parle des évangélistes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glis … 3%A9liques

Galaad — 04-07-2007 13:56

Donc non, sauf si certain ont envie d'y croire :D

Merci PooOnkie pour augmenter notre culture générale ^^ (même si je n'ai pas tout lu)

Océane — 10-07-2007 12:57

Bonjour, je viens de lire vos échanges. Etonnant, l'asexualité! Un choix de vie pour se protéger des désirs parce qu'ils font peur?

Galaad — 13-07-2007 18:51

Si je pouvais choisir, je serais hétéro sexuel et je prendrait tellement de plaisir que je bougerais pas du lit.

Il n'y a vraiment que la France pour pensé des bétises. Remarque, les États-Unis ne font pas mieux avec leur gène de l'homosexualité.

Bientôt l'Allemagne nous balancera que c'est comportemental et ils aurons presque raison.

Macao — 16-08-2007 21:47

Galaad a écrit:

De plus pas mal de personne ne rendent compte de leur asexualité soit après avoir eut des enfants, soit après leurs premiers rapport sexuels (c'est mon cas).

ok, mais il s'agit quand même de deux traumastistes dans la vie d'un homme ça:
la première fois et la naissance d'un enfant , pour peu que l'on assiste à l'accouchement et que cela soit gore !

Je continu à penser que l'asexualité survient après ... quelque chose donc n'est pas naturelle mais bel et bien pathologique.

désolé !

Galaad — 19-08-2007 13:02

C'est vrai qu'à première vue, on se pense malade "mais qu'est-ce qui vas pas chez moi ?" et pourtant, pas mal d'études montre que l'asexualité est valable pour toutes les espèces animales, donc soit c'est une maladie psychologique grave qui atteint toute forme de vie et qui peu être une menace pour la vie elle même. Soit ce n'en est pas une. Après tout, cela ne touche qu'un faible pourcentage d'individus.

Jil — 20-08-2007 21:05

Je repasse par là et je vois qu'on débat toujours sur les asexuels ! C'est quand même que c'est pas encore bien défini toussa ;P ! A quand un bon bouquin sur le sujet ?

Galaad — 20-08-2007 21:51

quand on auras une place dans le dictionaire français avec la bonne définition :D, on as eut un topic là-dessus sur asexuality.org et des 3 dictionnaire 1 seul donnait la bonne définition (et encore, je ne suis pas sûr, mes souvenir datent un peu et ce n'est pas moi qui est osé regarder...)

PIliPIli — 20-08-2007 22:07

Eh oui, mais faudrait il encore, qu'un de vous s'épanche allégrment sur le sujet, il faut lancer l'idée sur votre site, non ?
Je trouve l'idée excellente, genre : euhhhhh, Asexualité, phénomène de société ou troule de la personnalité, >500 asexuelle en parle , non ?
J'aurais due faire la pub...
car si je compte finalement les asexuelles de se forum, j'en compte 1, pourtant quand on va sur l'autre site, ils sont des milliers.
je pense que pour répondre à Galaad, parceque personne l'avait jamais fait, que c'est tout simplement parcequ'aucunde vous , ne pense avoir un trouble quelconque, alors, que ferait il sur un forum de psychanalyse ?
Bine que ... moi, j'ia aps de troubles, et  d'ailleurs la psychanalyse n'est pas là pour changer les troubles, si ?
En fait, j'en sais rien, et je sais même pas ce que je fais là, mais je le fait, et cela me fait du bien, c'est déjà ça :)

Galaad — 21-08-2007 12:54

qu'est-ce qu'un asexuel ferait sur un forum de psychanalyse ? Ecouter les psy et débattre sur le sujet (de plus si je me réoriente cette année c'est pour aller en psycho...)

Christelle Moreau — 23-08-2007 15:44

Se faire connaître, tout bonnement, enchantée Galaad :)

Christelle-Moreau PSY — 06-09-2007 00:15

Je pense en effet qu'il a été salutaire de parler un peu ici de ce qu'est l'asexualité. On devrait même peut être envisager un sujet spécial pour en définir les aspects : ce qu'elle n'est pas, ce qu'elle est, puis des commentaires de psy, puis enfin et seulement les commentaires utilisateurs... Qui se lance ??

Galaad — 16-09-2007 20:42

05 octobre 2006
L'asexualité, une nouvelle mode...

Un reportage d'un journal de 20 heures, cette semaine, m'a interpellée. Il traitait de la nouvelle tendance à la mode, L'ASEXUALITE. Hé oui, vous avez bien lu... Il est de bon ton, dans certains milieux, de vivre en dehors de toute sexualité. Là, beaucoup de jeunes (surtout issus de milieux bien-pensants, religieux et traditionnalistes) qui se refusent même un simple flirt, sous prétexte de se garder "purs". Cette notion de pureté me fait déjà bondir en soi... Comme si le sexe était sale !



Ce mouvement venu encore une fois des Etats-Unis (oh surprise...) se veut une réaction à l'omniprésence du sexe dans notre vie quotidienne. L'asexualité volontaire, est ainsi érigée comme une philosophie de vie, mais pour ma part, je la vois plutôt comme un moyen de camoufler une peur panique de l'autre.



Dans le reportage cité plus haut, le témoignage d'un homme mûr (la quarantaine), bonne situation et revendiquant une asexualité totale, était assez édifiant. Il ne s'autorise même pas de désir en pensée... Le journaliste lui demandait ce qu'il ressentait quand il croisait une jolie femme... Et bien, et là je n'invente rien, ce monsieur à répondu que de toute façon "les femmes n'étaient bonnes qu'à faire des trous dans les comptes en banque avec les cartes bancaires !" Edifiant non ? Donc aucune pensée érotique à la vue d'une femme, même pas de pratiques masturbatoires... Rien, le néant total. Et là, j'avoue que pour moi, ces gens là sont des extra-terrestres...

Certes, de tabou il y a encore trente ans, le sexe est devenu omniprésent dans notre société... Mais est-ce une raison pour passer d'une extrême à une autre ? En surfant sur le net, je suis tombée sur un forum dans lequel des hommes s'interrogeaient quand à la possibilité de se faire amputer de leur pénis. J'avoue que cela m'a profondément choquée. Comment peut-on en arriver à cela ? A ce niveau, c'est pathologique et cela réclame des soins adaptés.

Mais ce qui me choque le plus, c'est que les pro-asexualité revendique leur mode de vie comme une sexualité à part entière, au même titre que l'hétérosexualité, l'homosexualité ou la bisexualité. Comment cela pourrait-il faire partie de quelque chose qu'ils rejettent, et qui n'existe pas pour eux ? Mystère et boule de gomme... C'est là pour moi un non-sens total.

Je viens de lire ça dans lut sur le net ou ailleur sur aven (http://asexuality.org/fr) et j'adore les idées saugrenues qui en ressorte, c'est tellement idiot que ça en devient drôle. Cette personne confond l'asexualité non-voulut (comme la mienne, et dans un sens je la regrette pas ^^) et l'asexualité voulut -> abstinance volontaire ou maladie psychologique (parce que bon là c'est exagéré, mais bon c'est pas interdit de ce castrer pour évité les quelques masturbations dont on peu aussi ce passé...)

Christelle Moreau — 17-09-2007 08:54

Galaad, je me permets de donner mon avis sur, comme vous dites : L'asexualité "non-voulut". l'asexualité non voulue n'est autre qu'une sexualité refoulée que vous le supposiez ou non. Et reste à mon sens, quelque chose de "non voulut" donc de l'ordre de l'inconscient, donc de l'ordre de la psychanalyse... Une thérapie, Galaad, vous ferait le plus grand bien, d'autant que vous avez choisi de rentrer en fac de psycho... Une analyse personnelle est donc un complément non négligeable .
En somme : "Avant d'essayer de comprendre les autres, il est bon de chercher à se comprendre soit même."

Quant à l'asexualité "voulue", elle est en autre un renoncement d'une partie de soi même, et relève à mon sens pourtant de la même névrose.
Si la psychanalyse vous intéresse Galaad, allez faire un tour du côté des bibliothèques de ressources et effectuez des recherches sur la castration ou la peur de la castration en analyse et n'hésitez pas à nous poser des questions.

Galaad — 17-09-2007 10:47

Le rapport entre les deux serait à la petite enfance, là ou l'idée du sexe n'est pas encore existant chez l'enfant. (ce qui signifie dans un sens par l'asexualité, vu que l'enfance est le moment où on n'as aucun désir sexuel.)

Je suis d'accord sur le refoulement de la sexualité, mais pour vous est-ce que le corps à lui seul peux refouler le contact physique et donc la sexualité comme pour dire : "Je suis mieux ainsi ?"

Christelle Moreau — 17-09-2007 11:40

Le corps parle, oui, à lui seul.

il peut dire , je suis mieux ainsi car cela me rappelle...( une peur, une crainte, un incompris...)
OU pourrait me faire mal... ou car cela est trop douloureux à surmonter...etc , etc...

Le corps se rappelle et ne se ment pas à lui même...

Le corps parle , et cela peut aller très loin.

De la crise de spasmophilie au déclenchement d'une grave maladie.

Galaad — 17-09-2007 12:27

Donc je fais bien de l'écouter depuis si longtemps... j'ai eut une enfance rythmé par les coups de quelques camarades de classe (et pour rien caché un d'entre eux a réussit en frappant aux testicules à répétition à retirer la douleur) faut dire aussi que je déteste frapper (encore plus le premier) et vu la résistance que j'ai obtenu grâce à eux, j'ai bien peur que la résistance des gens soit bien trop faible pour résister aux coups.

(c'est peut être ça qui fait que je soit rester asexuel...)

Christelle Moreau — 17-09-2007 16:08

Votre :

je...SOIT......

est joli

Soit, étant un fait, une absolution, presqu'une renonciation, bref,

Soit, c'est vous qui voyez, rester accroché au passé ou travailler pour le futur ...

Galaad — 17-09-2007 16:31

au passage j'ai fais ici une erreur de grammaire désolé...

jolie analyse, je n'y avais pas le moins du monde pensé...

Le seul problème c'est que ce que vous appelez futur pour moi c'est encore demain, je ne cherche pas à savoir ce que je ferais dans 10-20 ans, ça m'ennuierais de jouer les devins ou de vouloir tout faire et de tomber de haut.

Et pour ce qui est de rester accrocher au passé, c'est compliqué, ma mémoire est tellement bien faite que je ne garde pas de souvenir de la veille, pas même de plus tôt encore. Donc non, je ne vis pas dans le passé, ni pour le futur, mais bel et bien pour le présent.

Beaucoup de gens me disent de changer de point de vue au lieu de pensé à maintenant de penser à plus tard, mais je n'en vois pas l'intérêt. La seule chose que je vois quant ils me disent celà, c'est qu'ils sont obnubiler par leur avenir et qu'ils ne profitent pas vraiment du maintenant, ce maintenant qui ne passe qu'une fois et une seule.

Christelle Moreau — 17-09-2007 23:36

Galaad a écrit:

Le seul problème c'est que ce que vous appelez futur pour moi c'est encore demain, je ne cherche pas à savoir ce que je ferais dans 10-20 ans, ça m'ennuierais de jouer les devins ou de vouloir tout faire et de tomber de haut.

...penser à plus tard,...je n'en vois pas l'intérêt.

Savez vous ce qui annonce, projette, d'une certaine façon la fin d'une thérapie ?
Que l'analysant est des projets concrets pour son avenir proche et lointain.

Il ne s'agit pas de vivre dans une certaine utopie, bloqué dans ses rêves et idéaux, sans justement profiter des instants si fragiles et si bon que sont les instants du présents et qui forment à eux seul, les instants de bonheur.

NON

La proposition était plutôt de profiter , de vivre son instant présent, tout en pouvant se projeter, définir, exploiter ses possibilités du possible dans un avenir proche ou lointain.

Et donc, s'octroyer de par ce fait, la possibilité de construire.
l'asexualité est aussi une forme de refus de l'avenir et d'une certaine construction ( de couple, de famille...mais cela vous fait certainement peur) , vos propos se tiennent...

Par contre :

Galaad a écrit:

Et pour ce qui est de rester accrocher au passé, c'est compliqué, ma mémoire est tellement bien faite que je ne garde pas de souvenir de la veille, pas même de plus tôt encore. Donc non, je ne vis pas dans le passé,

et cela c'est quoi ? Une invention ou  une démonstration que votre mémoire n'est pas si  faillible :

Galaad a écrit:

j'ai eut une enfance rythmé par les coups de quelques camarades de classe (et pour rien caché un d'entre eux a réussit en frappant aux testicules à répétition à retirer la douleur) faut dire aussi que je déteste frapper (encore plus le premier) et vu la résistance que j'ai obtenu grâce à eux, j'ai bien peur que la résistance des gens soit bien trop faible pour résister aux coups.

(c'est peut être ça qui fait que je soit rester asexuel...)

?
C'est peut-être pour cela, effectivement ou pour autre chose ...

Galaad — 18-09-2007 09:48

Ce n'est pa sl'idée de construire un couple voire une famille qui me fait peur...

Pour être franc je n'ai jamais éprouver quoi que ce soit d'autre que de l'amitié pour le sexe opposé, donc au début je pensais que j'étais peut-être homo. Je suis donc sorti avec un homme très simpathique d'ailleur et qui m'a beaucoup apporter sur moi-même tout comme j'ai pu le faire pour lui.

En février dernier j'ai vécu trois semaines chez lui, ça faisait près de six mois qu'on sortaient ensemble et tous allais bien, sauf pour le sexe, mais avant je ne rechignais pas pour son plaisir.

Pendant les trois semaines où j'étais chez lui (alors qu'on étais sencé aller en cours) je me suis retrouver dans un environnement plus "hostile" que prévu, je me doutais bien que j'alais "passer à la casserole" comme disent certain, mais pas avec la fréquence qu'il me demandait.

Quant on voit partout dans les films des scène d'amour on se dit c'est bien, c'est romantique etc, mais quant on est à la place de l'acteur, c'est plus pareil, mais alors plus du tout. Je connais quelqu'un qui fait parti des Hypersexuel mais la personne avec qui je suis sorti n'étais pas sencé en faire parti, (et n'en fait pas parti du tout) mais de mon point de vue, c'était ça. En fin de semaine j'avais qu'une hâte s'était de rentrer, partir loin (50km c'est déjà bien) de cet antre. J'ai tenu deux semaine sans trop de soucis, à la fin de la deuxième j'ai pensé : si ça continu comme ça il va me faloir un psy pour tenir le coup fasse la une sexualité normale. C'est mon corps qui a laché avant la fin de la troisième semaine, l'esprit a tout fais pour attendre la fin de la semaine pour rentrer et rompre.

Je peux vous dire que ça vous fais bizarre quant vous rentrer chez vous le vendredi soir et que vous penser qu'à une chose : "Bain chaud vite !!!"

Bien sûr j'ai rompu mais il s'avait qu'il n'y était pour rien (et j'ai pas arrêter de lui répéter d'ailleur), c'est moi qui suis différent de la "norme" et après avoir beaucoup réfléchi je me suis même demander si je devais pas mettre Asexuel-Aromantique, mais bon, si je peux tomber sur quelqu'un avec qui je serais sur la même longueur d'onde je m'occuperais pas du sexe du moment que je me sentirais pas dans des conditions identiques à ces trois semaines, et pourtant ce ne sont pas les bon moment qui manque dedans, il y a juste eut trop de mauvais moment.

Christelle Moreau — 18-09-2007 11:13

Que vous ne soyez pas attiré vers les femmes soit, cela est fréquent et effectivement peut, être traduit par une homosexualité.

Par contre, vous vous êtes infligé le "passage à l'acte".
Et comme souvent il est dit...Le fantasme, si il il y a, est souvent différent de l'acte en lui même.

Flirter,  se sentir aimer par son "autre", son "soi-même" est effectivement très agréable.

Mais répondre à toutes les demandes et en apprécier le contenu, lorsque l'on ne si est pas forcément préparé suffisamment , là n'est pas... l'évidence.

Combien croyez vous qu'il faut à un puceau ou à une pucelle pour ce préparer à faire l'amour pour la première fois. La première fois est toujours un départ et comme tout départ , c'est une petite mort et une renaissance.

Vous n'étiez pas prêt.
D'autant plus qu'en chemin (le votre) vous avez changé votre vision des choses.

1/il y a donc eu le temps de la découverte (celle que l'on vous a inculqué )
2/le temps de votre découverte, celle du manque d'attirance
3/ le temps du mépris ou de l'ignorance , de l'indifférence pour tout ce qui est sexuel
4 /Puis le temps d'une autre possibilité
5/ son acceptation par rapport à la société
6/ et votre flirt et son "passage à la casserole"


Peut-être aurait il fallu que vous l'intégriez un peu plus, ne croyez vous pas ?

Et puis, est ce le véritable chemin que vous vouliez prendre ?

Si aujourd'hui"hui vous vous etes retranché vers une "non-sexualité", c'est certainement  que comme vous le dites, vous etes en perpétuelle recherche d'une acceptation, d'un arrêt de refoulement ou d'un arrêt de mensonge à vous même.

Il ne vous reste plus qu'à trouver votre chemin et parfois la route est un peu longue.
Mais attention, à en prendre les raccourcis escarpés, parfois, les orties vous piquent et les épines vous griffent, ne laissez vos "resistances" vous mener à mal , car de grosses cicatrices pourraient être difficiles à gommer.

Bon courage

Galaad — 18-09-2007 12:20

Merci ^^

j'adore votre dernier paragraphe, je sais que la vie est semée d'embuche, mais d'orties lol

Mais je me demande une chose... ce n'est pas une véritable "non-sexualité" car je n'ai certe pas de désir sexuel, ni de plaisir sexuel, mais ça ne m'empêche pas de pensé à fonder une famille voire d'avoir un/des enfant/s, l'asexualité n'empêche pas la procréation, elle n'est qu'un terme pour dire : "ne cherche pas à me prouver quoi que ce soit par l'acte sexuel" (enfin c'est un des multiples points de vue que l'on peu avoir).

Pour ce qui est des fantasme, d'après votre supposition, je me demande si vous lier fantasme et désir, car beaucoup d'asexuels fantasme (d'ailleurs je pense que pas mal de monde sur AVEN doivent en avoir) et c'est vrai, le fantasme c'est un film où on cherche à être l'acteur, mais comme tout bon film autant que ça reste une fiction.


M'intégrer plus ? Je n'ai jamais vraiment chercher a m'imposer dans la société ni auprès des groupes que forme mes connaissances, d'ailleurs certains me prenne pour le "boulet" de service (d'après leur propre terme) et je me fiche de leur avis, ils n'ont pas a me connaitre tel que je suis ni a m'accepter tel que je suis, qu'ils pensent ce qu'ils veulent ne me gène pas.

Le chemin que je voulais prendre... avec du recul j'aimerais bien avoir une machine à remonter dans le temps, revenir à la date du 5 septembre 2006 et taper non au lieu de oui sur mon pc, j'aurais peut-être pu me concentrer plus sur mes semestres que de rentrer dans le jeu de la vie de couple et raté des cours par fainéantise. Mais bon dans un sens, j'ai pu ouvrir un peu plus les yeux sur qui je suis, ce que sont mes capacités et ce qui me plais vraiment coté étude : psycho. Pour les cicatrices difficiles à gommer je vous crois sur parole :D Et je serais quite à demander la vie éternel pour pouvoir prendre mon temps et les éviter calmement et sans me presser.
(Après tout, il fut un temps où ma vie toucherais à sa fin dans les dix ans à venir, mais à notre époque, le temps ne nous est plus compter)

Xeric — 23-09-2007 18:03

Galaad a écrit:

Pour être franc je n'ai jamais éprouver quoi que ce soit d'autre que de l'amitié pour le sexe opposé, donc au début je pensais que j'étais peut-être homo. Je suis donc sorti avec un homme très simpathique d'ailleur et qui m'a beaucoup apporter sur moi-même tout comme j'ai pu le faire pour lui.

Ca fait plaisir à lire (l'homme sympathique, c'est moi) :)

J'espère en tout cas que tu vas arriver à comprendre mieux ton asexualité (et aussi que tu vas bien t'en sortir en psycho ^^).

Enfin bref, ce n'est pas le sujet du topic, fin de la micro-parenthèse ^^

Galaad — 23-09-2007 19:38

Xeric, le but n'est pas vraiment de mieux me comprendre, mais plutôt de mieux comprendre quelles épices les psychologues sont capable d'ajouté pour donner du goût à ce qui est amer pour les asexuels. Ils n'avaient pas de problème avant la libération sexuels car pour toute la planette l'asexualité n'existait tout bonnement pas. Mais c'est comme tout, on (re)découvre des choses que l'oeil et la pensé ne désiraient pas observer et c'est ça qui m'interresse vraiment. (même si j'aimerais bien voir ce que pourraient inventer les sexologues, mais j'ai déjà eut des aperçut sur aven)

Pour la psycho, nous verrons bien comment ça ce passera avec un taux de réussite de 1/2 :D

Christelle Moreau — 02-10-2007 16:30

Une question Galaad ... Bien que l'ex intéressé soit présent "dans la salle" ...
Avez vous éprouvé "autre chose que de l'amitié pour le même sexe " et cela était de quel nature ?
Désir , envie...

Vous aimez-vous Galaad, tout simplement, je veux dire, vous désirez vous ?
Plus simplement vous sentez-vous désirable, désiré et en avez vous envie ?

Galaad — 02-10-2007 17:08

désir, non, envie bah qui n'aurais pas envie d'être avec les gens qu'il appréçit ?

m'aimer tel que je suis, oui, même si comme tout le monde il y a toujours des choses à changer, mais pas au point de faire du narcissisme. Je ne sais pas si je suis désirable ni même désiré, et ça ne me fait ni chaud ni froid, bien sûr c'est toujours agréable de savoir que les gens nous appréçit voire plus, mais ce n'est pas vraiment ce qui me préoccupe.

Mais bon, je ne suis pas un séducteur, ni même quelqu'un qui va sortir fréquement en boite ou ailleurs, je fais presque partit de l'exact oposer des jeunes d'aujourd'hui, mais quand je les regarde, je suis fier de pas être comme eux. (mais bon c'est en rapport avec le point de vue général, pas avec l'entourrage immédiat là).

Xeric — 04-10-2007 00:20

Christelle Moreau a écrit:

Une question Galaad ... Bien que l'ex intéressé soit présent "dans la salle" ...

Ne vous gênez pas, cette histoire est finie et une autre a démarré, et aujourd'hui plus aucune ambiguïté entre Galaad et moi, nous sommes amis et c'est tout. Donc pas de retenue, ça ne me dérange pas ^^

Christelle Moreau — 04-10-2007 00:22

:) Je suis ravie pour vous. Bonne nuit.

Monsieur Pain — 06-10-2007 20:10

Galaad a écrit:

mieux comprendre quelles épices les psychologues sont capable d'ajouté pour donner du goût à ce qui est amer pour les asexuels.

C'est un peu limite foutage de poire là non ? Vous pensez que les psy "épicent" les souffrances des gens juste pour faire bien ?

Galaad — 06-10-2007 20:33

non c'est de l'ironie, désolé si vous l'avez mal prise

je ne pense pas exactement ça, mais il est vrai que la société actuelle (et ce depuis la nuit des temps) creer des cases dans lesquelles ont classe les gens, et quant on n'arrive pas nous-même à y rentrer il faut bien que quelqu'un fasse le "chausse pied" pour que ça rentre dans l'ordre et la discipline. (et là je ne cible personne)

Bien sûr que non ce n'est pas pour "bien faire", le travail du psychologue est de comprendre la soufrance pour mieux la soulager (ou quelque chose du genre)

L'asexualité n'est pas de mon point de vue une souffrance (ni même de celui de ceux qui le sont autant que moi, sauf pour les relations social, mais ça c'est pareil pour toutes les minorités).

Galaad — 12-10-2007 20:21

Comme quoi, j'ai bien fait d'aller en psycho... Entre le ça, le Moi et le Sur-moi l'idée de Freud est certe intelligente, mais me semble trop généralisé, heureusement Freud le dit lui-même (ça doit être dans "interprétation des rêves" je crois, pas sûr) il existe une minorité capable de dépasser le "ça". (c'est pas ces terme, mais c'est ce qui en ressort de mon point de vue) Bien sûr là dessus il parle des pulsions sexuels en majorité si je ne me trompe pas, ce qui peux donc signifier que Freud accepte et comprend l'Asexualité (pour l'époque c'est normal, avec les taboux qu'il y a) mais ne dis rien ni en pathologique, ni en mal, ni même en bien sur eux...

Son idée de pulsions -> energie = vie (si on shématise, parce que j'ai pas la phrase exacte) est assez intelligente, le désir donne l'énergie de la vie. Quelle bonne idée. Quelqu'un qui ne désir rien n'as donc pas l'énergie de vivre, ce qui implique la dépression (si je ne me trompe pas)

Freud remonte dans mon estime, c'est bien ^^

Même si en revoyant son schéma en cours je le vois totalement dépasser par notre société, car le "Sur-moi" si l'on regarde bien agit en deux points, le "Moi" et le "Ça"

Bref tout ça pour dire que Freud a tout prévu, l'absence de désir sexuel n'est pas impossible, car il est remplacer par d'autre désirs. (de mon coté mise à part mon désir d'évasion je vois pas trop mais bon...)

Vive la Psychologie et vive Freud (ou plutôt Bonne Mort)

Manon — 12-10-2007 22:01

Bonjour Galaad,

Vous qui me semblé bien connaître le sujet pourriez vous m’éclairer  un peu SVP pourriez vous m’expliquer la différence entre une personne asexuelle et l’asexualité ?

Manon

Galaad — 13-10-2007 09:54

Asexualité : état d'une personne (asexuelle) qui ne ressent pas le besoin de s'engager dans une relation sexuelle avec une autre personne.

L'asexualité est différente :
- du célibat, qu'il s'agisse d'un choix conscient de la part d'une personne ne voulant pas s'engager dans des activités sexuelles (pour des raisons religieuses, philosophiques, etc.), ou d'un état imposé à l'individu ;
- de l'impuissance ou de la frigidité, qui est une incapacité physique ou psychologique d'avoir une relation sexuelle, alors que la personne impuissante souhaite pouvoir avoir cette relation.

De plus, l'asexualité n'implique pas de notion de chasteté ; de nombreux asexuels vivent en couple et ont des enfants, et c'est sans parler de tous ceux qui pratiquent la masturbation. Dans le premier cas, il s'agit souvent d'un arrangement dans le couple, la personne asexuelle arrivant à ce compromis avec son conjoint, par amour le plus souvent.
Dans le deuxième cas, la quête de plaisir personnel est détachée de toute connotation sexuelle, la personne asexuelle ne s'imagine pas en train de faire l'amour avec quelqu'un, elle recherche uniquement la gratification associée à la masturbation.

Les types d'orientations asexuelles sont fort variables, et on peut donc parler de personne hétéro-asexuelles, homo-asexuelles ou bi-asexuelles, sans compter celles qui ne ressentent aucune attirance d'aucune sorte envers un genre. Ces attirances sont bien sûr de type platonique dans les autres cas, et il est même possible qu'un(e) asexuel(le) trouve une personne plaisante d'un point de vue esthétique, de même que l'on peut trouver plaisante une œuvre d'art, peinture, musique, roman.
Si on représente les tendances sexuelles en les plaça sur un diagramme en deux dimensions : d'un côté, en X on a l'orientation classique, soit tout le spectre entre homosexuel et hétérosexuel, en passant par bisexuel, et en Y le niveau de désir sexuel pour d'autres personnes. L'asexualité se trouve alors dans toute la zone où le désir Y est faible.

Les causes de l'asexualité ne sont pas encore connues, on ne peut donc pas encore départager la part de l'inné et de l'acquis ; cependant il semble désormais clair que le phénomène ne se limite pas à l'être humain, et que certains animaux auraient aussi une partie de leur population qui soit asexuelle, ce qui tendrait donc à prouver que l'asexualité existe, et qu'elle peut aussi devenir une orientation valable.

(Wikipedia)

Bien sûr il existe des asexuelles par abstinence, mais on ne peut pas vraiment les considérer comme asexuelles véritables.