paraître l'inverse de se qu'on est

Bonjour!

Merci pour votre réponse!

Pourquoi ça ne le serait pas? Parce que j'ai toujours de bonnes intentions lorsque je débute une thérapie. Je me force pour travailler sur moi pour devenir moi. Mais je fini toujours par me planter et devenir une autre ou mentir. Bref n'importe quoi qui ne peut vraiment pas m'aider. Puis comme les échecs je les accumule avec ma méthode, bien je vois la thérapie qui s'en vient à l'image des autres, c'est à dire que je me perds dans ce que je dis, j'invente ou je ments, pour finalement tout laisser tomber car je perds mon temps et je fais perde une séance à quelqu'un qui l'utiliserait convenablement. Donc j'ai fini par perdre espoir dans la possibilité de me sentir mieux un jour... Bien pas totalement, car je continue mes démarches, donc c'est sans doute un signe que j'ai encore espoir, même si ce n'est qu'un petit peu, je vais le prendre!

mdr

J'avoue que c'était représentatif comme image, mais loin d'être encourageant! J'imagine que c'est en changeant des petites choses comme ça, dans la vie de tout les jours que je finirai par prendre de l'assurance..

Un petit castor pour rester dans ma thématique!

Mdr

vue comme ça, j'avoue que c'est pathétique mon affaire... Vue que j'aime l'image que j'ai d'un castor, j'ai changé ma petite phrase... Rien de mieux qu'une émission d'enfance pour me le rappeler! C'est bon de savoir que je ne l'ai pas écouté pour rien!!

Wow!! C'est fou comment en décortiquant ce qu'on dit on peut comprendre des choses! Ça peut paraître superficiel et même loufoque de s'attarder sur un castor ou son image. Mais justement, si je parle ainsi de chose qui me semble anodine, ça donne quoi pour le reste?

L'image... c'est vrai que j'y accorde plus d'importance que ce qui la projette, du moins, de la mienne. Pourtant, l'image ce n'est rien, ce n'est qu'une perception. Une seule et même image peut distraire, faire peur ou peu importe au premier coup d'oeil selon la perception de la personne. Mais en prenant moi par exemple, je ne suis pas ce que je projette, surtout avec les carapaces que j'ai. Donc c'est plus véritable d'apprécier l'être, que son image. Apprendre à aimer ce que je suis au lieu d'essayer d'aimer ce que je peux laisser paraître ou ce qu'on me dit que je projette, car ce n'est que leur perception dans une situation donnée!

Oui exactement. Mais en y réfléchissant bien c'est un possible bien pour un mal véritable... Je fais ça pour me protéger des autres et protéger les autres de moi, qui nécessitent sûrement pas que je me protège ou que je les protège. Mais en agissant de la sorte, j'ai l'impression que je deviens mon ennemi véritable. Même je vais être honnête, ce n'est pas seulement un impression, j'ai toujours été mon pire ennemi depuis des années déjà. Ça fait longtemps que personne ne m'a blessé, mis à part moi. Ce que je trouve désastreux, c'est que même si j'en suis consciente, je continue néanmoins à agir de la sorte... Il doit sans doute avoir un truc qui m'échappe, entre autre la raison pour laquelle je continue ainsi...

a écrit:

Toujours, vraiment  ???

Toujours, j'exagère peut-être, car je ne me souviens pas de ma jeunesse. Mais du plus loin que je me rappelle, je me faisais du mal. C'est le cadeau de moi à moi que je m'offrais. Sinon, il y eu des périodes où je faisais aller pendant des mois et même des années, où on peut dire à première vue que j'avais enfin compris et que je vivais bien. Mais bon... intérieurement c'était une torture, car je sautais des étapes dans mon cheminement et j'espérais performer comme une personne équilibré.

a écrit:

Qui pourraient vous faire quoi ?

Je suis du genre très anxieuse et je m'imagine toujours le pire. Je sais que ce n'est pas tout le monde qui est croche ou qui peuvent commettent des crimes ou tout simplement blesser par des gestes qui paraissent minimes, mais je mets tout le monde dans le même sac au cas où j'aurais la malchance au cours de ma vie de tomber sur une mauvaise personne. Et qu'est-ce qu'elle pourrait me faire? Ben tout ce que je peux imaginer.. la personne au guichet automatique pourrait avoir un fusil et me demander de vider mon compte, la personne dans son auto qui s'en vient face à moi pourrait décider de peser sur le gaz pour m'écraser, la personne qui marche derrière moi, pourrait me suivre pour m'attaquer et me violer. Ou des trucs des proches, des paroles inadéquates qui blessent ou des gestes qui blessent aussi, bref moins que les personnes en savent, moins il y a de risques d'être blesser et moins c'est dangereux! Moins on si frotte, moins on si pique. Je sais que j'exagère, que je suis pleine de distorsions, que ce que j'imagine n'est pas la réalité de tout les jours, mais je ne change pas d'aptitude. J'affronte, mais mes pensées restent les même et je vis dans l'angoisse continuellement.

a écrit:

A qui vous pourriez faire quoi ?

Je me vois comme un monstre et une personne déséquilibrée, donc je suis dans le même sac que les autres qui pourrait me faire du mal. Pour l'instant je le gère mieux qu'avant, mais qui sait si un jour je ne passerai pas à l'acte par impulsivité? Je m'imagine pousser devant un camion ou un autobus tout dépendant ce qui passe,  des personnes qui me croisent sur le trottoir, ou je m'imagine poignarder mes proches si je fais la vaisselle avec eux et que j'ai un couteau dans les mains par exemple. Ça vient par flash et ça part aussitôt que c'est venu. Mais une chose est sur, c'est que je gère plus qu'avant car durant mon enfance je blessais et maltraitais les animaux, qui pourtant j'aimais bien. J'ai même tuer un oiseau, car ça m'a traverser l'esprit de le faire...

a écrit:

Avez-vous vraiment envie de le mettre à jour ?

Intérieurement oui, car j'ai le goût de passer à autre chose, être bien, être moi, vivre, aimer. C'est d'ailleurs pourquoi j'attends le téléphone pour la consultation au CLSC. Lors de ma rencontre passé ils m'ont dit que ça prendrait un mois environ, donc ça doit être pour bientôt. Mais comme je disais dans un autre message, même si j'ai changé mon avatar et que j'essaie de positiver, j'ai vraiment peur de retomber dans le cercle vicieux lorsque ça deviendra pénible. Et j'avoue que je ne sais trop comment m'y prendre pour exprimer ce que je ne comprends pas, pour mettre à jour ce qui m'échappe, je ne sais pas comment me connecter à la partie que j'enfonce en moi, alors j'arrive toujours dans un impasse.

a écrit:

L'heure du "non- mensonge", .... c'est pour quand?

Pour l'instant, le mensonge est présent dans le fait que j'essaie de me montrer forte et guérit, auprès de ceux qui m'entoure. Je lance des petits cris discret de temps en temps (en fait 2) pour montrer que ça ne va pas, mais ils n'ont pas été perçus. Sinon j'essaie d'évacuer ici. Mais je suis comme ambivalente à laisser un gros message de détresse et exprimer tout ce que je ressens. J'essaie d'équilibrer ce que j'écris pour ne pas sombrer dans l'apitoiement et rester centrer sur ce que je ressens réellement. Je suis comme entre deux phases en ce moment. Celle de foncer la tête baisser comme durant la dernière année en niant ma détresse intérieur, mon anxiété, mon malaise et entreprendre tout d'une vie normal pour satisfaire ceux qui m'entoure, au périple de ma vie. Ou l'autre extrême, me laisser sombrer jusqu'à ce que j'en crève. Pour moi, c'est un peu ça mon non-mensonge, ma vérité, mon défi. C'est de rester entre les deux, car c'est là que je me sens le plus vrai et c'est là que je crois que je vais le plus avancer, en espérant que je ne me trompe pas, car j'avoue être mon propre cobaye en ce moment!

Oui sans doute qu'il m'aidera à voir plus clair, si je réussis à garder le cap, lorsque je lui ferai part de cette impasse.

Un grand merci pour le temps que vous m'avez accordez!